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« On ne connaît pas la vérité par les hommes, mais connais donc la vérité, et après tu connaîtras ceux qui la suivent. »


Le Prophète Muhammad et la femme

Publié par saif sur 10 Mai 2008, 03:34am

Catégories : #LE PROPHETE MOUHAMMAD



Au nom d’Allah, l’infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux.


Louange à Allah seul, et que son salut et sa bénédiction soient sur le dernier des prophètes.


Croire que le prophète de l’Islam Muhammad a opprimé et soumis la femme, a bafoué ses droits, l’a prise comme un objet de plaisir, s’est comporté envers elle tel un maître avec son domestique, en ne l’écoutant pas, ni l’associant aux affaires publiques, sans la concerter ou lui demander son avis, mais il lui ordonnait et elle, devait obéir, est une idée malheureusement répandue en Occident.


Ceci est l’image de Muhammad dans l’esprit des occidentaux et notamment celle concernant son comportement avec la femme. Cette image est sans le moindre doute, altérée allant à l’encontre de la réalité. Elle fut vulgarisée et ancrée dans les esprits des occidentaux par les religieux, les intellectuels, les médias et même les politiques. Ceci, pour écœurer les gens de l’islam et de son prophète. Cependant, il existe un groupe de personnes dont font partie des gens considérés comme des meneurs dans le domaine intellectuel, médiatique et politique, qui n’accepte pas cette fausse vision des choses et persiste à montrer la réelle conception de l’islam et de son Prophète. Seulement, l’emprise du premier groupe sur les médias a rendu la voix du deuxième groupe presque inaudible voire sans aucune répercussion.

 

Si nous voulons connaître la conduite que le Prophète (sallallahu alayhi wa sallam) adoptait avec la femme, il convient avant toute chose de lire sa biographie, en étudiant ses paroles et son attitude envers elle, pour pouvoir ensuite juger avec toute neutralité et objectivité.


En premier lieu, nous devons nous poser cette question : la femme jouissait-elle de droits avant l’Islam qui ensuite, lui furent retirés par le prophète r après l’Islam ?

La réponse est non ! La femme ne possédait aucun droit avant l’Islam, mais l’Arabe dans sa nature, détestait les filles, qu’il considérait comme un déshonneur. Ceci alla jusqu’à que certains Arabes d’avant l’Islam, étaient connus pour enterrer les petites filles vivantes. Le Coran nous décrit cette situation, lorsqu’Allah dit :

 

{Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux la naissance d’une fille,son visage s’assombrit et une tristesse profonde mais contenue l’envahit. Il se cache des gens, à cause du malheur qu’on lui a annoncé. Doit-il garder cette fille malgré la honte engendrée ou l’enfouir dans la terre ?}

(Sourate An-Nahl, verset 58 et 59) 

 

Avant l’Islam, si l’advenait à la femme de perdre son mari, elle était donnée en héritage à ses enfants et ses proches, si du moins, ils le souhaitaient. Ils avaient libre choix de la remarier avec l’un d’entre eux, sinon ils pouvaient lui refuser tout remariage et l’enfermaient jusqu’à ce qu’elle meurt. L’Islam rejeta tout cela, et le prophète r lui fit valoir ses droits, comme nous pourrons le constater.


Avant l’Islam, la situation de la femme n’était point meilleure dans les autres communautés. En Grèce antique, la femme était considérée comme un misérable objet se vendant et s’achetant dans les marchés. Elle ne jouissait d’aucun droit civique, ni financier. Son mari, après son père, détenait un droit total sur elle notamment sur son argent ; en aucun cas, elle ne pouvait l’utiliser sans son accord préalable. En Inde, lorsque la femme perdait son époux, elle n’avait plus de raison de vivre ; sa vie se terminait à la mort de son mari en s’immolant de plein gré sur son bûcher.


De même, si nous étudions la situation de la femme chrétienne au Moyen-Age, nous remarquerons qu’elle vivait une situation pire que celles déjà citées. A tel point que les religieux se demandèrent si sa nature était humaine ou diabolique ? Voilà l’environnement dans lequel vivait la femme avant l’Islam. Qu’a donc apporté l’Islam à la femme ? Et qu’a apporté le prophète
(sallallahu alayhi wa sallam) à la femme ?


Le prophète (sallallahu alayhi wa sallam)  nous a informé qu’il aimait la femme et en aucun cas, ne la détestait ni la dévalorisait. Il disait :

« De cette vie, j’ai aimé les femmes et le parfum, et la prière a été amenée à être un plaisir pour mes yeux. »

Rapporté par Nassaï et authentifié par Albâny.

 

Aussi, le prophète parla de l’égalité humaine des femmes avec les hommes, en disant :

« Les femmes sont les consœurs des hommes. »

Rapporté par Ahmad, Abou Dawoûd et Tirmidhy et authentifié par Albâny.

 

En effet, tous les hommes proviennent d’une femme et d’un homme et les femmes également, personne donc n’est plus méritant que l’autre si ce n’est par la foi et les bonnes oeuvres.
En France, en 585, lors du Concile de Mâcon on se demandait : est-ce que la femme possède un corps avec ou sans âme ? Ils en conclurent que la femme était dépourvue de l’âme qui sauvait la personne du châtiment de l’enfer si ce n’est l’âme de Marie !


Par contre, le prophète
(sallallahu alayhi wa sallam) a été envoyé pour confirmer l’égalité entre l’homme et la femme concernant la foi, la pratique et les récompenses qui lui sont liées. Allah dit :

 

{Les Musulmans et Musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes,loyaux et loyales, ceux et celles qui endurent avec patience, se montrent humbles,donnent l’aumône, jeûnent, préservent leurs chasteté et se remémorent souvent Dieu : à tous Dieu a préparé un pardon et une énorme récompense.}


(Sourate Al Ahzab, verset 35)

 

Et Il a aussi dit :

 

{Celui qui fait une mauvaise action sera rétribué par son équivalent ; et celui, mâle ou femelle, qui fait une bonne action tout en étant croyant, alors ceux-là entreront au Paradis pour y recevoir leur rétribution sans compter.}

(Sourate Ghafir, verset 40)

 

Lorsque Allah proscrivit l’usage concernant le fait de détester d’engendrer des filles, en disant :

 

{A Dieu appartient la royauté des cieux et de la terre. Il crée ce qu’Il veut.Il fait don de filles à qui Il veut,et octroie des garçons à qui Il veut,Ou bien Il donne à la fois garçons et filles; et Il rend stérile qui Il veut. Il sait et est capable de tout.}

(Sourate Ash-Shura verset 49 et 50)

 

… le prophète (sallallahu alayhi wa sallam) fit de même en proscrivant cet affreux comportement et encouragea l’éducation des filles et le bon comportement envers elles. En effet, il dit :

« Celui qui éduque deux filles jusqu’à ce qu’elles atteignent l’âge de la puberté, lui et moi, ressusciterons le jour de la résurrection de cette façon (et il joignit les doigts de sa main.) »

Rapporté par Mouslim.

Ceci montre combien son degré est élevé et qu’il sera rapproché du prophète pour la seule raison de s’être occupé de ses filles et pour les avoir protégé jusqu’à qu’elles aient atteint l’âge de la puberté et de la responsabilité. Le prophète dit aussi :

« Celui qui détiendra sous sa responsabilité trois filles ou trois sœurs, ou bien deux filles ou deux sœurs, puis se comportera bien avec elles, en craignant Allah, rentrera au paradis. »

Rapporté par Tirmidhy et authentifié par Albâny.


Au moyen de cette méthode encourageante, le prophète mit fin à une conduite ancrée dans les esprits des Arabes avant l’Islam, celle qui portait en aversion les filles en les considérant comme le symbole de l’impuissance et du déshonneur.
Le prophète encouragea l’enseignement des femmes, en disant :

« Rechercher la science est une obligation pour tout musulman. »

 

Rapporté par Ibn Mâjah et authentifié par Albâny. Cela concerne aussi bien l’homme que la femme. Une femme vint voir le prophète et lui dit : « O messager d’Allah ! Les hommes se sont emparés de toutes tes paroles, consacre-nous donc un moment pour que l’on puisse te rencontrer et nous enseigner ce qu’Allah t’a appris. » Le prophète dit :

« Réunissez-vous ce jour-là et ce jour-ci. »

Ce qu’elles firent aussitôt ; durant ces jours, le prophète leur enseignait ce qu’Allah lui apprenait. Rapporté par Mouslim.


D’ailleurs, le prophète
(sallallahu alayhi wa sallam), durant ses sermons et ses exhortations, s’adressait aux hommes comme aux femmes, puis s’adressait exclusivement aux femmes et leur consacrait quelques-unes de ses paroles. En d’autres termes, les personnes qui bénéficiaient le plus des paroles du prophète (sallallahu alayhi wa sallam), étaient sans le moindre doute, les femmes.


Le prophète n’enfermait pas la femme à la maison, comme ils prétendent ! Au contraire, il lui a permis de sortir lorsqu’elle avait des choses à faire, mais aussi pour rendre visite à ses proches et ses amis, pour rendre visite au malade, etc. Il lui a permis également d’aller à la mosquée, en disant :

« N’empêchez pas les femmes d’aller aux mosquées. »

Rapporté par Ahmad et Aboû Dawoûd et authentifié par Albâny.



De plus, le prophète aimait la compagnie de sa femme lors des invitations et les refusait si jamais l’inviteur n’admettait pas sa femme avec lui. Anas(qu’Allah sois satisfait de lui), raconte que le prophète avait un voisin persan connu pour ses mets délicieux. Ce voisin prépara un plat pour le prophète
(sallallahu alayhi wa sallam) et le convia à sa table. Le prophète (sallallahu alayhi wa sallam) lui dit : « Et mon épouse ? (En parlant de son épouse Aïcha, qu’Allah l’agrée) » Il répondit : « Non (je ne l’invite pas). » Le prophète rétorqua : « Je refuse donc. » Le voisin réitéra son invitation et le prophète lui redemanda : « Et mon épouse ? » Il répondit : « Non (je ne l’invite pas). » Le prophète rétorqua de nouveau : « Je refuse donc. » Le voisin réitéra une nouvelle fois son invitation et le prophète lui redemanda : « Et mon épouse ? » L’homme, après trois demandes consécutives, dit : « Je suis d’accord. » Le prophète et Aïcha se levèrent et se suivirent mutuellement jusqu’à atteindre la maison de l’inviteur. » Rapporté par Mouslim.


Remarquez comment le prophète refusa l’invitation de cet homme parce qu’il ne pouvait pas supporter se voir manger sans la compagnie de son épouse. Ce comportement fait partie de la bonne relation à avoir avec sa femme, du respect de ses droits et de la prise en compte de ses sentiments et de ses considérations.
Le prophète connaissait bien la nature féminine, il savait que les sentiments chez la femme exercent une influence plus grande que chez les hommes, sachant qu’elle est plus émotive et plus faible psychologiquement et physiquement. C’est pour cette raison que le prophète conseilla d’être tendre et patient avec elle, de ne pas trop tenir compte de leurs fautes, car être dur avec la femme mène à la rupture entre les époux. Le prophète dit :

« Veuillez du bien aux femmes. Elles ont été créées d’une côte et la côte la plus tordue est celle de la partie supérieure. Si tu cherchais à vouloir la redresser, tu la briserais, mais si tu la laissais ainsi, elle resterait tordue, je vous enjoins donc d’être bons avec les femmes. »

Rapporté par Boukhâry et Mouslim.

 

On trouve dans un autre hadith la version suivante :

« Les femmes ont été créées d’une côte, si tu cherchais à vouloir la redresser, tu la briserais, conduis-toi bien avec elle et vous pourrez vivre ensemble. »

Rapporté par Ibn Hibâne et authentifié par Albâny.

 


Ce hadith montre quelle est la meilleure attitude à adopter pour que la femme puisse s’affermir et s’améliorer. Cette attitude ne passe que par la douceur, la délicatesse, la persuasion et la prise en charge. En effet, l’attitude qui consiste à vouloir changer la femme et l’améliorer par la violence et la rudesse, mènera seulement à la multiplication des problèmes.


Le prophète incita les époux à dépenser pour leurs femmes selon leurs capacités. En Islam, subvenir aux besoins de la femme est une obligation commandée à l’homme. Malgré cela, le prophète r informa que l’homme est récompensé pour chaque dépense effectuée pour son épouse. Le prophète dit à Sa’d Ibn Aby Waqâss :

« Tu ne dépenseras point un bien, en voulant par cette dépense le visage d’Allah, sans qu’on te récompense pour cela. Même la nourriture que tu fais goûter à ta femme. »

Rapporté par Boukhâry et Mouslim.


Le prophète dit également :

« Le meilleur argent est celui qui est dépensé par l’homme pour sa famille. »

Rapporté par Mouslim.

On entend par famille, sa femme et ses enfants. Le prophète dit :

« L’homme qui donne de l’eau à boire à son épouse, est récompensé. »

Rapporté par Ahmad et considéré comme bon par Albâny.

 

Al-‘Irbâd Ibn Sârya , compagnon du prophète , après avoir entendu ce hadith, alla voir sa femme, lui donna à boire et l’informa de ce qu’il avait entendu du messager d’Allah .
Le prophète a rendu l’homme responsable de sa femme et de ses enfants, le jour de la résurrection ; il dit :

« Allah demandera des comptes à tout ceux qui avaient une responsabilité sous leur autorité : a-t-il bien assumé ses responsabilités, ou a-t-il été négligent ? Ceci, jusqu’à qu’il demande à l’homme s’il a bien assumé la responsabilité qu’il détenait sur sa famille. »

Rapporté par Ibn Hibbâne et authentifié par Albâny.


Le prophète montra, qu’entretenir de bonnes relations avec les femmes, était un signe révélant la noblesse d’esprit et la vertueuse attitude de l’homme. Le prophète dit :

« Le meilleur d’entre vous est celui qui est le meilleur avec les femmes. »

Rapporté par Ahmad et Tirmidhy et authentifié par Albâny.

 

De plus le Prophète interdit de frapper la femme :

« Ne frappez pas les femmes. »

Rapporté par Abou Dawoûd et Nassâï et authentifié par Albâny.

 

Il ordonna de patienter avec elle et de ne pas avoir de l’aversion contre elle, en disant :

« Le croyant ne doit pas détester sa femme, car si un comportement en elle lui déplaît, un autre lui plaira. »

Rapporté par Mouslim.

 

Comme si le prophète (sallallahu alayhi wa sallam), ordonnait à l’homme de rechercher uniquement les atouts de la femme et ses bons côtés, sans s’attarder sur les bévues et les écarts de conduite, car cela, mène à la rupture et à l’animosité entre les époux.


Le prophète autorisa l’épouse à porter plainte en justice, si son époux se comporte mal envers elle. Des femmes venaient voir les femmes du prophète
(sallallahu alayhi wa sallam) pour se plaindre du mauvais comportement de leurs maris ; le prophète dit alors :

« De nombreuses femmes se sont présentées chez la famille de Muhammad pour se plaindre de leurs maris ; sachez donc qu’ils ne sont en aucun cas, les meilleurs d’entre vous. »

Rapporté par Aboû Dawoûd et Nassâï et authentifié par Albâny.

 

Cela signifie que ces hommes qui se sont mal comportés envers leurs femmes et les offensèrent, ne sont nullement les meilleurs hommes.
Le prophète saisissant la faiblesse physique de la femme par rapport à l’homme et le fait qu’elle ne peut pas se défendre seule dans la plupart des cas ; il mit en garde contre ceux qui s’en prennent aux faibles, dont fait partie la femme, et les menaça en disant :

« O seigneur ! Je mettrai dans la gêne ceux qui s’en prennent aux droits des deux faibles : l’orphelin et la femme. »

Rapporté par Nassâï et Ibn mâjah et considéré comme bon par Albâny.

 

Cela signifie que ceux qui s’en prennent à ces deux types de personnes, ne seront point pardonnés, mais seront exposés à la gêne et au châtiment dans cette vie et dans l’au-delà.
Le prophète ordonna de garder les secrets des femmes, en disant :

« Le jour de la résurrection, parmi les personnes dont la situation sera des plus mauvaises auprès d’Allah, l’homme qui prend plaisir avec sa femme et la femme prend plaisir avec lui pour ensuite divulguer leur intimité (aux autres). »

Rapporté par Mouslim.


Ce hadith montre qu’il est interdit à l’homme de divulguer comment se déroulent ses rapports sexuels, les décrire en détail, comme il est interdit de divulguer tout autre secret confié à l’homme par sa femme.
Le prophète a pris soin des exigences sexuelles de la femme, c’est pour cette raison qu’il encouragea les maris à accomplir l’acte sexuel et assouvir complètement les besoins de la femme pour qu’elle n’ait pas l’envie de voir un autre que son mari. Le prophète dit :

« Chaque fois que vous faites œuvre de chair, ceci est équivalent à une aumône. »

Les compagnons s’écrièrent : « O messager d’Allah ! Comment pouvons-nous assouvir nos besoins sexuels et obtenir par là une récompense ? Il répondit :

« N’as-tu pas vu la personne qui accomplit l’acte sexuel de façon illicite ; cette personne ne récolterait-elle pas un péché ? De la même façon, celui qui accomplit l’acte sexuel de façon licite, obtient une récompense. »

Rapporté par Mouslim.

 


Parmi les honneurs que le prophète rendit à la femme, le fait qu’il interdit aux hommes d’avoir de mauvaises suspicions à leurs égards et rechercher en elle un faux pas. Jâber dit : « Le messager d’Allah
(sallallahu alayhi wa sallam)  interdit au voyageur de rentrer chez son épouse de nuit par surprise, afin de la prendre sur le fait accompli et pour ambitionner de voir un faux pas. » Rapporté par Boukhâry et Mouslim.


Quel honneur plus grand peut être fait aux femmes, que celui d’interdire à l’homme, dont l’absence fut longue, de rentrer chez lui de nuit sans avoir préalablement prévenu sa femme !!! Cela est interdit, s’il fait cela avec l’intention de l’espionner et s’il doute sur son comportement.
Quant au comportement du prophète avec ses femmes, il se distinguait par une intense sensibilité et douceur. Le prophète aidait son épouse dans les tâches ménagères. Al-Aswad demanda à Aïcha, qu’Allah l’agrée : Comment se comportait le prophète
(sallallahu alayhi wa sallam)  au sein de sa famille ? » Elle répondit : « il m’aidait dans les tâches ménagères et lorsque retentissait l’appel à la prière, il allait à la mosquée pour l’accomplir. » Rapporté par Boukhâry.

 


Contemplez ce tableau aux couleurs romantiques et écoutez ces merveilleuses paroles entre deux époux, dont l’un est Muhammad et l’autre Aïcha, qu’Allah l’agrée, et vous sentirez le degré de sensibilité et d’amour que l’épouse du prophète éprouvait pour lui. Le prophète dit à Aïcha : « Je sais lorsque tu es en colère (contre moi) et lorsque tu es satisfaite (de moi). » Elle dit : « Et comment sais-tu cela, ô messager d’Allah ? » Il répondit : « Lorsque tu es satisfaite, tu dis : « bien sûr, je jure par le Seigneur de Muhammad » et lorsque tu es en colère, tu dis : « non, je jure par le Seigneur d’Abraham » » Elle acquiesça et dit : je jure par Allah, ô messager d’Allah, je renonce seulement à prononcer ton nom (en état de colère). » Rapporté par Boukhâry. Cela signifie que mon amour pour toi est ancré à jamais dans mon cœur et ne se transformera jamais.


Contemplez également ce beau tableau représentant le badinage amoureux entre les deux époux. D’après Aïcha qu’Allah l’agrée, qui dit : « J’accompagnai le prophète dans un de ses voyages alors que j’étais encore une jeune fille mince et svelte, puis le prophète
dit aux gens : « Avancez ! » Ils avancèrent, puis il me dit : « Viens faire la course avec moi. » Nous fîmes la course ensemble et je le battis. Il ne m’en parla plus pendant un long moment jusqu’à oublier ce fait. Plus tard, lorsque je pris du poids et je forcis, je l’accompagnai une nouvelle fois dans un de ses voyages, puis il dit aux gens : « Avancez ! » Ils avancèrent, puis il me dit : « Viens faire la course avec moi. » Nous fîmes la course ensemble et cette fois, il me battit. Il ria en disant : « cette fois c’est la revanche (de la première course perdue). » Rapporté par Ahmad et Aboû Dawoûd et authentifié par Albâny.


La fidélité du Prophète(sallallahu alayhi wa sallam) envers son épouse Khadîja, qu’Allah l’agrée, se perpétua jusqu’à sa mort. D’après Anas qui dit : « Lorsque un cadeau était offert au Prophète, il disait : « Faites-le parvenir à cette femme, car elle était une amie de Khadîja. » Rapporté par Tabarâny et authentifié par Albâny.
On demanda au prophète quelle est la personne que tu aimes le plus, il répondit : « Aïcha. » qui était son épouse. Rapporté par Tirmidhy et authentifié par Albâny.


Enfin, le prophète(sallallahu alayhi wa sallam) n’a point omis d’évoquer l’importance de la mère qui est volontairement oubliée par les organisations internationales qui prétendent défendre les droits de la femme. En effet, ces organisations ne respectent nullement ce qui est relié à la mère et ne donne pas d’importance à l’éducation des enfants. Par contre, le Prophète , lorsqu’un homme lui demanda : « Quelle personne mérite ma bonne compagnie ? Il répondit : « Ta mère. » L’homme dit : « Et qui ensuite ? » Il dit : « Ta mère. » L’homme redit : « Et qui ensuite ? » Le prophète dit : « Ta mère. » L’homme réitéra : « Et qui ensuite ? » Le prophète dit : « Ton père. » Rapporté par Boukhâry et Mouslim. C’est ainsi que nous conclurons la description de l’attitude du prophète envers les femmes…


Et notre dernière invocation est la louange est à Allah, Seigneur de l’univers et que le salut d’Allah et sa bénédiction soit sur celui qui a véritablement respecté la femme, Muhammad, le prophète de la plus belle des religions, l’Islam…

 

 

  • Préparé par le bureau de rechercheDe Madar Al-Watan de riyad
  • Traduit par L’association Aux Sources de l’Islam
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