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« On ne connaît pas la vérité par les hommes, mais connais donc la vérité, et après tu connaîtras ceux qui la suivent. »


Ils disent que les croyants sont des gens qui ne sont pas assez au courant des dernières théories scientifiques et de surcroît naïfs, voire arriérés

Publié par convertistoislam - l'islam pour tous sur 17 Mai 2010, 14:56pm

Catégories : #REFUTATIONS ATHEISME

Ils disent que les croyants sont des gens qui ne sont pas assez au courant des dernières théories scientifiques et de surcroît naïfs, voire arriérés

(arguments d'intellectuelles divers)

Srî Aurobindo:

"
Selon le postulat matérialiste - ce n'est rien de plus qu'une hypothèse, car il n'a jamais été démontré - le développement de la matière non vivant a pour résultat, dans certaines conditions inconnues, un phénomène de vie inconsciente qui n'est, dans sa vrai nature, que l'action et la réaction d'une énergie matérielle ; et le développement de cette vie inconsciente, dans certaines conditions elles aussi inconnues, amène un phénomène de mental conscient qui n'est lui-même, dans sa vrai nature, qu'une action de l'énergie matérielle : la chose n'est pas démontrée, mais cela, prétend-on, n'a pas d'importance ; cela signifie simplement que nous n'en savons pas encore assez ; un jour nous saurons, lorsque la réaction physiologique nécessaire, que nous appelons intuition ou courant de raisonnement, aura été couronnée par une découverte qui, je suppose, s'effectuera dans un système nerveux constitué de façon appropriée et dans le cerveau aux circonvolutions plus riches d'un Galilé de la biologie ; alors cette grande et simple vérité sera démontrée comme bien d'autres dont se gaussait le plat bon sens de l'humanité. Mais la difficulté est que cela semble impossible à prouver. Même en ce qui concerne la vie, qui pose beaucoup moins de problème, la découverte de certaines conditions chimiques ou physiques et mécaniques dans lesquelles la vie peut-être incitée à apparaître prouvera, rien de plus, que ces conditions sont favorable ou nécessaires à la manifestation de la vie dans le corps - dans la nature des choses, de telles conditions doivent exister - mais non que la vie n'est pas un pouvoir nouveau et supérieur de la force d'être universelle. La liaison entre les réactions de la vie et les conditions et stimuli physiques prouve très clairement que la vie et la matière sont liées et que, comme c'est en fait nécessaire à leurs coexistence, ces deux énergies agissent l'une sur l'autre - connaissance très ancienne - mais cela n'élimine pas le fait que la réaction physique s'accompagne d'un élément qui semble avoir le caractère d'une excitation nerveuse et d'une conscience naissante ou contenue, et que cet élément n'est pas la même chose que la réaction qui l'accompagne.

Quand nous en venons au mental, nous voyons - comment pourrait-il en être autrement dans un mental incarné ? - une réaction, une interaction, une liaison, une correspondance si vous voulez ; mais aucun ensemble de correspondance ne peut démontrer comment une réaction physique peut-être convertie en, se ramener à, ou constituer finalement en elle-même une opération consciente, une perception, une émotion, un concept de pensée ; aucun ensemble de correspondance ne peut prouver que l'amour est un produit chimique, ou que la théorie des idées de Platon, l'Iliade d'Homer ou la conscience cosmique du yogi ne sont qu'une combinaisons de réaction physique, un complexe de transformations de la matière grise ou une merveille flamboyante de décharges électrique. Non seulement le bon sens et l'imagination rechignent devant ces théories (objection négligeable), non seulement la perception, la raison et l'intuition doivent être écartées pour laisser la place à une déduction forcée et trop étendue, mais il y a ici un abîme entre la chose à expliquer et la chose par laquelle on cherche à expliquer qui ne peut -être comblé, même si l'on admet des connexions nerveuse et des ponts psycho-physique. Et si le physicien révèle un certains nombre d'indications et espère un jour triompher de ces formidable difficultés, de l'autre côté s'accumule une masse de phénomènes psychiques qui noieront vraisemblablement cette théorie dans des eaux sans fond.

Le caractère insurmontable de ces objections toujours évidentes commence à être plus largement reconnu, mais puisque le passé conserve encore un poids considérable, il est nécessaire de les mettre en relief afin d'établir clairement la légitimité de la recherche d'hypothèse plus libérales qui n'essaient pas de réduire prématurément le problème de notre être à une simplicité mécanique..
."

Carl G. Jung:

"
Tout ce que j'ai appris m'a conduit pas à pas à une inébranlable conviction de l'existence de Dieu. Je ne crois qu'en ce que je sais. Et cela supprime le fait de croire. En conséquence, je ne prends pas Son existence pour une croyance ; - je sais qu'Il existe"

Frithjof Schuon:


"
Si tout a commencé par la matière et s'il n'y a pas d'Esprit, donc pas de Dieu, comment s'expliquer que les hommes aient pu croire fermement le contraire pendant des millénaires, et qu'ils aient même déployé un maximum d'intelligence à l'affirmer et un maximum d'héroïsme à le vivre? On ne saurait invoquer le progrès, car les incroyants de tous genres sont loin d'être supérieurs aux croyants et aux sages, et on ne voit nulle part un passage évolutif de ceux-ci à ceux-là ; les idées matérialistes se sont manifestées et répandues pour ainsi dire sous nos yeux -- dès le "siècle des lumières"-- sans qu'il soit possible de constater là une évolution dans le sens d'une ascension qualitative à la fois intellectuelle et morale, bien au contraire.

Ceux qui soutiennent l'argument évolutionniste d'un progrès intellectuel aiment à expliquer les idées religieuses et métaphysiques par des facteurs psychologiques inférieurs, tels que la peur de l'inconnu, l'espoir infantile d'un bonheur perpétuel, l'attachement à une imagerie devenue chère, l'évasion dans les rêves, le désir d'opprimer autrui à bon compte, et caetera; comment ne voit-on pas que de tels soupçons, présentés sans vergogne comme des faits démontrés, comportent des inconséquences et impossibilités psychologiques qui n'échappent à aucun observateur impartial? Si l'humanité a été stupide pendant des millénaires, on ne s'explique pas comment elle a pu cesser de l'être, d'autant que ce fut dans un laps de temps relativement très court; et on se l'explique d'autant moins quand on observe avec quelle intelligence et quel héroïsme elle a été stupide pendant si longtemps et avec quelle myopie philosophique et quelle décadence morale elle est devenue enfin "lucide" et "adulte
"."

"
Le succès du matérialisme athée s'explique en partie par le fait qu'il est une position extrême, et d'un extrémisme facile vu le monde glissant qui en est le cadre, et vu les éléments psychologiques auxquels il fait appel...".

Concernant la matière:
"
Dieu a créé «le ciel et la terre», c’est-à-dire l’univers entier, tout ce qui existe. Créer doit être pris ici dans un sens tout spirituel et spécial. La matière, la vie, l’esprit sont des formes de l’être ; c’est de l’être communiqué, donné par Dieu, lequel est la source de tout être. La création par Dieu n’est pas une sorte de fabrication matérielle: elle est un acte intérieur de Dieu, elle se passe dans la conscience divine. Il n’y a pas, sur ce point, de contradiction entre la science et la foi. La foi en la création n’est pas attachée à telle ou telle théorie cosmologique. C’est à la science qu’il appartient d’examiner librement des problèmes tels que l’âge de notre planète, la formation du système solaire, la genèse et l’évolution des espèces vivantes. Quels que soient les résultats atteints par la recherche scientifique, ces résultats ne peuvent aller contre notre foi. Celle-ci se borne à affirmer que Dieu est l’origine, le sens, et la fin de tout ce qui existe."




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