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« On ne connaît pas la vérité par les hommes, mais connais donc la vérité, et après tu connaîtras ceux qui la suivent. »


Premier préjugé : L'islam une religion qui ne s'adapte pas au progrès ?!

Publié par convertistoislam - l'islam pour tous sur 26 Juillet 2011, 16:03pm

Catégories : #LA RELIGION ISLAMIQUE

Premier préjugé

 

La législation islamique qui a été révélée à Muhammad il y a près de quatorze siècles serait devenue une entrave aux droits de l’homme car –disent-ils- elle est figée et n’évolue pas pour s’adapter aux progrès de la civilisation humaine, lesquels s’accompagnent de besoins nouveaux pour l’homme.

 

Réponse à ce préjugé 

 

solidariteasie2xo1.jpgL’Islam diffère des législations célestes antérieures qui s’en tenaient au domaine religieux, organisant seulement les rapports entre l’individu et son Seigneur. La Charia Islamique, quant à elle, est une législation complète dans ce sens qu’elle est à la fois religieuse et temporelle : religieuse parce qu’elle règle les rapports entre le Musulman et son Seigneur et Créateur ; temporelle parce qu’elle règle les rapports entre les membres de la société Musulmane et avec les autres peuples. Par ailleurs, les législations célestes antérieures étaient révélées pour une époque et un peuple donnés. Ainsi, le Judaïsme a été révélé à Moïse -paix sur lui- pour les fils d’Israël exclusivement ; il y a aussi le cas du Christianisme dont le message fut révélé à Jésus -paix sur lui- qui dit très clairement : “Je n’ai été envoyé qu’aux brebis égarées de la maison d’Israël[Mathieu (15/23)] Il dit également à ses douze apôtres qu’il choisit conformément au nombre des tribus juives : “Ne suivez pas le chemin des idolâtres et n’entrez pas dans les villes des Samaritains, vous ne devez vous rendre que chez les brebis égarées de la maison d’Israël[Mathieu (10/ 5 – 6)].

 

L’Islam en revanche s’adresse à toute l’humanité. Allah dit : ( Et nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde pour  l’univers. ) [Sourate 21, verset 107. ].

 

Aussi, celui qui étudie les prescriptions de la Charia, remarque qu’elle a deux volets.


Le premier volet  règle les rapports entre l’homme et son Seigneur tels que le dogme, la croyance, les actes d’adoration et les règles de succession. Les lois ici sont stables, il n’y pas lieu de faire la jurisprudence, ou de les modifier par ajout ou diminution, quels que soient le temps, le lieu les conditions. C’est ce qu’on appelle les croyances admises stables : la prière par exemple est composée des piliers et d’un nombre de rakaats stables, ainsi que la Zakât dont les taux sont aussi stables. De même pour les héritiers : ils sont connus et déterminés ainsi que la part qui revient à chacun d’eux, ainsi de suite en ce qui concerne les autres actes d’adoration.


Le deuxième volet règle les rapports entre les individus les uns envers les autres dans leurs affaires courantes et dans leurs relations avec les autres sociétés. Ici, les lois ont un caractère plus général afin qu’elles puissent être développées par la voie de la jurisprudence pour répondre aux intérêts de la société et de ses membres en tout temps et lieu et s’adapter aux progrès qui s’opèrent avec l’évolution des sociétés. Par exemple, le principe de la consultation est énoncé de manière générale dans la charia islamique. Il n’y pas de textes révélés à ce propos qui déterminent la manière d’appliquer et de concrétiser le principe de consultation, cela, afin de laisser le champ libre aux spécialistes de la jurisprudence qui tiennent compte de l’intérêt général de l’individu et de la société, selon les besoins et exigences du lieu et du moment. Il se peut que ce qui convient à ce siècle ne convienne pas forcement au suivant. C’est là encore une autre preuve de l’universalité de la charia islamique et de son adéquation à la société humaine en tout temps et lieu.

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