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« On ne connaît pas la vérité par les hommes, mais connais donc la vérité, et après tu connaîtras ceux qui la suivent. »


Son comportement avec ses proches

Publié par convertistoislam - l'islam pour tous sur 15 Mars 2016, 16:05pm

Son comportement avec ses proches

Quant à son comportement, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam, avec ses proches, il se
souciait toujours de leur prêter conseil.


Lorsque le verset suivant (sens du verset) : « Et avertis les gens qui te sont les plus
proches » (Coran 26/214), lui fut révélé, il escalada le mont Safa, et se mit à
interpeller les tribus de Qorayche, l'une après l'autre : « Ô, Banû Fihr ! Ô, Banû
'Adiyy ! », jusqu’à ce qu’ils se soient rassemblés tous chez lui ; même à ceux qui ne
le pouvaient pas, il envoyait des messagers pour les info rmer de quoi il s'agissait. Abû
Lahab vint alors, de même que tout Quraych. Le Prophète, Salla Allahou 'Alaihi wa
Sallam, leur dit alors :
- « Si je vous annonçais qu'il y a au pied de cette montagne des cavaliers qui
veulent vous attaquer, me croiriez-vous ? ».
- « Oui bien sûr… », répondirent-ils, « car tu n'as jamais menti ».
- « Eh bien ! Je vous avertis que vous êtes menacés d'un châtiment terrible ! ».
- « Que tu périsses ! », s'écria 'Abû Lahab, « Est-ce pour cela que tu nous as
rassemblés ? ».
C'est justement à cette occasion que fut révélée la parole d'Allah, exalté soit-Il : «
Que périssent les deux mains d’Abū-Lahab et que lui-même périsse. » (Coran
111/1), (Boukhari et Mouslim).

 


Le Prophète, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam, faisait preuve de tolérance avec ses
proches de même qu'avec quiconque lui portait préjudice.


A ce sujet, nous avons déjà évoqué ce qu’il fit avec son cousin Abû Sufiân ibn alHârith ibn 'Abd al-Muttalib et 'Abdallah ibn Abî Umayya à al-Abwâ’.
Quant à sa fille, Fâtima, qu'Allah soit satisfait d’elle, telle fut la manière dont il la
traitait, et que Aïcha, qu'Allah soit satisfait d’elle, décrivit dans le Hadith suivant :
« Je n'ai jamais vu une créature d’Allah qui ressemblait davantage au Messager
d’Allah, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam, au niveau de son allure, de son
comportement et de sa belle physionomie, que Fâtima. Quand il la voyait s'approcher,
il se levait, la prenait par la main, l'embrassait et la faisait asseoir à l'endroit où il était
assis. Elle faisait de même quand il venait vers elle : elle se levait, le prenait par la
main, l'embrassait et le faisait asseoir à l'endroit où elle était assise. » (Abou
Dawoud).


Vraiment, c’est exactement à eux que s’applique le proverbe : « Tel père, tel fils ».
Cependant, cet amour qu’éprouvait le Messager d’Allah, Salla Allahou 'Alaihi wa
Sallam, à l’égard de Fâtima, qu'Allah soit satisfait d’elle, ne l’aurait jamais incité à la
favoriser en lui octroyant ce à quoi elle n’avait pas droit.


A ce sujet, 'Ali ibn Abî Tâlib, qu'Allah soit satisfait de lui, dit qu’il entra un jour chez
Fâtima, qu'Allah soit satisfait d’elle, et, voyant que Hasan et Husayn pleuraient, il lui
demanda :
- « Qu’est ce qui les fait pleurer ainsi ? ».
Telle fut la réponse de la fille du Messager d’Allah, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam :
- « C’est la faim… » (Abou Dawoud).


L’on sait tous que les Qoraychites furent peinés par la condamnation de la femme de
la tribu des Banû Makhzûm qui avait volé. Usâma ibn Zayd, le bien aimé du
Messager d'Allah, intercéda en faveur de la femme auprès du Messager d'Allah, Salla
Allahou 'Alaihi wa Sallam. C’est là que le Messager d'Allah lui dit sa fameuse
parole :
- « Comment oses-tu intercéder quand il s'agit d'une des pénalités criminelles
édictées par Allah ?! ».
Ensuite, il se leva, prononça un discours puis dit :
- « Ô, gens ! Ceux qui vous ont précédés (les Juifs et les Chrétiens) n'ont
causé leur propre perte que lorsqu'ils laissèrent impuni le noble qui avait
volé tandis que le faible était châtié pour la même faute. Au nom de celui qui
détient l'âme de Muhammad en Sa Main, s'il advenait que Fâtima, la fille de
Muhammad, commît un vol, je lui couperais la main ».

 


Le Prophète, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam, pleurait quand quelqu’un de ses
proches mourait.


A cet égard, ‘Anas ibn Mâlik, qu'Allah soit satisfait de lui, a dit : « Le Prophète, Salla
Allahou 'Alaihi wa Sallam, entra dans la demeure où se trouvait son fils Ibrâhîm alors
que celui-ci exhalait son dernier soupir. Les yeux du Messager d’Allah, Salla Allahou
'Alaihi wa Sallam, étaient pleins de larmes. 'Abd al-Rahmân ibn 'Awf, qu'Allah soit
satisfait de lui, lui demanda alors :
- « Même toi, ô, Messager d’Allah, tu pleures ? ».
Le Messager d’Allah, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam, lui dit :
- « Ô, Ibn 'Awf ! C’est une miséricorde », puis, les yeux larmoyants à nouveau,
il poursuivit :
- « ‘Les larmes coulent des yeux, le cœur est meurtri de tristesse, mais malgré
cela, nous ne prononçons que ce qui plaît à notre Seigneur. Certes, nous

sommes affligés de devoir te quitter, ô, Ibrahîm !’ » (Boukhari et Mouslim).


‘Anas ibn Mâlik, qu'Allah soit satisfait de lui, narra également un autre hadith à ce
sujet. Il dit : « Nous assistâmes aux funérailles d'une des filles du Messager d’Allah,
Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam, c’était Umm Kulthûm. Il était assis sur le bord de la
tombe ». ‘Anas poursuivit : « et je vis les larmes couler de ses yeux. » (Boukhari)

.
A cet égard, Usâma ibn Zayd, qu'Allah soit satisfait de lui et de son père, narra un
autre hadith. Selon lui : « La fille du Prophète, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam,
envoya quelqu’un dire à son père :
- 'Mon fils est à l’agonie, viens donc nous tenir compagnie.'
Il lui envoya quelqu’un lui présenter son salut et dire :
- « Ce qu'Allah a pris Lui appartient et c’est à Lui qu’appartient ce
qu’Il a donné. Tout chez Lui est lié à un terme assigné à l’avance.
Qu'elle fasse donc preuve de patience en espérant la rétribution
d'Allah ».
Elle l'appela de nouveau, l’adjurant avec insistance de venir auprès d’elle. Il se leva
alors en compagnie de Sa’d ibn Ubâda, de Mu’âdh ibn Djabal, de 'Ubay ibn Ka’b, de
Zayd ibn Thâbit et d’autres, qu'Allah soit satisfait d'eux. On leva le petit, agonisant,
vers le Prophète, Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam, qui le mit sur ses genoux alors que
l'âme de celui-ci commençait à s'agiter. Le Messager d'Allah, Salla Allahou ‘Alaihi
wa Sallam, versa de chaudes larmes. Sa'd dit alors :
- « Ô Messager d'Allah ! Qu’est-ce donc que cela ? ».
Il lui répondit :
- « Cela est une miséricorde qu'Allah a placée dans le cœur de Ses
serviteurs ; Allah, en fait, n'accorde Sa miséricorde qu'à ceux de Ses
serviteurs qui font preuve de compassion. » (Boukhari et Moslim).
Quant à Abû Hurayra, qu'Allah soit satisfait de lui, il narra à ce sujet le hadith
suivant : « Lorsque le Prophète, Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam, se rendit sur la
tombe de sa mère, il pleura et provoqua les pleurs de tous ceux qui l'entouraient. Il dit
alors :
- « J'ai demandé à mon Seigneur la permission d'implorer Son pardon pour
elle, mais Il ne me l'a pas permis. Je Lui ai demandé la permission de me
rendre sur sa tombe et Il me l'a permis. Rendez-vous donc sur les tombes,
elles vous rappelleront la mort. » (Mouslim).

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