La première gazette
de périodicité régulière, la Nieuwe Tydinghen, bimensuelle, paraît à Anvers en 1605. En 1609, les premières gazettes hebdomadaires paraissent à Augsbourg et à Strasbourg. Le premier hebdomadaire
français, fondé par Théophraste Renaudot, fut publié à Paris le 30 mai 1631 sous le patronyme de la Gazette, protégé de Richelieu. Renaudot écrivait « La gazette…ne ment pas, même quand
elle rapporte quelque fausse nouvelle qui lui a été donnée pour véritable ».
Sur l'initiative de Jean Baptiste Colbert, en 1665, débute la presse littéraire, avec le Journal des savants, destiné à diriger la vie intellectuelle. A son arrivée Napoléon Bonaparte eu comme premier soucis de soumettre la presse. Il a été rapporté que Napoléon était conscient de son influence et s'efforça de l'utiliser au service de la propagande.
De 1815 à 1870 la presse française prit de l‘ampleur, les différents gouvernements, sensibles aux dangers qu'elle faisait peser sur le régime politique, cherchèrent alors à freiner son développement et à la contrôler par tous les moyens. La presse, de par son influence politique directe et son action sur l'opinion, fut un des facteurs essentiels du progrès des idées libérales à cette époque. La puissance de celle-ci à ce moment est démontrée par le fait qu'elle provoqua en 1830 l'apparition de la Monarchie.
De la fin du XIXè siècle au début du XXè, le journal devint un produit de consommation courante et on se rendait alors bien compte de la puissance politique de la presse comme dans les affaires de Panama ou Dreyfus. En 1914, la Première Guerre Mondiale éclate et la presse joua un rôle important avec sa puissance de propagande. La censure fut immédiatement appliquée et l'information sur les opérations militaires était contrôlée par l'armée. On constate aussi dans l'entre deux guerre un accroissement rapide de l'audience de la radio après l'appariation en 1921, à l'initiative du général Ferrié, du premier "journal parlé" dont les essais et la diffusion se firent à partir de la tour Eiffel. Vient ensuite s'ajouter à la liste, la télévision. Ce nouveau média apparaît en France en 1931 avec René Barthélemy qui fait la première démonstration publique de son système de télévision à 180 lignes et en 1937 lors de l'Exposition internationale, à Paris, on verra naître le premier reportage télévisé en direct. En 1954, 1% des ménages possèdent un téléviseur, ils sont 13% en 1959, 62% en 1968 et 99% en possède un de nos jours. En 1968, Issu du réseau militaire Arpanet vient s'ajouter à la liste des medias : Internet.
Le grand danger qu'il existe de nos jours, pas seulement avec les medias cités plus haut, mais aussi avec tous les
dérivés de divertissement comme les livres, les magazine, les films, les dessins animés, le théâtre, la publicité, etc… est que tous ces facteurs d'information se trouvent intégralement
contaminés, empoisonnés par les mensonges, pollués par les rumeurs, les déformations, les distorsions, et les manipulations. Ces médias sont utilisés comme des drogues nous empoisonnant l'esprit,
nous intoxiquant, nous polluant le cerveau, tentant d’injecter dans notre inconscient des idées et des concepts qui ne sont pas les nôtres. Ce bourrage de crâne qui ne date pas d'hier comme on a
pu le constater plus haut a des conséquences grave, seulement la plupart des gens sont infectés et ne peuvent plus réagir, ils sont devenus comme des moutons qui lorsque le troupeau va à gauche,
vont à gauche et lorsque qu'il va à droite, partent à droite. Croyants, passifs et ahuris, tel est l'enchaînement progressif d'écouter et de regarder les medias. Quoi qu’on en dise, on croit aux
medias, on croit à leurs rôles de source informative neutre, un chrétien croit plus aux medias qu'en sa bible et certains musulmans en arrivent aussi à ce stade de foi. Les médias permettent de
convaincre et d’influencer, ils sont devenus le quatrième pouvoir pouvant diriger le monde, plus puissant qu'un royaume, qu'un gouvernement, ou qu'une juridiction. Le devoir de neutralité
journalistique n'existe pas et n'a jamais existé car les chefs de rédaction ou autres supérieurs décident de l’orientation à suivre. Ils laisseront toujours échapper quelques qualificatifs
dénonciateurs, ou, à l’inverse, lors de certaines affaires, se montreront beaucoup plus silencieux qu’ils n’auraient dû l’être.
Au niveau pédagogique, la télévision avec ses programmes et ses dérivés telles que les cassettes de dessins animés constitue une entrave à l’éducation. Prenons l'exemple d'une cassette de dessins animés (wall disney) sans citer de nom ! L'histoire est belle, le dessin très bien fait, peut être même une larme à l'œil à la fin de la mésaventure, bref, une cassette innocente tout à fait conçue pour un enfant innocent. Seulement ! Du début jusqu'à la fin, l'enfant se trouve en compagnie de Satan et de ses fidèles qui lui embellissent la musique à ses oreilles, Allah dit : ( Et, parmi les hommes, il est (quelqu’un) qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d’Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant ) [Sourate 31 Verset 6]. Ibn Massoud répondit à une question sur les plaisants discours en disant : « C’est le chant et rien que lui » et le répéta trois fois (Ibn Kathîr). Ibn Abbas, Ibn Omar et Jâbir ibn Abdoullah qui furent des compagnons de premier plan dirent la même chose et affirmèrent que les plaisants discours n’étaient autre que le chant. Abou Mâlik Al Ach'ari (qu'Allah l'agrée) rapporte que le Prophète (paix et bénédictions d’Allah sur lui) a dit : « Il y aura dans ma nation des gens qui se permettront l’usage de la soie, de l’alcool, et des instruments musicaux. » [Hadith rapporté par Al-Bokhari]. Nous ne parlerons pas non plus de l'histoire d'amour soi-disant "innocente" parce que dans tous ces dessins animés produits par des non-musulmans il faut qu'il y est aventure, suspens, fiction, etc… mais aussi et absolument l'amour. Et le vice dans ce passage d'amour est qu'il est raconté d'une façon à changer les mœurs; prenons l'exemple dans le dessin animé d'un beau jeune homme qui aime une jolie jeune fille seulement le père de celle-ci lui interdit catégoriquement de rencontrer les hommes. Alors déjà l'image du père se retrouve salie par ce refus autoritaire. L'histoire continue et voilà qu'une nuit de pleine lune, le jeune homme décide d'enlacer la jeune femme qui se trouve au premier étage, il escalade donc le mur pour atteindre la fenêtre, mais fait un bruit qui réveille le méchant papa et tout de suite il chasse cet homme. L'enfant va réagir exactement comme le réalisateur a voulu qu'il réagisse et ceci par les effets sonores et aussi par le sens dont l'histoire est tournée. La musique, la mixité, la fornication, le mensonge, le vol, le racisme, le polythéisme deviendront bientôt normal au fur et à mesure que l'enfant grandira avec ces dessins animés et ces émissions télévisées pour les jeunes qui sont basées sur les mêmes critères.
Et si nous parlions des films ! En regardant vraiment la face cachée et vicieuse du film en général ! Le réalisateur essaye toujours au travers de son œuvre de passer un message. S'il est
raciste, il fera en sorte qu'à la fin du film le téléspectateur soit raciste. S'il est chrétien ou juif, il fera en sorte que le téléspectateur aime le christianisme ou le judaïsme. S'il est
athée, laïc où polythéiste, il essaiera de la même façon d'ancrer dans l'esprit des gens sa croyance. En résumé, peu importe la tendance qu'il défend, l'important c'est qu'il puisse influencer,
modifier, changer les décisions et les pensées du public.
Malheureusement les reportages et les débats sont fondés sur les mêmes bases. Par exemple les débats organisés, le public au fond, les interactions entre animateurs et les individus, les messages SMS, les appels téléphoniques ou les témoignages dans la rue (micros trottoirs) au cour de l'émission sont habilement camouflées en déclaration citoyenne et se contentent de véhiculer un conformisme préfabriqué par un rédacteur en chef. De la même façon que l’animateur est bridé par sa rédaction, les réactions du public sont soigneusement contrôlées.
Certains faits historiques sont aussi démentis, inventés, cachés, mais les gens croient à ces informations parce qu'elles sont répétées constamment et vont dans le même sens que ce qu'ils ont appris à l'école. Bravo bourrage de crâne réussi !
Les publicités aussi, sont conçues sur le même système de bourrage de crâne, elles sont répétées sans cesse jusqu'à faire aimer le produit présenté. Le sociologue Edgar Morin a écrit que l‘action publicitaire « consiste à transformer le produit en stupéfiant mineur et à lui inoculer la substance droguante, de façon que son "achat consommation" procure immédiatement l‘"euphorie soulagement", et à long terme l‘asservissement. Si le message publicitaire atteint la forme et la formulation optimales, il doit à la fois euphoriser et troubler, donner l‘avant-goût du plaisir et l‘appel du plaisir ».
"C'est toujours dans un cadre distrayant que les films ont été conçus" diront ceux qui les regardent, d'autres diront que les informations sont indispensables afin de s'instruire du monde extérieur, d'autres diront que les débats et reportages doivent être visualisés afin de comprendre les problèmes extérieurs etc … essayant toujours par ses paroles de se justifier et de convaincre les autres, obéissant ainsi à leurs diables et à leurs passions. Allah dit : ( Et n'obéis pas à celui dont Nous avons rendu le coeur inattentif à Notre Rappel, qui poursuit sa passion et dont le comportement est outrancier. ) [Sourate 18 la caverne, verset 28].
Satan entraîne toujours les gens petit à petit pour finalement les entraîner totalement dans son gouffre. Allah dit : (ne suivez point les pas du Diable car il est vraiment pour vous, un ennemi déclaré. Il ne vous commande que le mal et la turpitude ) [Sourate la vache 2, verset : 168,169]. Le déroulement des étapes est pratiquement toujours le même, Satan fait rentrer la télévision, ensuite la parabole, lorsqu'il y a des femmes on baisse le regard obéissant par là au verset suivant : (Dis aux croyants de baisser leurs regards ) [Sourate 24 la lumière, verset : 30], lorsqu'il y a de la musique on baisse le son et les émissions sont attentivement sélectionnées, bref on possède donc une télévision "licite". Seulement, avec le jeux de Satan, on finit par ne plus baisser le regard sauf lorsqu'il y a des scènes d'amour chaudes et lorsque les femmes sont dévêtues. Le fait de baisser le son lorsqu'il y a de la musique devient de plus en plus lourd, parce que dans un film par exemple, la musique est présente du début à la fin, alors on ne peut pas comprendre l'histoire si à tout instant on enlève le son, finalement on décide de laisser la musique, c'est pas grave, nous suggère Satan, on fera les stirfars à la fin du film. On finit par se retrouver dans les abîmes de Satan qui nous y entraîna pas à pas. Les émissions et les films finissent par ne plus être triés et on se retrouve à regarder des films où le polythéisme majeur est accepté, à rigoler sur des scènes qui insultent l'islam, etc…et le clou du spectacle c'est qu'il faut avoir des principes diront-ils, les films x ne rentrerons jamais à la maison ! Encore une arme du diable, qui veut par ce principe faire oublier le reste. Et petit à petit, et Satan en a connaissance, cela jouera un rôle important sur notre islam vécut quotidiennement. Ayant veillé tard la nuit devant la télévision on se retrouvera à ne plus pouvoir se lever pour la prière de fajr. Une superbe émission à lieu et l'ikama salat a commencé, il faut faire un choix, laisser l'émission et partir faire la prière ou regarder l'émission et prier à la fin de celle-ci, après tout, nous chuchotera Satan, l'important c'est de faire la prière, regardons l'émission et ensuite on priera. Les pensées du musulman se retrouvent contaminés et comme un cancer généralisé, la télévision ne mettra que quelques années pour détruire ce que l'islam a construit.
L’un des désastres de ces medias, dans le sens où elle se dit proche de la réalité, du quotidien, et au service du citoyen et de l’état, c’est
l’utilisation abusive de certains termes. On a vu que les medias, a force du bourrage de crâne arrivait à dénaturer un mot, comme par exemple à une certaine époque les termes "intégriste",
"extrémiste" étaient employés pour designer les musulmans qui appliquent leur religion, ainsi que ceux qui commettais des actes de terrorisme. Ces expressions revenaient souvent, englobaient tout
les arabes (musulman ou non) et étaient à la mode. Aujourd'hui, chez les arabes, le mot "irhabe" est devenu courant et est employé pour designer le terrorisme, alors que le vrai sens du terme
"terrorisme" est "fassade" et que "irhabe" veut dire effrayant, terrifiant. La nouvelle mode en occident, actuellement, est le terme terroriste ou religion de terroristes qui est employé pour
designer les musulmans ou l'islam.
Les medias sont capable aussi d'altérer une discipline majeure à un pays. Si on compare l'Arabie Saoudite actuelle avec seulement dix ans en arrière, on s'apercevra de sa dépravation et de sa dégradation des mœurs qui continu jusqu'aujourd'hui. On peut dire que la télévision et la parabole sont responsables à 95% de ces dégâts et que les Etats-Unis ont réussi à coloniser l'Arabie Saoudite par écran interposé.
La télé se contente de transmettre les informations qu’elle reçoit, souvent sans aucun contrôle d’authenticité. Le traitement de l’information par la télévision peut parfois être catastrophique, et on ne compte plus les reportages de journal télévisé qui ne vérifient pas leur sources, divulguant des informations erronées, bénéfiques pour certains, désastreuses pour d’autres. La télé en influençant les hommes est en train de polluer l’histoire. En agissant sur la réflexion des citoyens, elle modifie les pensées, influence les décisions, et peut par conséquence modifier la donnée sur des questions politiques. Depuis longtemps la télé ne ce soucie plus des souhaits du téléspectateur, sauf bien sur quand il s’agit de divertissement. Ce qui, au fil du temps l’a amenée à pratiquer une désinformation quotidienne, ne se préoccupant pas de savoir si elle avait raison ou tord, puisque « Tout mensonge répété suffisamment, prend valeur de vérité ». Patrick Poivre d‘Arvor a un jour convenu du sens de sa mission en disant : «Nous sommes là pour donner une image lisse du monde».
Les modes anciens de lutte par l'information évoluent. Les arts de l'illusion deviennent bien plus raffinés que des pratiques de censure ou des slogans. Il s'établit de nouvelles frontières entre le visible et le crédible. Les régimes totalitaires parvenaient à occulter des réalités notoires : l'existence de camps, le rôle de Trotsky en 1917, des désastres connus de milliers de gens, en effaçant toute trace. Mais le pluralisme des informations ou la surabondance des images ne garantissent pas que le visible soit le réel ou du moins tout le réel.
Une rumeur va plus vite qu'une information vérifiée, en 1964, deux destroyers déclarent avoir été attaqués dans le golfe du Tonkin par des torpilles nord-vietnamiennes. Aussitôt, la télévision, la presse en font une affaire nationale. Crient à l’humiliation. Réclament des représailles. Le président Lyndon B. Johnson prend prétexte de ces attaques pour lancer des bombardements de représailles contre le Nord-Vietnam. Il réclame du Congrès une résolution qui va lui permettre, dans les faits, d’engager l’armée américaine. La guerre du Vietnam commençait ainsi, qui ne devait s’achever - par une défaite - qu’en 1975. On apprendra plus tard, de la bouche même des équipages des deux destroyers, que l’attaque dans le golfe du Tonkin était une pure invention...
On ne s’étendra pas sur les mensonges de la guerre du Golfe en 1991, largement analysés et demeurés dans les mémoires comme des paradigmes du bourrage de crâne moderne. Des informations constamment répétées - comme « L’Irak, quatrième armée du monde », « le pillage des couveuses de la maternité de Koweït », « la ligne défensive inexpugnable », « les frappes chirurgicales », « l’efficacité des Patriotes », etc. - se révélèrent totalement fausses.
Le 20 février 2002, le New York Times dévoilait le plus pharamineux projet de manipulation des esprits. Pour conduire la « guerre de l’information », le Pentagone, obéissant à des consignes de M. Rumsfeld et du sous-secrétaire d’Etat à la défense, M. Douglas Feith, avait créé secrètement et placé sous la direction d’un général de l’armée de l’air, Simon Worden, un ténébreux Office de l’influence stratégique (OIS), avec pour mission de diffuser de fausses informations servant la cause des Etats-Unis. L’OIS était autorisé à pratiquer la désinformation, en particulier à l’égard des médias étrangers. Le quotidien new-yorkais précisait que l’OIS avait passé un contrat de 100 000 dollars par mois avec un cabinet de communication, Rendon Group, déjà employé en 1990 dans la préparation de la guerre du Golfe et qui avait mis au point la fausse déclaration de l’« infirmière » koweïtienne affirmant avoir vu les soldats irakiens piller la maternité de l’hôpital de Koweït et « arracher les nourrissons des couveuses et les tuer sans pitié en les jetant par terre ».Ce témoignage avait été décisif pour convaincre les membres du Congrès de voter en faveur de la guerre...
Officiellement dissous après les révélations de la presse, l’OIS est certainement demeuré actif. Comment expliquer sinon quelques-unes des plus grossières manipulations de la récente guerre d’Irak ? En particulier l’énorme mensonge concernant la spectaculaire libération de la soldate Jessica Lynch.
Jessica Lynch faisait partie des dix soldats américains capturés par les forces irakiennes. Tombée dans une embuscade le 23 mars, elle avait résisté jusqu’à la fin, tirant sur ses attaquants jusqu’à épuiser ses munitions. Elle fut finalement blessée par balle, poignardée, ficelée et conduite dans un hôpital en territoire ennemi, à Nassiriya. Là, elle fut battue et maltraitée par un officier irakien. Une semaine plus tard, des unités d’élite américaines parvenaient à la libérer au cours d’une opération surprise. Malgré la résistance des gardes irakiens, les commandos parvinrent à pénétrer dans l’hôpital, à s’emparer de Jessica et à la ramener en hélicoptère au Koweït.
Le soir même, le président Bush annonça à la nation, depuis la Maison Blanche, la libération de Jessica Lynch. Huit jours plus tard, le Pentagone remettait aux médias une bande vidéo tournée pendant l’exploit avec des scènes dignes des meilleurs films de guerre.
Mais le conflit d’Irak s’acheva le 9 avril, et un certain nombre de journalistes - en particulier ceux du Los Angeles Times, du Toronto Star, d’El País et de la chaîne BBC World - se rendirent à Nassiriya pour vérifier la version du Pentagone sur la libération de Jessica. Selon leur enquête auprès des médecins irakiens qui avaient soigné la jeune fille - et confirmée par les docteurs américains l’ayant auscultée après sa délivrance -, les blessures de Jessica (une jambe et un bras fracturés, une cheville déboîtée) n’étaient pas dues à des tirs d’armes à feu, mais simplement provoquées par l’accident du camion dans lequel elle voyageait... Elle n’avait pas non plus été maltraitée. Au contraire, les médecins avaient tout fait pour bien la soigner : « Elle avait perdu beaucoup de sang, a raconté le docteur Saad Abdul Razak, et nous avons dû lui faire une transfusion. Heureusement des membres de ma famille ont le même groupe sanguin qu’elle : O positif. Et nous avons pu obtenir du sang en quantité suffisante. Son pouls battait à 140 quand elle est arrivée ici. Je pense que nous lui avons sauvé la vie. »
En assumant des risques insensés, ces médecins tentèrent de prendre contact avec l’armée américaine pour lui restituer Jessica. Deux jours avant l’intervention des commandos spéciaux, ils avaient même conduit en ambulance leur patiente à proximité des lignes américaines. Mais les Américains ouvrirent le feu sur eux et faillirent tuer leur propre héroïne...
L’arrivée avant le lever du jour, le 2 avril, des commandos spéciaux équipés d’une impressionnante panoplie d’armes sophistiquées surprit le personnel de l’hôpital. Depuis deux jours, les médecins avaient informé les forces américaines que l’armée irakienne s’était retirée et que Jessica les attendait...
Le docteur Anmar Ouday a raconté la scène à John Kampfner de la BBC : « C’était comme dans un film de Hollywood. Il n’y avait aucun soldat irakien, mais les forces spéciales américaines faisaient usage de leurs armes. Ils tiraient à blanc et on entendait des explosions. Ils criaient : "Go ! Go ! Go !" L’attaque contre l’hôpital, c’était une sorte de show, ou un film d’action avec Sylvester Stallone. »
Les scènes furent enregistrées avec une caméra à vision nocturne par un ancien assistant de Ridley Scott dans le film La Chute du faucon noir (2001). Selon Robert Scheer, du Los Angeles Times, ces images furent ensuite envoyées, pour montage, au commandement central de l’armée américaine, au Qatar, et une fois supervisées par le Pentagone, diffusées dans le monde entier.
L’histoire de la libération de Jessica Lynch restera dans les annales de la propagande de guerre. Aux Etats-Unis, elle sera peut-être considérée comme le moment le plus héroïque de ce conflit. Même s’il est prouvé qu’il s’agit d’une invention aussi fausse que les « armes de destruction massive » détenues par M. Saddam Hussein ou que les liens entre l’ancien régime irakien et Al-Qaida.
Ivres de pouvoir, M. Bush et son entourage ont trompé les citoyens américains et l’opinion publique mondiale. Leurs mensonges constituent, selon le professeur Paul Krugman, « le pire scandale de l’histoire politique des Etats-Unis, pire que le Watergate, pire que l’Irangate ».
On ne parlera pas non plus du charnier de Timisoara, une autre grande supercherie médiatique. Ces médias sont présent aujourd’hui sur pratiquement toute la totalité de la surface terrestre, et ont le pouvoir de contrôler toutes les tendances, qu’elles soient politiques ou culturelles, de les étouffer si il le faut, ou bien de les encenser quand cela leurs semble profitable parce que l'intérêt corrompt l'intelligence, pervertit la raison et engendre toute la mauvaise foi requise pour se satisfaire pleinement.
Une question fut posée au cheikh Abd al-Aziz ibn Baz (qu'Allah lui fasse miséricorde) : Comment juger la vision des images télévisées, des films pornographiques diffusés par vidéo et l’installation d’une antenne parabolique chez soi ?
Le cheikh répondit qu'il est très dangereux de regarder la télévision. Et recommanda qu’on ne la regarde pas et qu’on évite de s’installer devant la télé. Mais si le spectateur est assez fort pour en profiter sans en subir les mauvais effets, rien ne devrait l’empêcher d’écouter les bons programmes et d’exclure les mauvais comme les chansons, les mauvaises pièces de théâtre et ce qui est nuisible à l’auditeur. Il arrive le plus souvent que les bons et les mauvais programmes se mélangent. C’est pourquoi il recommanda la non installation de la télé dans les foyers et son boycott parce que ses bons et ses mauvais éléments sont mélangés et parce que l’âme est encline à regarder les choses étranges. Il ne s’agit pas seulement d’écouter, la simple écoute (d’un élément) étant moins dangereuse. Mais en plus de l’écoute, le spectateur est imprégné par ce qu’il voit, l’écoute et la vision entraînant une adhésion plus forte. La vidéo est pire. Ceci est surtout vrai quand il est utilisé comme support pour diffuser les films pornographiques que les gens se transmettent. Que Dieu nous en protège ! Les effets néfastes de ces films sont énormes et il faut s’en méfier. Si on se veut raisonnable, on doit détruire tous les films pornographiques que l’on découvre ou les effacer pour enregistrer dessus des éléments utiles afin que les cassettes servent à quelque chose de salutaire. L’antenne parabolique est encore pire et l’on doit s’en méfier et ne pas l’introduire dans les foyers musulmans.