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« On ne connaît pas la vérité par les hommes, mais connais donc la vérité, et après tu connaîtras ceux qui la suivent. »


Qui croire ?!

Publié par convertistoislam - l'islam pour tous sur 19 Avril 2013, 20:34pm

Qui croire ?!

« Le fait de reconnaître l’existence d’un Créateur ne me pose plus de soucis. J’avoue même que cela me semble maintenant une évidence irréfutable. Cependant, les philosophes divergent sur le sens de la vie. Certains d’entre eux, contrairement à vous, nient le fait qu’elle en ait un. Qui croire ? »

 

Quiconque admet la nécessité d’un Créateur et s’arrête, ne serait-ce qu’un instant, sur la perfection de Sa création Lui reconnaît immédiatement certaines caractéristiques. Parmi elles, le fait qu’Il soit Puissant et Sage. A l’échelle humaine, personne n’accepte l’idée qu’un sage puisse agir sans raison ni objectif. Il est donc inconcevable que Celui qui détient la sagesse suprême ait créé l’homme afin que celui-ci erre sans but à la surface de la terre. Maintenant, même s’il apparaît clairement que notre vie a un sens, la question reste entière. Comment le découvrir ? L’expérimentation scientifique et la raison humaine sont-elles suffisantes pour y parvenir ? Essayons d’y réfléchir sérieusement quelques instants.

 

 

La raison humaine est source de progrès

La raison est cette faculté qui permet à l’homme, par le biais des expériences qu’il réalise, de tirer des conclusions sur l’univers qui l’entoure et, s’il en tient compte, d’en tirer avantage. Ainsi, lorsque bébé apprend à marcher, on le voit tâtonner, chuter, s’accrocher au canapé ou s’aider en s’appuyant sur les marches de l’escalier. En expérimentant le monde qui l’entoure, il tire des conclusions qui l’aident à mettre celui-ci à son service. Les exemples de ce genre sont innombrables et, du fait de se tenir debout à celui de marcher sur la lune, c’est la même règle qui prévaut. L’homme à cette faculté qui lui permet, par le biais de l’expérimentation, de tirer des conclusions et d’agir en fonction de ce qu’il considère être dans son intérêt.

 

La raison humaine est limitée

D’un autre côté, la raison ne peut pas guider l’homme dans un domaine qu’il n’a pas expérimenté. Ainsi, bien qu’il soit doté de cette faculté lui permettant de connaître et de juger, il n’est pas à l’abri d’utiliser le monde qui l’entoure en se faisant du mal à lui-même. Par exemple, un enfant attiré par le feu - qu’il voit pour la première fois - y mettra sa main sans l’ombre d’une hésitation. Ignorant des conséquences de son acte, il ne tiendra alors compte que de son envie d’assouvir sa curiosité et il se brûlera. Bien qu’il soit doté de raison, elle ne lui sera d’aucune utilité à ce moment précis car des informations lui manquent pour statuer avec discernement. Il en va de même pour l’homme en général et quel que soit le domaine dans lequel il évolue. Nous retiendrons ici que le champ d’action de la raison est limité. Au-delà de ce que l’homme à déjà expérimenté, elle n’est pas en mesure de le guider dans ses choix.

 

Utiliser la raison humaine hors de son champ d’action est une source d’égarement intellectuel

Si tu réunis plusieurs personnes autour d’un sujet qu’elles ne maîtrisent pas, elles n’ont d’autre choix que celui d’émettre des conjectures en se basant sur ce qu’elles connaissent déjà. L’histoire qui suit illustre très bien ce qui vient d’être dit. On a placé un éléphant dans une pièce très sombre. Ensuite, on a fait entrer cinq personnes que l’on a disposées respectivement comme suit : l’une devant la trompe, l’autre devant la queue, la troisième devant une patte, la quatrième face à l’oreille droite et la dernière au niveau de la défense gauche. On a demandé à chacune d’entre elles de toucher l’animal puis, après les avoir fait sortir de la pièce, de décrire ce à quoi il ressemblait. La première a dit que c’était un animal long, épais, en forme de tube et souple ; la seconde à prétendu qu’il était relativement court et fin ; la troisième à nié en bloc les affirmations des deux précédentes et a dit qu’en fait, c’était une sorte de colonne, rigide et solidement ancrée dans le sol ; la quatrième a décrit une forme plate fixée on ne sait trop comment à on ne sait pas vraiment quoi tandis que la cinquième à rapporté avoir senti une forme osseuse, lisse et pointue n’ayant rien à voir avec un être vivant. En fait, ils ont tous décrit fidèlement ce qui leur a été donné de constater par le biais du toucher. Cependant, leur connaissance partielle les a induits en erreur. Ils ignorent la réalité de cet animal qu’ils croient pourtant connaître et quiconque s’appuiera sur leurs définitions sera, lui aussi, induit en erreur.

 

Le sens de la vie n’est pas accessible par l’expérience et hors de portée de la raison

Bien que l’homme ait la faculté d’apprendre de ses expériences, de nombreux sujets restent obscurs à ses yeux. Qu’y a-t-il après la mort ? Pourquoi suis-je sur terre ? Ma vie a-t-elle un sens ? Les questions de ce genre n’ont épargné aucune personne saine d’esprit. Et pour cause. D’une part, on ne peut acquérir ce type d’information par l’expérience humaine de notre vivant. D’autre part, ceux qui sont morts ne reviennent pas nous informer de ce qu’ils ont trouvé. Bien entendu, on trouvera toujours ici et là des gens imbus de leurs personnes qui émettent des hypothèses à ce sujet et en font des livres pompeux. Mais quelle est la valeur réelle de leurs paroles sans fin sur le sens de la vie ? Lorsqu’ils émettent des conjectures à son sujet, les philosophes athées sont semblables aux personnes que nous venons de décrire face à l’éléphant. Sauf qu’eux, ils tergiversent en connaissance de cause. Comment pourraient-ils prétendre connaître et enseigner aux autres le sens de la vie alors qu’ils ignorent eux-mêmes ses tenants et ses aboutissants ? Un mort serait-il venu les en informer ? En effet, seul un voyageur aguerri peut t’indiquer le bon chemin avec certitude. Quant à celui qui se contente d’émettre des hypothèses au sujet de routes qu’il n’a pas réellement parcourues, bien malheureux qui le suivra. Et bien malheureux qui le prendra pour guide.

 

La révélation divine est une nécessité

Ici apparaît le besoin qu’éprouve l’humanité d’être informée par son Créateur du sens de l’existence. Incapable d’acquérir d’elle-même cette donnée vitale, elle en a pourtant besoin afin de vivre en conformité avec ce pourquoi elle a été créée et connaître une vie apaisée. A défaut de détenir cette information, l’homme est voué à errer sans but à la surface de la terre. Et c’est, comme nous l’avons vu plus haut, contraire à ce qu’il convient à la raison saine d’accepter au sujet d’un Créateur Puissant et Sage.

 

 *  *  *

 

Bien que la raison humaine soit une source de progrès, son champ d’action est limité à ce qui est expérimentale par l’homme. De ce fait, elle n’aura jamais accès d’elle-même au sens de la vie et restera dans l’incapacité – aussi brillante soit-elle – de guider l’humanité à ce sujet. Voilà pourquoi les philosophes divergent et tournent en rond depuis qu’ils existent. Quant au Créateur de cette raison humaine, parfaitement bien informé des limites de Ses créatures, Il ne les a pas laissées à l’abandon. Il a choisi des hommes et les a chargés de transmettre à l’humanité ces informations qu’elle ne pouvait acquérir d’elle-même. Quel est le sens de la vie ? Pourquoi avons-nous été créés ? Qu’y a-t-il après la mort ? Et bien d’autres éclaircissements au sujet des questions restées, pour le commun des mortels, sans réponse. Ces hommes sont ceux que les croyants des différentes religions reconnaissent comme prophètes et messagers. A part eux, aucune personne honnête ne peut prétendre informer l’humanité du sens de se sa présence ici.

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