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« On ne connaît pas la vérité par les hommes, mais connais donc la vérité, et après tu connaîtras ceux qui la suivent. »


Mêlons-nous de ce qui nous regardent ! ...

Publié par convertistoislam - l'islam pour tous sur 9 Juillet 2010, 15:50pm

Catégories : #LE BON COMPORTEMENT

explication d'un hadith

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D’après Abû Hurayrah – qu’Allâh l’agrée -, il dit : « Le Messager d’Allâh –sallâ-llâhu ‘alayhi wa sallam- a dit :

 

 

« .مِنْ حُسْنِ إِسْلَامِ الْمَرْءِ تَرْكُهُ مَا لَا يَعْنِيهِ »

 

« min husni islâmi-lmar i tarkuhu mâ lâ ya’nîhi »

 

« Fais partie du bel Islâm d’une personne que de délaisser ce qui ne la regarde pas. » » [1]

 

L’explication (ach-charh) du noble Chaykh Muhammad Ibnu Sâlih Al-‘Uthaymîn -rahimahu-llâh- :

 

L’Islâm d’une personne [signifie] sa soumission (istislâmihi) à Allâh ‘azza wa djalla extérieure (zâhir) et intérieure (bâtin).


Celle intérieure, signifie la soumission du serviteur à son Seigneur par sa bonne croyance (‘aqidah) et par la réforme (ish) de son coeur, cela, pour qu’il soit un croyant avec tout ce que la Foi (îmân) impose (implique) d’après le hadîth de Djibrîl [cité] précédemment.


La soumission extérieure (istislâm zâhir) est la réforme (ish) de ses actes apparents, comme ses paroles avec sa langue (lisânih) ou ses actes avec ses membres (djawârih) et en Islâm, les gens sont évidemment très différents [dans leurs actions], de même qu’ils le sont dans leurs allures (ichkâl) et leurs aspects (suwar) ; parmi eux, il y a le grand, le petit, le gros (corpulent) ou autre que cela, ainsi que le laid et le beau ; ils sont visiblement très différents.


Et de la même façon, ils sont différents dans leur islâmité à Allâh ‘azza wa djalla.

D’ailleurs, Allâh a dit dans Son Livre :

 

(On ne peut comparer cependant celui d’entre vous qui a donné ses biens et combattu avant la conquête... ces derniers sont plus hauts en hiérarchie que ceux qui ont dépensé et ont combattu après. Or, à chacun, Allâh a promis la plus belle récompense, ...)

(Coran : 57 Le Fer /10)

 

Donc, si les gens sont différents dans leur Islâm, parmi ce qui [aide] à accroître le bel Islâm d’une personne, c’est le délaissement de ce qui ne la regarde et concerne pas dans sa religion et dans sa vie d’ici-bas.


Ainsi, si la personne musulmane veut que son Islâm soit excellent qu’elle délaisse donc ce qui ne la regarde pas.


Par exemple : S’il y a un acte et que tu hésites à l’accomplir ou non, regardes s’il fait partie de tes affaires religieuses et matérielles importantes (hâmmah). [Si cela s’avère important,] accomplis-le sinon délaisses-le, le salut (as-salâmah) est plus sain (sauf /aslam).


De même, ne te mêles pas des affaires des gens, si cela ne te concerne pas [car] c’est le contraire de ce que font certaines personnes de nos jours afin d’être au courant de la réputation (a’râd) des gens et de leurs situations (conditions /ahwâlihim).


[Unetelle,] trouve deux personnes qui parlent, elle essaye de s’approcher d’eux afin d’écouter ce qu’ils disent. [Egalement,] elle trouve une personne qui vient de quelque part, tu la vois s’enquérir, voir, s’empresser [auprès] de la personne elle-même et lui dire : « D’où viens-tu ? Que t’a dis untel ? Que lui as-tu répondu ? » ou d’autres [propos] similaires au sujet d’affaires qui ne la concernent pas et ne lui étant pas importantes.


[Par conséquent,] les affaires qui ne te regardes pas, abandonnes-les car cela fait partie de ton bel Islâm et aussi [dans ce délaissement,] se trouve un repos (râhah) pour l’homme.


Donc, le fait que l’homme ne se préoccupe que de lui-même, signifie le repos mais quant à [son] intéressement aux situations des gens, il s’accablera alors d’une extrême fatigue, beaucoup de bien (khayr) lui échappera sans rien pouvoir profiter [de cela].


Quant à toi, fais en sorte que ta persévérance (da- bak) et ta préoccupation (hammak) soient celles de ta [propre] personne. Examines [plutôt] ce qui t’est profitable), fais-le et ce qui t’est inutile, délaisses-le [car il] ne fais pas partie de ton bel Islâm (husn islâmik) que de rechercher des choses qui ne te concernes pas.


En outre, si nous adoptons [cette conduite] et que l’homme commence à s’occuper de lui-même en ne s’intéressant pas à autrui, il obtiendra alors, beaucoup de bien (khayr).


Et pour ce qui est de certaines personnes, tu les trouves [entrain de] se tracasser (machghûl) par les affaires (chu ûn) d’autrui dans lesquelles, il n’y a aucune utilité (fâ idah), elles perdent alors leurs temps, tourmentent leur cœur, dispersent leurs pensées et un énorme avantage (bien /masâlih) passera à leur actif.


[Aussi,] tu trouves un homme déterminé (da ûb) qui ne se soucie que de lui même et de ce qui le regarde, tu constates [alors] qu’il y a [un bon] résultat [dû à ce comportement] (yantadj), qu’il [en] tire bénéfice (yathmur), qu’il parvient [à cela] (yahsul) et qu’il se trouve [dans un état] d’apaisement du cœur et du corps.


Et c’est pourquoi, ce hadîth est énuméré parmi les recueils des paroles du Prophète -sallâ-llâhu ‘alayhi wa sallam-.


Si tu veux accomplir un acte ou le délaisser, regardes [au préalable] s’il te concerne ou non ; s’il ne te concerne pas, délaisses-le et délivres-en toi, et s’il te concerne, alors, consacres toi à lui selon [son temps].


En toute circonstance, tout homme est raisonnable (‘âqil), comme dans le hadîth précédent :

 

« …الْكَيِّسُ مَنْ دَانَ نَفْسَهُ وَعَمِلَ لِمَا بَعْدَ الْمَوْتِ »

 

« al-kayyisu man dâna nafsahu wa ‘amila limâ ba’da-lmawt… »

 

« Le doué de raison est celui qui dompte (corrige) son âme et qui œuvre pour ce qui [l’attend] après la mort. » » [2]

 

Tout homme raisonnable doit veiller à oeuvrer pour ce qu’il y a après la mort (l’Au-delà) et à se remettre en question par rapport à ses oeuvres.

 

Et c’est Allâh qui couronne de succès [qui Il veut].

 

___________________

[1] : Rapporté par Tirmidhî (2317) et d’autres qui dit qu’il est « hasan/bon ». Il a été rendu « sahîh/authentique » par l'Imâm Al-Albânî -rahimahu-llâh- dans « sahîhu-ldjâmi’ » sous le numéro 5911. Voir « riyâdu-ssâlihîn – Le Jardin des Vertueux » avec la vérification de Chaykh Al-Albânî –rahimahu-llâh- aux éditions « al-maktabu-lislâmî » : Page 76, hadîth n°68 du chapitre [5] : « al-murâqabah ».

 

[2] : Rapporté par At-Tirmidhî (2459) et d'autres qui dit qu’il est « hasan/bon » mais il a été rendu « da’îf/faible » par l'Imâm Al-Albânî -rahimahu-llâh- dans « da’îfu-ldjâmi’ » sous le numéro 4305. Voir « riyâdu-ssâlihîn – Le Jardin des Vertueux » avec la vérification de Chaykh Al-Albânî –rahimahu-llâh- aux éditions « al-maktabu-lislâmî » : Page 76, hadîth n°67 du chapitre [5] : « al-murâqabah ».

 

Traduction effectuée par une sœur –qu’Allâh la récompense pour ce travail-. Revue et corrigé par MUKHLISÛN.


Source de l’article

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