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« On ne connaît pas la vérité par les hommes, mais connais donc la vérité, et après tu connaîtras ceux qui la suivent. »


Neuvième annulation : Celui qui croit au fait que certaines personnes peuvent sortir de la législation de Mouhammad

Publié par convertistoislam - l'islam pour tous sur 19 Janvier 2012, 05:00am

Catégories : #SCIENCES ISLAMIQUES

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Le sheikh Mouhammad ibnou 'Abdil Wahhâb a dit :

"La neuvième [annulation] : Celui qui croit au fait que certaines personnes peuvent sortir de la législation de Mohammad (صلى الله عليه و سلم), de la même manière qu’al Khadir pouvait sortir de la législation de Moûssâ (عليه السلام), est un mécréant"





Explication de Sheikh Al Fawzan :

Neuvième annulation : Croire que certains ont le droit de sortir de la Shari’ah comme l’a fait Al-Khidr de la révélation de Moussa (عليه السلام).


Le Prophète a été envoyé à toute l’humanité sans exception :

Il n’y a pas de doute qu’Allah (سبحانه وتعالى) a envoyé le Prophète (صلى الله عليه و سلم) à toute l’humanité, aux arabes et aux non arabes, aux gens du Livre et à ceux qui n’avaient pas reçu de livre, aux jinns et aux hommes. Et c’est là une des caractéristiques spécifiques du Prophète (صلى الله عليه و سلم).

A tous les hommes :

En effet, selon Jâbir Ibn ‘Abdillah (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Les prophètes avant moi furent envoyés à des peuples en particulier, alors que moi j’ai été envoyé à toute l’humanité. » (rapporté par Al Boukhari et Mouslim)

De plus Allah (عز وجل) a dit : « Et Nous ne t'avons envoyé qu'en tant qu'annonciateur et avertisseur pour toute l'humanité. Mais la plupart des gens ne savent pas. » (Sourate Saba, verset 28) Et Il (تعالى) a dit : « Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu'ils trouvent écrit (mentionné) chez eux dans la Thora et l'Evangile. Il leur ordonne le convenable, leur défend le blâmable, leur rend licite les bonnes choses, leur interdit les mauvaises, et leur ôte le fardeau et les jougs qui étaient sur eux. Ceux qui croiront en lui, le soutiendront, lui porteront secours et suivront la lumière descendue avec lui ; ceux-là seront les gagnants. 158. Dis : "Ô hommes ! Je suis pour vous tous le Messager d’Allah, à Qui appartient la royauté des cieux et de la terre. Pas de divinité à part Lui. Il donne la vie et Il donne la mort. Croyez donc en Allah, en Son messager, le Prophète illettré qui croit en Allah et en Ses paroles. Et suivez-le afin que vous soyez bien guidés". » (Sourate Al A’raf, verset 157 et 158)


Les juifs et les chrétiens ont donc reçu l’obligation de suivre le Prophète (صلى الله عليه و سلم). D’ailleurs, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Par Celui qui détient mon âme dans Sa main, il n’y a pas un juif ou un chrétien qui n’ait entendu parler de moi sans avoir cru en mon message, qui ne soit parmi les gens de l’Enfer. » (rapporté par Mouslim)

Un jour, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a vu dans les mains de 'Oumar Ibnoul Khattab (رضي الله عنه) des pages de la Torah. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) l’a réprimé pour cela et lui a dit : « Ô fils de Khattab, si mon frère (le Prophète Moussa) était encore en vie aujourd’hui, il n’aurait d’autre choix que de me suivre. » ‘Oumar Ibnoul Khattab (رضي الله عنه) a répondu : « Je suis satisfait d’Allah comme Seigneur, je suis satisfait de l’Islam comme religion, et je suis satisfait de toi Mouhammed (صلى الله عليه و سلم), comme prophète et messager. » (rapporté par Ahmed et d’autres)
Ainsi, ce hadith est une preuve que, même si les Livres précédents n’avaient pas été falsifiés, nous n’aurions pas le droit de les suivre aujourd’hui.

Les prophètes ont pris l’engagement envers Allah (سبحانه وتعالى) que si le Prophète (صلى الله عليه و سلم) était envoyé alors que l’un d’eux était encore vivant, ils n’auraient pas d’autre choix que de le suivre. En effet, Allah (عز وجل) a dit : « Et lorsqu’Allah prit cet engagement des prophètes : "Chaque fois que Je vous accorderai un Livre et de la Sagesse, et qu'ensuite un messager vous viendra confirmer ce qui est avec vous, vous devez croire en lui, et vous devrez lui porter secours. "Il leur dit : "Consentez-vous et acceptez-vous Mon pacte à cette condition ?" - "Nous consentons", dirent-ils. "Soyez-en donc témoins, dit Allah. Et Me voici, avec vous, parmi les témoins. 82. Quiconque ensuite tournera le dos... alors ce sont eux qui seront les pervers". 83. Désirent-ils une autre religion que celle d’Allah, alors que se soumet à Lui, bon gré, malgré, tout ce qui existe dans les cieux et sur terre, et que c'est vers Lui qu'ils seront ramenés ? » (Sourate Ali ‘Imran, verset 81 à 83)

Donc, la preuve est claire concernant le fait que le message du Prophète (صلى الله عليه و سلم), s’adresse à toute l’humanité et qu’il abroge toute religion précédente.


A tous les jinns :

Le cheykh mentionne ensuite les versets montrant que même les jinns doivent se soumettre à la législation de Mohammed (صلى الله عليه و سلم).
Allah (تعالى) a dit : « (Rappelle-toi) lorsque Nous dirigeâmes vers toi une troupe de jinns pour qu'ils écoutent le Coran. Quand ils assistèrent [à sa lecture] ils dirent : "Ecoutez attentivement"... Puis, quand ce fut terminé, ils retournèrent à leur peuple en avertisseurs. 30. Ils dirent : "Ô notre peuple ! Nous venons d'entendre un Livre qui a été descendu après Moussa, confirmant ce qui l'a précédé. Il guide vers la vérité et vers un chemin droit. 31. Ô notre peuple ! Répondez au prédicateur d’Allah et croyez en lui. Il [Allah] vous pardonnera une partie de vos péchés et vous protégera contre un châtiment douloureux. 32. Et quiconque ne répond pas au prédicateur d’Allah ne saura échapper au pouvoir [d’Allah] sur terre. Et il n'aura pas de protecteurs en dehors de Lui. Ceux- là sont dans un égarement évident. » (Sourate Al Ahqaf, verset 29 à 32)
Et Il (تعالى) a dit également : « Dis : "Il m'a été révélé qu'un groupe de djinns prêtèrent l'oreille, puis dirent : "Nous avons certes entendu une Lecture [le Coran] merveilleuse. » (Sourate Al Jinns, verset 1)
La sourate Al Jinn, dans sa totalité, évoque le fait que le message du Prophète (صلى الله عليه و سلم) est général pour les hommes et les jinns.


Par conséquent, quiconque pense qu’il est permis à quelqu’un de sortir de la chari'a du Prophète (صلى الله عليه و سلم), a démenti ce que nous venons de voir.



L’argument du récit d’Al Khidr avec le Prophète Moussa (عليه السلام) :

Le récit d’Al Khidr :

Celui qui prend comme argument le récit d’Al Khidr avec le Prophète Moussa (عليه السلام), est un faux argument. Il faut connaître ce récit comme Allah l’a révélé dans le Coran à la sourate Al Kahf. Moussa (عليه السلام) se leva pour s’adresser à son peuple, puis on lui demanda : « Y a-t-il quelqu’un de plus savant que toi sur cette terre ? » Et Moussa (عليه السلام) a répondu : « Non. » Alors, Allah lui révéla que si, il y avait un serviteur plus savant que lui en un endroit précis. Moussa (عليه السلام) a donc voulu trouver ce serviteur afin d’apprendre la science auprès de lui.

Allah (تعالى) a dit : « (Rappelle-toi) quand Moïse dit à son valet : "Je n'arrêterai pas avant d'avoir atteint le confluent des deux mers, même si je dois marcher de longues années". 61. Puis, lorsque tous deux eurent atteint le confluent, ils oublièrent leur poisson qui prit alors librement son chemin dans la mer. 62. Puis, lorsque tous deux eurent dépassé [cet endroit,] il dit à son valet : "Apporte-nous notre déjeuner : nous avons rencontré de la fatigue dans notre présent voyage". 63. [Le valet lui] dit : "Quand nous avons pris refuge près du rocher, vois-tu, j'ai oublié le poisson - le Diable seul m'a fait oublier de (te) le rappeler - et il a curieusement pris son chemin dans la mer". 64. [Moïse] dit : "Voilà ce que nous cherchions". Puis, ils retournèrent sur leurs pas, suivant leurs traces. 65. Ils trouvèrent l'un de Nos serviteurs à qui Nous avions donné une grâce, de Notre part, et à qui Nous avions enseigné une science émanant de Nous. 66. Moïse lui dit : "Puis-je suivre, à la condition que tu m'apprennes de ce qu'on t'a appris concernant une bonne direction ?". 67. [L'autre] dit : "Vraiment, tu ne pourras jamais être patient avec moi. 68. Comment endurerais-tu sur des choses que tu n'embrasses pas par ta connaissance ?". 69. [Moïse] lui dit : "Si Dieu veut, tu me trouvera patient ; et je ne désobéirai à aucun de tes ordres". 70. "Si tu me suis, dit [l'autre] ne m'interroge sur rien tant que je ne t'en aurai pas fait mention". 71. Alors les deux partirent. Et après qu'ils furent montés sur un bateau, l'homme y fit une brèche. [Moïse] lui dit : "Est-ce pour noyer ses occupants que tu l'as ébréché ? Tu as commis, certes, une chose monstrueuse !". 72. [L'autre] répondit : "N'ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie ?". 73. "Ne t'en prend pas à moi, dit [Moïse] pour un oubli de ma part ; et ne m'impose pas de grande difficulté dans mon affaire". 74. Puis, ils partirent tous deux; et quand ils eurent rencontré un enfant, [l'homme] le tua. Alors [Moïse] lui dit : "As-tu tué un être innocent, qui n'a tué personne ? Tu as commis certes, une chose affreuse !" 75. [L'autre] lui dit : "Ne t'ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie ?" 76. "Si, après cela, je t'interroge sur quoi que ce soit, dit [Moïse,] alors ne m'accompagne plus. Tu seras alors excusé de te séparer de moi". 77. Ils partirent donc tous deux ; et quand ils furent arrivés à un village habité, ils demandèrent à manger à ses habitants ; mais ceux-ci refusèrent de leur donner l'hospitalité. Ensuite, ils y trouvèrent un mur sur le point de s'écrouler. L'homme le redressa. Alors [Moïse] lui dit : "Si tu voulais, tu aurais bien pu réclamer pour cela un salaire". 78. "Ceci [marque] la séparation entre toi et moi, dit [l'homme,] Je vais t'apprendre l'interprétation de ce que tu n'as pu supporter avec patience. 79. Pour ce qui est du bateau, il appartenait à des pauvres gens qui travaillaient en mer. Je voulais donc le rendre défectueux, car il y avait derrière eux un roi qui saisissait de force tout bateau. 80. Quant au garçon, ses père et mère étaient des croyants; nous avons craint qu'il ne leur imposât la rébellion et la mécréance. 81. Nous avons donc voulu que leur Seigneur leur accordât en échange un autre plus pur et plus affectueux. 82. Et quant au mur, il appartenait à deux garçons orphelins de la ville, et il y avait dessous un trésor à eux ; et leur père était un homme vertueux. Ton Seigneur a donc voulu que tous deux atteignent leur maturité et qu'ils extraient, [eux- mêmes] leur trésor, par une miséricorde de ton Seigneur. Je ne l'ai d'ailleurs pas fait de mon propre chef. Voilà l'interprétation de ce que tu n'as pas pu endurer avec patience". » (Sourate Al Kahf, verset 60 à 82)


Qui était Al Khidr ?

1- Est-ce un prophète ou un homme pieux ?
Les savants ont divergé sur cette question. Ceux qui penchent pour la thèse du prophète s’appuient sur le fait qu’il faisait des miracles. En effet, il a dit : « Je ne l'ai d'ailleurs pas fait de mon propre chef » : Cette parole montre que cette science que détenait Khidr provenait d’Allah (تعالى). Or, il n’y a que les prophètes qui peuvent accomplir des miracles.
Quant à ceux qui prétendent qu’Al Khidr était un wali (homme pieux), ils disent que les choses qu’il a faites ne sont autres que des Kalimat (prodiges qu’Allah permet à certains hommes pieux).

2- Est-il vivant ou mort actuellement ?
Les preuves concernant cette question, nous montre qu’Al Khidr est mort. En effet, Allah (سبحانه وتعالى) a dit : « Et Nous n'avons attribué l'immortalité à nul homme avant toi. Est-ce que si tu meurs, toi, ils seront, eux éternels ? » (Sourate Al Anbiya, verset 34)
De plus, en admettant qu’Al Khidr ne soit pas mort, il serait obligé de se soumettre à la législation du Prophète Mouhammed (صلى الله عليه و سلم) au même titre que tous les hommes. Car le message du Prophète (صلى الله عليه و سلم) concerne toute l’humanité, contrairement au message de Moussa (عليه السلام) qui avait été envoyé à un peuple en particulier. Or, il n’a jamais été relaté que Khidr était venu voir le Prophète (صلى الله عليه و سلم) ou qu’il s’était converti à l’Islam, ce qui prouve à nouveau qu’il soit mort.
Quant à ceux qui prétendent qu’Al Khidr serait encore vivant, ils n’ont avec eux aucun argument clair.

3- Pourquoi Al Khidr n’a-t-il pas suivi Moussa (عليه السلام) qui était le Prophète ?
La principale raison est que le message de Moussa (عليه السلام) n’est pas général mais spécifique à son peuple : les fils d’Israël. Ainsi, on ne peut même pas dire qu’Al Khidr soit sorti de la Chari'a de Moussa (عليه السلام), car il ne faisait même pas partie de son peuple.



Les différentes façons de sortir de la chari'a du Prophète (صلى الله عليه و سلم) :

Certaines catégories font partie du koufr qui fait sortir de l’Islam, et d’autres sont des égarements qui ne font pas forcément sortir de l’Islam.
Celui qui sort de la chari'a, ou d’une partie de la chari'a, en prétendant que cela est halal (licite), est un kâfir. Alors que celui qui sort de la chari'a sans prétendre que c’est halal, est un égaré, mais il ne sort pas de l’Islam.

1- Les soufiyas :
Parmi ceux qui pensent que certaines personnes peuvent sortir de la chari'a du Prophète (صلى الله عليه و سلم) comme Al Khidr avec Moussa (عليه السلام), il y a les soufiyas parmi les extrémistes. Ces derniers, pensent qu’une fois le plus haut degré atteint, ils n’ont plus besoin de se limiter à la chari'a. Ils peuvent donc faire tout ce qui est haram (interdit), et ne sont plus obligés de faire ce qui est obligatoire. […] Cependant, personne ne peut sortir de la chari'a quel que soit le degré qu’il ait pu atteindre. En réalité, ce qu’ils prétendent est l’opposé de la réalité, car plus une personne augmente en science et plus son obéissance envers le Prophète (صلى الله عليه و سلم) augmente également.

Toutes ces explications nous permettent d’expliquer la parole du Cheykh Mohammed Ibn ‘AbdelWahhab : quiconque croit qu’il est permis de sortir de la chari'a du Prophète (صلى الله عليه و سلم) est un apostat qui a quitté la religion de l’Islam, car il a mécru au Coran et en la sounnah. […]

2- Les laïques :
La position des laïques est un point qui est impliqué dans cette annulation de l’Islam. Ceux-là disent qu’il faut séparer l’état et la religion, donc que tout ce qui concerne les adorations c’est pour la mosquée, alors que tout ce qui concerne la politique, l’économie et autre n’a rien à voir avec la religion du Prophète (صلى الله عليه و سلم). Ils pensent que dans ce domaine, c’est aux gens de faire leurs propres lois.

3- Les théologiens :
Parmi ceux qui ont également une partie dans le fait de sortir de la législation du Prophète (صلى الله عليه و سلم), il y a ceux qu’on appelle les théologiens, ceux qui sont savants dans « ‘Ilmou kalam » (la philosophie). Ceux-là, se basent sur la raison pour essayer de connaître Allah et ne prennent pas des textes du Coran et de la Sounnah qui, selon eux, ne sont pas des preuves sûres. Alors, on pourrait leur demander : Comment cela se fait-il qu’Allah ait envoyé des prophètes et messagers si on peut comprendre tout, uniquement par la raison ? Ainsi, ils sortent de la chari'a du Prophète (صلى الله عليه و سلم) par ce qu’il y a de plus important : la croyance islamique.
Il est obligatoire pour le musulman de suivre le Coran et la sounnah dans tous les domaines de la vie, que ce soit dans les bonnes manières, dans la croyance, dans les règles concernant les interactions entre les hommes, etc. Le message du Prophète (صلى الله عليه و سلم) est un message complet qui est valable en tous lieux, toutes époques, pour tous les hommes et jusqu’à la fin des temps. En effet, Allah a dit : « Ceux qui ne croient pas au Rappel [le Coran] quand il leur parvient... alors que c'est un Livre puissant [inattaquable] ; 42. Le faux ne l'atteint [d'aucune part], ni par devant ni par derrière : c'est une révélation émanant d'un Sage, Digne de louange. » (Sourate Foussilat, verset 41 et 42)


 

4- Ceux qui prétendent que la chari'a n’est plus applicable aujourd’hui :
Ceux-là prétendent qu’il y a de nouvelles choses qui sont venues, qui n’existaient pas au temps du Prophète (صلى الله عليه و سلم), et qu’elles ne peuvent pas être expliquées par la chari'a. Cela signifie qu’ils considèrent la chari'a comme incomplète, et donc qu’elle ne provient pas de El Hakîm (Celui qui est sage), El Hamîd (Celui qui est digne de Louange). Or, celui qui est El Hakîm et El Hamîd, c’est Allah, et s’Il a établi ces règles et ces lois, c’est qu’elles sont capables d’être appliquées jusqu’à la fin des temps.
Ainsi, il n’y a pas de doute que ceux qui prétendent cela sont kouffar et font partie de la catégorie de gens qui sortent de la chari'a du Prophète (صلى الله عليه و سلم).
L’Imam Malik (رضي الله عنه), disait : « On ne pourra pas réformer la oumma à la fin des temps, excepté si on utilise les mêmes moyens qui ont été utilisés pour réformer les premiers de cette oumma. ». Or, ce que les sahabas ont utilisé pour réformer la ouma de l’époque était le Coran et la Sounnah.
Allah (سبحانه وتعالى) a dit : « Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J'agrée l'Islam comme religion pour vous. » (Sourate Al Ma-idah, verset 3)

5- Toute personne qui invente une adoration en pensant qu’elle est meilleure ou qu’elle peut la rapprocher d’Allah :
Ceci est également une façon de sortir de la chari'a du Prophète (صلى الله عليه و سلم), parce que celui qui agit ainsi pense qu’Allah (عز وجل) n’a pas amené une religion complète et qu’il faut donc inventer ce qui la complètera. Et même si cette personne ne le dit pas directement, son acte implique cela.


Mais, bien entendu, on ne va pas dire que ce que cela implique s’applique à toute personne qui pratique une bida'a, cela dépend des individus.
La mère des croyants, ‘Aïcha (رضي الله عنها) rapporte que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Quiconque innove dans notre religion ce qui n'en fait pas partie, (son acte d'innovation) sera rejeté. » (Rapporté par Al-Boukhâri et Mouslim)
Dans une autre version de Mouslim, il y a les termes : « Quiconque fait un acte non conforme à notre religion, son acte sera rejeté. »
Et selon Abou Najih al ‘Irbad Ibn Sâriya (رضي الله عنه) rapporte que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Gardez-vous des choses inventées, car toute choses inventées est bida'a (innovation), et toute bida'a est égarement. » (rapporté par Abou Dawoud et At-Tirmidhi)
Le cheykh précise que les innovations concernent uniquement le domaine des adorations et non pas ce qui inventé dans le domaine de la douniya.



Jugement selon les cas :

- Celui qui sort entièrement de la chari'a est kafir, et lorsque la chari'a du Prophète (صلى الله عليه و سلم) est venue, elle a abrogé toutes les autres chari'a antérieures.

- De même, celui qui prétend que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a été envoyé uniquement aux arabes, est un kâfir. Ceci est le cas de certains parmi les chrétiens qui reconnaissent que Mohammed (صلى الله عليه و سلم) était un Prophète, mais qu’il n’aurait été envoyé qu’aux arabes.

- Encore, celui qui prétend être un prophète après la venue de Mohammed (صلى الله عليه و سلم) est un kâfir, car Allah (عز وجل) a dit : « Mouhammad n'a jamais été le père de l'un de vos hommes, mais le messager d’Allah et le dernier des prophètes. Allah est Omniscient. » (Sourate Al Ahzab, verset 40) Et le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Il y aura après moi 30 faux prophètes. Chacun d’entre eux déclarera être un prophète, mais c’est moi le dernier des prophètes et il n’y a pas de prophète après moi. »  (rapporté par Ahmed, At-Tirmidhi, Abou Dawoud, Ibnou Majah et Al Hakim)


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