BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm
Oum al-Mu’minîn, Oum ’Abdallâh, ’Aisha (Radhiallâhu ’anha) a rapporté que le Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit :
« Celui qui apporte dans notre religion-ci une innovation qui est étrangère, on doit rejeter tout ce qu’il dit. » [Rapporté par al-Bukhârî et Muslim]
Dans une autre version de Muslim :
« Celui qui fait une chose en désaccord avec notre religion, on doit rejeter tout ce qu’il fait. »
1] Les savants ont dit au sujet de ce hadîth, qu’il était la balance des œuvres apparentes, et que le hadîth de ’Oumar Ibn
Khattâb : « Les actes ne valent que par leurs intentions » était la balance des actes intérieurs. Car pour l’acte il y a une
intention et il y a une manière : la manière est l’apparence de l’œuvre, et l’intention est l’œuvre cachée. Dans ce hadîth, il y a des leçons importantes, de sorte que quiconque apporte
en Islâm ce qui n’en fait pas partie, et bien son œuvre lui sera rejetée ; quand même il avait une bonne intention. On retient donc de ceci que l’ensemble des innovations apportées par
quiconque est à rejeté, quand bien même il était sincère dans son intention.
2] Quiconque accomplit un acte vertueux, sur une base légiférée, mais qu’il l’a accomplit d’une manière différente de celle qui lui a
été ordonnée, alors cet acte est rejeté en se basant sur la deuxième version de Muslim. Sur cette base, quiconque contracte une vente illicite, sa vente est nulle. Et quiconque accomplit une
prière surérogatoire qui n’a pas de base légiférée [dans la sounnah] et sans qu’elle soit prescrite, sa prière devient nulle. Quiconque jeûne le jour de « al-’Aîd », alors son jeûne
est nul...Car tout cela ne fait pas partie de ce qu’Allâh et Son Messager ont prescrit. Donc, tout ceci est nul et à rejeter. [Ar-Riyâdh an-Nadîyah fî Charh il-Arba’în an-Nawawiyyah de SHeikh Ibn ’Uthaymîn, p.49]