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« On ne connaît pas la vérité par les hommes, mais connais donc la vérité, et après tu connaîtras ceux qui la suivent. »


[Dossier] l'alcool en Islam, son jugement et ses conséquences dévastatrices sur l'individu et la société ...

Publié par convertistoislam - l'islam pour tous sur 11 Juin 2010, 17:43pm

Catégories : #ACTUALITES

Alcool: 40 000 morts chaque année en France !

 

Source : Académie nationale de Médecine

 

 

Pourquoi la consommation d'alcool est-elle interdite en islam?

 
L'alcool est aujourd'hui considéré dans certains pays comme étant en soi une « drogue douce ». Et pourtant, ses ravages sont terribles. Tant au niveau de la santé physique (cirrhoses, cancers) que de la santé mentale (addiction), les troubles qu'il cause sont là. Ses effets ne se limitent pas à l'individu, mais touchent la famille (violences conjugales, parentales) et la société (coups et blessures, meurtres, accidents de la route). Comment le musulman et la musulmane considèrent-ils l'alcool ? Qu’en dit l’islam ?

 

http://dc184.4shared.com/img/312952092/cc774134/accident-de-la-route-alcool-is.png?rnd=0.5503421208623959&sizeM=7

Les textes de la révélation ont strictement interdit la consommation d'alcool "Ô les croyants! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu'une abomination, oeuvre du Diable. écartez-vous en, afin que vous réussissiez."
[Le Coran, 5:90]


De toutes les choses que ces textes ont déclaré interdites, certaines sont tel qu'elles ne contiennent que ce qui est nocif à l'être humain (sur le plan physique, sur le plan spirituel, sur le plan mental, sur le plan familial, sur le plan social ou autre) ; d'autres choses sont telles qu'elles contiennent à la fois ce qui est utile et ce qui est nocif pour l'être humain, mais ce qui est nocif domine ce qui est utile ; les textes de la révélation les ont donc strictement interdites également. Ainsi en est-il de l'alcool, dont Dieu a explicitement dit qu'il contient ce qui est utile, mais aussi ce qui est nocif, mais ce qui est nocif domine (Coran 2/219) "Ils t’interrogent sur le vin et les jeux de hasard. Dis: «Dans les deux il y a un grand péché et quelques avantages pour les gens; mais dans les deux, le péché est plus grand que l’utilité». Et ils t’interrogent: «Que doit-on dépenser (en charité)?» Dis: «L’excédent de vos biens.» Ainsi, Allah vous explique Ses versets afin que vous méditiez" . L'alcool procure par exemple à l'organisme une sensation de chaleur et l'aide ainsi à supporter le froid, mais cet avantage n'est pas suffisant pour contrebalancer les ravages qu'il cause par ailleurs ; Dieu l'a donc strictement interdit. "Or, il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose alors qu’elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu’elle vous est mauvaise. C’est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas." (Coran 2/216). Un Compagnon habitant une région froide d'Arabie avait ainsi demandé au Prophète si les musulmans de cette région pouvaient absorber une boisson faite à partir du blé, qui les aidait à supporter le froid et les durs travaux. »

 - « Cette boisson cause-t-elle l'ivresse ?  S’enquit le Prophète.

 - Oui.

 - Eh bien vous devez vous en abstenir » (rapporté par Abû Dâoûd, n° 3683).

À l'aube de la venue de l'islam, les habitants de la péninsule arabique étaient depuis longtemps de grands amateurs d'alcool. L'alcool de raisin, de datte, de miel, de maïs, etc. y étaient fabriqués et consommés avec grand plaisir. Voulant détacher les musulmans de l'alcool, l'islam ne s'y prit pas de façon brutale. Les sources de l'islam communiquent croyances, conception de la vie et actes de culte ; pensée et sentiments ; éthique et valeurs ; règles de politesse et traditions ; droit et législation. Tous ces éléments sont constitutifs de la société musulmane. Le droit n'est – malgré son importance – qu'un élément parmi d'autres. Comment penser que, par le simple fait d'avoir émis quelques règles juridiques, nous aurons donné naissance à la société musulmane voulue ? Une législation seule ne forme pas un peuple : elle doit être appuyée par un changement de pensée et de sentiments. C'est bien pourquoi Jundub ibn Abdullâh raconte l'expérience vécue en la compagnie du Prophète : « Nous étions, jeunes hommes, auprès du Prophète. Nous apprîmes la foi avant d’apprendre le Coran [c’est-à-dire les règlements coraniques]. Puis nous apprîmes le Coran, ce qui fit augmenter notre foi » (rapporté par Ibn Mâja, n° 61).

 

Pédagogie divine concernant l'alcool

C'est pour la même raison que Aïcha, épouse du Prophète (sur lui la paix), raconte : « Parmi les premiers passages du Coran à avoir été révélés, il y a une sourate parmi les sourates mufassal, dans laquelle il est question du Paradis et de l’Enfer ; et puis, lorsque les hommes retournèrent vers l’islam, le licite et l’illicite furent révélés. Si dès le début Dieu avait révélé : « Ne buvez plus d’alcool », les hommes auraient dit : « Nous ne le délaisserons jamais ! ». Si dès le début Dieu avait révélé : « Ne commettez plus l'adultère ! », les hommes auraient dit : « Nous ne le délaisserons jamais ! »… » (Rapporté par al-Boukhâry, n° 4707).


Ce n’est qu’après ce long et profond travail sur les cœurs que la révélation s’est mise à édicter obligations et interdits, parmi lesquels l'interdiction de l'alcool. Et même ici, elle a encore choisi la voie du pragmatisme. En effet, le texte coranique, aujourd’hui encore, témoigne de la patiente progression et de la pédagogie qui furent les siennes dans la mise en place de l’interdiction : d'abord, il a été dit que l'alcool était source d'avantages et d'inconvénients et que ses inconvénients dominaient ses avantages (Coran 2/219) "Ils t’interrogent sur le vin et les jeux de hasard. Dis: «Dans les deux il y a un grand péché et quelques avantages pour les gens; mais dans les deux, le péché est plus grand que l’utilité». Et ils t’interrogent: «Que doit-on dépenser (en charité)?» Dis: «L’excédent de vos biens.» Ainsi, Allah vous explique Ses versets afin que vous méditiez" ; puis il a été dit qu'il est désormais interdit de se trouver en état d'ivresse au moment d'une des cinq prières quotidiennes (Coran 4/43) "Ô les croyants! N’approchez pas de la Salât alors que vous êtes ivres jusqu’à ce que vous compreniez ce que vous dites[...]" ; puis l'alcool a été définitivement interdit (Coran 5/90). Ce processus s'est étalé sur une période de plusieurs années.


Le monde entier reconnaît que l'alcoolisme est un fléau sanitaire, familial et social. Le monde entier reconnaît les ravages causés par cette « drogue ». Mais si l'islam a, au VIIème siècle, réussi à amener globalement les hommes de toute une terre – l'Arabie – à se défaire de leur alcoolisme, c'est à cause de deux particularités : un profond travail sur les cœurs et les esprits sans interdiction dans un premier temps, puis, dans un second temps, une interdiction progressive liée à la responsabilité devant Dieu. Et c'est ce qui fait la différence d'avec la tentative avortée des États-Unis avec la Prohibition dans les années 20 du XXème siècle.

 

Quelques règles que le musulman cherche à respecter à propos de l'alcool

 

1) Le musulman se préserve de tout alcool, quel que soit le produit à partir duquel celui-ci a été fabriqué : Le Prophète a dit : « Tout ce qui enivre est vin. Et tout vin est interdit » (rapporté par Mouslim, n° 2003). Un jour, questionné par un homme originaire du Yémen au sujet d'un alcool que les Yéménites fabriquaient à partir du maïs, le Prophète lui demanda : « Provoque-t-il l'ivresse ? – Oui, répondit l'homme. – Tout ce qui enivre est interdit » répondit le Prophète (rapporté par Mouslim, n° 2002).

2) Le musulman se préserve de consommer même en petite quantité ce qui n'enivre que lorsque consommé en grande quantité : On a beau dire qu'on ne boira qu'un petit verre, le premier verre en appelle un second, et chemin faisant, toute la bouteille y passe. C'est une des constantes de la nature humaine. Le Prophète a donc interdit de consommer même en une quantité faible au point de ne pas provoquer l'ivresse, ce qui provoque l'ivresse lorsque pris en plus grande quantité : « Ce qui provoque l'ivresse en grande quantité est interdit même en petite quantité » (rapporté par Abû Dâoûd, n° 3681). « Ce dont la (consommation d') un farq [= quelques litres] provoque l'ivresse, même la consommation de ce qui tient dans le creux de la main en est interdite » (rapporté par Abû Dâoûd, n° 3687, at-Tirmidhî, n° 1866).

Il faut préciser ici que certains illustres savants étaient d'avis que seul l'alcool de raisin est interdit en grande et en petite quantité ; quant aux autres alcools, ils sont interdits lorsqu'ils sont pris en quantité telle qu'elle provoque l'ivresse ; par contre, il n'est pas interdit d'en consommer en quantité tellement minime qu'elle ne provoque pas l'ivresse et à condition que ce soit pour une raison valable – davantage de force physique. Mais Ibn Rushd dit ceci : tous les savants sont unanimes à dire que l'alcool de raisin est interdit en grande comme en petite quantité ; or dire que l'alcool de raisin est interdit en grande comme en petite quantité, mais que l'alcool fait à partir d'autres produits est, lui, autorisé en petite quantité et interdit seulement en grande quantité, cela ne correspondrait pas à l'habitude du droit musulman, qui est de ne pas faire de différence entre deux choses semblables ["jam' bayn al-mutamâthilayn"] (Bidâyat ul-mujtahid, tome 2 p. 876). Shâh Waliyyullâh écrit qu'en fait l'avis de ces illustres savants des premiers temps est dû au fait que le Hadîth "Ce qui provoque l'ivresse en grande quantité est interdit même en petite quantité » n'était pas parvenu à certains Compagnons et à leurs élèves. "Ils sont donc excusables, écrit Shâh Waliyyullâh. Mais le Hadîth ayant été diffusé ensuite partout, quelqu'un n'a plus d'excuse aujourd'hui » (Hujjat ullâh il-bâligha, tome 2 pp. 509-510). D'ailleurs, au sein de l'école faisant cette différence entre alcool et alcool, la fatwa est donnée selon l'avis des savants disant que la consommation de tout alcool est interdite, même en petite quantité (avis de Muhammad ibn ul-Hassan).

3) Le musulman se préserve de faire le commerce de l'alcool et de favoriser sa consommation : Le Prophète a dit : « Dieu a interdit de vendre l'alcool, la bête non abattue rituellement (maytah), le porc et les idoles » (rapporté par al-Boukhâry, n° 2121, Mouslim, n° 1581, etc.). Le Prophète a également interdit que le musulman fabrique du vin, qu'il en transporte, qu'il le serve à boire à quelqu'un, etc. (extrait du Hadîth n° 1295 rapporté par at-Tirmidhî). Le musulman n'offre pas non plus d'alcool à quelqu'un. Persuadé qu'il s'agit de quelque chose de nocif, il ne peut offrir pareille chose à quelqu'un d'autre. « Ne pourrais-je pas en offrir à des juifs ? " demanda quelqu'un au Prophète. "Celui qui a interdit le vin a aussi interdit qu'on en offre aux juifs » (rapporté par al-Humaydî).

4) Le musulman ne s'assoit pas dans les assemblées de beuverie : Le Prophète a dit : « Celui qui croit en Dieu et au jour dernier, qu'il ne s'assoie pas à une table sur laquelle l'alcool est bu » (ad-Dârimî 2092, Ahmad 14241 ; voir aussi at-Tirmidhî 2801, Ahmad 126). Ibn Taymiyya écrit : « Il n'est pas permis à quelqu'un d'assister, de son plein gré, et sans qu'il y ait nécessité ("dharûra"), à des assemblées où l'on fait le mal », et de citer ensuite le Hadîth ci-dessus (Majmû' ul-fatâwâ 28/221).

5) Le musulman considère-t-il l'alcool comme étant impur rituellement ? La majorité des juristes considèrent en effet l'alcool comme étant rituellement impur (najâssa hissiyya), ce qui fait que la partie des vêtements ou du corps qui a été touchée par l'alcool doit être lavée avant que l'on puisse accomplir la prière (salât). Ils se fondent sur le verset qui dit de l'alcool qu'il est « rijs » (Coran 5/90), qu'ils traduisent par "impur rituellement » (Cf. Bidâyat ul-mujtahid, tome 1 p. 148).

Seuls Rabî'at ur-ra'y, al-Layth ibn Saad, al-Muzanî et quelques autres juristes pensent que l'alcool n'est pas impur rituellement (najâssa hissiyya) mais qu'il constitue une impureté sur le plan moral seulement (najâssa ma'nawiyya). C’est aussi l’avis de quelques grands savants contemporains comme Cheikh Ibn Baz ou Al-Albany.

6) Le musulman peut-il vendre du raisin à celui dont il sait qu'il en fera de l'alcool ? D'après ce qu’al-Haskafî a écrit comme principe d'après Abû Hanîfa : la règle, à propos de toute chose dont certaines utilisations sont licites et d'autres illicites, et dont on pense que l'acheteur va l'utiliser de façon illicite, est la suivante :

- s'il s'agit d'une chose qui est utilisable de cette façon illicite dans sa forme actuelle, alors il est interdit de la vendre à celui dont on est certain ou quasi certain qu'il va en faire une utilisation illicite ;

- par contre, s'il s'agit d'une chose qui ne peut être utilisée de façon illicite qu'après avoir été transformée par l'acheteur, alors il est seulement déconseillé (mak'rûh tanzîhan) de la vendre à celui dont on est certain ou quasi certain qu'il va la transformer et utiliser ensuite le produit obtenu de façon illicite.

Selon cet avis, il est interdit de vendre des armes à celui dont on est quasi certain qu'il va les utiliser pour voler et piller : on sait qu'il va en faire une utilisation illicite, et cette utilisation illicite se fait, avec les armes, tel qu'elles sont vendues. Par contre, il est seulement déconseillé de vendre du raisin à celui dont on pense qu'il va en faire du vin, car c'est après transformation en matière illicite ce qui était licite que l'acheteur va en faire une utilisation illicite.

Par contre, d'après les juristes Mâlik et Ahmad, il est interdit de vendre du raisin à celui dont on est certain ou quasi certain qu'il va en faire du vin (Zâd ul-ma'âd, tome 5 p. 763, Al-fiqh al-islâmî wa adillatuh, tome 5 p. 3458). Cette règle concerne le cas de l'acheteur potentiel dont on sait pertinemment qu'il va faire du vin du raisin qu'il achète. Cependant, si on ne savait pas et on le lui a vendu puis on découvre qu'il en a fait du vin, on n'a rien à se reprocher. On ne doit d'ailleurs pas devenir soupçonneux et demander à chaque acheteur potentiel ce qu'il compte faire du raisin qu'on vend.

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

   

 
Le Prophète Mohammed (paix et priére sur lui) a aussi dit à propos de l'alcool :
 "L'alcool est la mère de tous les vices et c'est le vice le plus honteux."
Dans Sounan Ibn-Majah, Volume 3, Livre des Intoxicants, Chapitre 30, Hadith No. 3371:

 
"
Tout ce qui peut intoxiquer en grande quantité est interdit en petite quantité." Il n'y a donc aucune excuse pour un "petit verre".
Dans Sounan Ibn-Majah, Volume 3, Livre des Intoxicants, Chapitre 30, Hadith No. 3392:

 "Non seulement ceux qui boivent de l'alcool sont maudits, ceux qui traitent avec de façon directe ou indirecte sont également maudits par Allah." Dans Sounan Ibn-Majah, Volume 3, Livre des Intoxicants, Chapitre 30, Hadith No. 3380:

Anas (qu'Allah soit satisfait de lui) rapporte que le Prophète Mohammed (paix sur lui) a dit: Allah a maudit dix personnes qui traitent avec l'alcool. Celui qui le distille, celui pour qui il est distillé, celui qui le boit, celui qui le transporte, celui chez qui il est transporté, celui qui le sert, celui qui le vend, celui qui profite de l'argent obtenu par sa vente, celui qui l'achète pour lui-même et celui qui l'achète pour quelqu'un d'autre."

et encore ...
 
 L'interdiction de l'alcool dans la Bible

La Bible interdit la consommation d'alcool dans les versets suivants:
a). "Raillerie dans le vin! Insolence dans la boisson! Qui s'y égare n'est pas sage." [Proverbes, 20:1]  

b). "Ne vous enivrez pas de vin."[éphésiens, 5:18] 

 les dégats causés par l'alcool sur l'individu et la société

cette jeune femme n'avais pas bu, par contre le conducteur qui arrivait en face, lui étais ivre ...

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 L'alcool exerce une influence sur les mécanismes inhibiteurs du cerveau

Dans le cerveau humain se trouve un centre de l'inhibition qui retient une personne de faire des choses qu'elle considère mauvaises. Par exemple, lorsqu'elle est dans un état normal, une personne n'utilisera habituellement pas un langage grossier pour s'adresser à ses parents ou à des personnes âgées. Si une personne a besoin de se soulager, elle ne le fera normalement pas en public; c'est pourquoi elle utilisera des toilettes. Mais lorsqu'une personne consomme de l'alcool, son centre de l'inhibation devient lui-même inhibé. Et c'est précisément pour cette raison que l'on voit souvent une personne ivre se comporter de façon anormale. Par exemple, elle utilise un langage grossier et injurieux et ne réalise pas son erreur même si c'est à ses parents qu'elle s'adresse avec ce langage. Par ailleurs, on voit souvent des personnes ivres uriner dans leurs vêtements. Elles ne parlent ni ne marchent normalement et font parfois preuve d'inconduite scandaleuse.
 
 Il y a plus de cas d'adultères, de viols, d'incestes et de SIDA chez les alcooliques

Selon le National Crime Victimization Survey Bureau of Justice (Département de Justice américain), en 1996 seulement, il y a eu en moyenne 2713 viols par jour. Les statistiques révèlent que la majorité de ces violeurs étaient ivres au moment où ils ont commis leur crime, tout comme la majorité de ceux qui ont commis des actes d'attentat à la pudeur.
Selon les statistiques, 8% des Américains commettent l'inceste, i.e. qu'une personne sur douze ou treize, aux états-Unis, est coupable d'inceste. La presque totalité de ces cas sont dus à une intoxication quelconque de l'une des deux personnes impliquées ou des deux.
L'un des facteurs majeurs associés à la propagation du SIDA est l'alcoolisme.

Chaque alcoolique a commencé par ne boire qu'en société

Plusieurs argumenteront en faveur de l'alcool en précisant qu'ils ne boivent qu'en société. Ils prétendent qu'ils ne prennent jamais plus d'un ou deux verres et que puisqu'ils arrivent à se contrôler, ils ne sont jamais ivres. Pourtant, chaque alcoolique a commencé par ne boire qu'en société. Il n'y a pas un seul alcoolique qui a commencé à boire avec l'intention de devenir un ivrogne. Et aucun consommateur d'alcool ne peut prétendre avoir bu de l'alcool pendant des années et être arrivé à si bien se contrôler qu'il n'a jamais été ivre, ne serait- ce qu'une seule fois.
 
S'il arrive à une personne de n'être ivre qu'une seule fois et qu'elle fait une chose honteuse, elle le regrettera toute sa vie

Supposez qu'un "buveur de société" perde la maîtrise de lui-même une seule fois. Et que dans cet état d'intoxication, il commette un viol ou un acte incestueux. Même si plus tard il regrette son geste, il est fort probable qu'il demeurera, toute sa vie, torturé par un sentiment de culpabilité. L'assaillant, aussi bien que la victime, est marqué de façon irréparable. 
 
Maladies associées à l'alcoolisme

Il y a plusieurs raisons scientifiques qui expliquent l'interdiction de consommer de l'alcool. Le taux de mortalité le plus élevé au monde attribuable à une cause en particulier est celui relié à la consommation d'alcool. Des millions de personnes meurent chaque année des conséquences de la consommation d'alcool. Je ne crois pas devoir énumérer toutes les conséquences désastreuses liées à l'alcool puisque la plupart sont bien connues. Voici toutefois une liste de quelques-unes des maladies reliées à l'alcool:
  1. La cirrhose du foie est la plus connue des maladies associées à la consommation d'alcool.
  2. Il y a également le cancer de l'oesophage, le cancer de la gorge, le cancer du foie (hépatome), le cancer des intestins, etc
  3. L'oesophagite, la gastrite, la pancréatite et l'hépatite sont aussi liées à la consommation d'alcool.
  4. La cardiomyopathie, l'hypertension, l'arthérosclérose coronaire, l'angine et la crise cardiaque sont liées à une consommation d'alcool importante.
  5. Les attaques d'apoplexie, les convulsions et différents types de paralysie sont également associés à la consommation d'alcool.
  6. La neuropathie périphérique, l'atrophie corticale et l'atrophie cérébelleuse sont aussi des syndromes bien connus causés par la consommation d'alcool.
  7. Le syndrome Wernicke–Korsakoff dont les symptômes sont l'amnésie des événements récents et des conversations, mais la mémoire des événements anciens, le tout accompagné de différents types de paralysie est principalement dû à une déficience en thiamine causée par une malnu- trition découlant d'une consommation excessive d'alcool.
  8. Le béribéri et autres déficiences ne sont pas rares chez les alcooliques. Même la pellagre est courante chez eux.
  9. Le delirium tremens est une condition sérieuse dont peuvent souffrir les alcooliques lorsqu'ils sont atteints d'infections récurrentes. C'est un symptôme qui survient également lorsque la personne est en manque d'alcool. C'est une condition très sérieuse qui peut causer la mort, même si la personne est traitée dans un centre ultra-moderne.
  10. De nombreux désordres endocriniens ont été associés à l'alcoolisme, allant du myxoedème à l'hyperthyroïdie, en passant par la maladie de Cushing.
  11. Les conséquences néfastes au niveau hématologique sont longues et variables. Une déficience en acide folique, cependant, est la manifestation la plus répandue de l'abus d'alcool, résultant en anémie macrocytique. Le syndrome de Zieve comporte trois composantes: l'anémie hémolytique, la jaunisse et l'hyperlipidémie consécutive aux beuveries.
  12. La thrombocytopénie et autres anomalies des plaquettes sont relativement communes chez les alcooliques.
  13. L'antibiotique d'usage courant appelé métronidazole et l'alcool ont une très mauvaise interaction.
  14. Les infections récurrentes sont très fréquentes chez les alcooliques invétérés. La résistance aux maladies et le système immunitaire sont menacés par une consommation excessive d'alcool.
  15. Les infections de la poitrine sont d'une triste notoriété chez les alcooliques. La pneumonie, l'abcès pulmonaire, l'emphysème et la tuberculose sont fréquents chez eux.
  16. Au cours d'une intoxication aigüe, il est fréquent que la personne saoûle vomisse. Comme le réflexe de la toux, qui assure une protection, est paralysé, les vomissures peuvent facilement pénétrer les poumons, causant ainsi une pneumonie ou un abcès pulmonaire. Il arrive aussi que cela provoque la suffocation et même la mort.
  17. Les effets dévastateurs de la consommation d'alcool sur les femmes ne peuvent être passés sous silence. Les femmes sont plus vulnérables que les hommes aux cirrhoses liées à l'alcool. La consommation d'alcool durant la grossesse a des effets extrêmement néfastes sur le foetus. Le syndrome d'alcoolisme foetal est de plus en plus reconnu au sein du monde médical.
  18. Les maladies de la peau sont également reliées à la consommation d'alcool. L'eczéma, l'alopécie, la dystrophie de l'ongle, la paronychie (infection autour des ongles) et la stomatite angulaire (inflammation des coins de la bouche) sont également des maladies fréquentes chez les alcooliques.
      
L'alcoolisme est une "maladie"

Les médecins d'aujourd'hui sont devenus laxistes envers l'alcoolisme et ils l'appellent maintenant "maladie" plutôt que "dépendance". The Islamic Research Foundation a publié une brochure qui avance ce qui suit:
Si l'alcool est une maladie, c'est bien la seule maladie qui:
  1.  
    • est vendue en bouteilles

    • qui fait de la publicité dans les journaux, les magazines, à la radio et à la télévision

    • possède un permis de propagation

    • rapporte de l'argent au gouvernement

    • provoque des morts violentes sur les routes

    • détruit des familles et mène au crime

    • n'a pas de cause virale ou bactérienne

 

L'ALCOOLISME N'EST PAS UNE MALADIE – C'EST L'OEUVRE DE SATAN

Allah (Gloire et pureté à lui), dans Sa sagesse infinie, nous a mis en garde contre ce piège de Satan. L'islam est appelé le “Din-oul-Fitrah”, ou la religion naturelle de l'homme. Toutes les injonctions qu'elle contient ont pour but de préserver l'état naturel de l'homme. L'alcool est une déviation de cet état naturel, pour l'individu comme pour la société. Il rabaisse l'homme à un niveau inférieur à celui des bêtes auxquelles il affirme être supérieur. C'est pourquoi la consommation d'alcool est interdite en islam.

"[Voici] un Livre béni que Nous avons fait descendre vers toi, afin qu'ils méditent sur ses versets et que les doués d'intelligence réfléchissent' "(Sourate Sâd, 29)
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