assalam 'aleikoum
Un petit extrait d'une autobiographie qui m'a rappelé des souvenirs.
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[...] "Je me suis empressée d'aller vérifier sur
internet les informations que je lisais (dans le Coran), à savoir la création du lait, le développement embryonnaire, et j'ai trouvé dans les paroles de scientifiques ce que je lisais dans le
Coran, j'étais émerveillée. Je m'informais aussi sur l'implantations des montagnes dans la terre. J'y découvrais que la théorie moderne de la tectonique des plaques considérait, que « les
montagnes agissent en tant que stabilisateurs de la terre » et, dans le Coran, je lisais : « Il a implanté des montagnes immobiles dans la terre afin que celle ci ne
branle pas.» Je ne disais : « Comment un être humain aurait il pu découvrir il y a plus de mille quatre cents ans ce que des scientifiques ont mis a jours il y a à peine cinquante ans ? »
Comme un chercheur passionné, je surfais de pages en pages â la recherche d'informations. Plus je lisais, plus j'étais gagné par une certitude : celle que Dieu Lui même avait écrit ce livre et
l'avait révélé aux humains. Dieu le Tout Puissant avait donné aux hommes un livre pour les guider et personne ne me l'avais dit ? Était ce possible ? Était-il acceptable que ce livre se trouve
dans tant de foyers ou je m'étais rendu et que personne ne m'en ai jamais parlé ? Une fraction de seconde, j'en ai voulu à la terre entière et à tous les Arabes que je connaissais. Mais je me
suis aussitôt reprise : « C'est de ta faute, Mélanie. Dix ans que ce livre était chez toi, dans ta bibliothèque, et tu ne l'as jamais ouvert. tu n'as même pas daigné lui accordé cinq minute de
ton attention. Quand tu dévorais d'autre livres en moins de quelques heures, celui ci prenait la poussière sur tes étagères.»
J'ai cessé de réfléchir une minute puis...
J'ai pleuré. Pleuré. Pleuré.
Jamais je n'est autant pleuré.
Durant des heures j'ai pleuré ma vie, mes erreurs, mon ingratitude envers mon Seigneur qui m'avait tant donné et que je n'avais jamais remercié, mon ignorance, mes mois de déchéance, mais surtout
j'ai pleuré mon aveuglement et toute cette vie sans saveur, toutes ces heures, ces années passées sous un ciel que je ne prenais pas le temps de regarder."
Extrait du livre de Melanie Georgiades