Cheikh ibn Baz –Qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit :
« Ce livre est l’un des plus bénéfiques et les gens au temps du cheikh, et après sa mort l’enseignaient dans les mosquées, vu son importance. Ce livre renferme
les bases de la religion : La connaissance de son Seigneur, de son Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur
lui- et de la religion. Et celui qui met en pratique son contenu atteindra le bonheur. C’est pourquoi ce livre était enseigné aux Toulab al ‘Ilm et également à la masse, aux hommes
comme aux femmes. »
Cheikh Salih ibn ‘Abdil ‘Aziz Âl cheikh –Qu’Allah le préserve- a dit :
« Cet écrit est important pour tout musulman, d’ailleurs les savants prenaient soin de l’expliquer en premier lieu. En effet, il renferme les réponses aux
questions qui sont posées à l’individu par les deux anges dans la tombe. On peut constater que ce livre est destiné à tout musulman et non aux savants, à qui il incombe d’avoir de plus amples
connaissances. Son contenu doit être connu de tous par cœur et être compris également. »
Extrait de l’Ouvrage et Explication :
Au Nom d'Allah Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux.
Sache, qu’Allah te fasse miséricorde, qu’il nous incombe de connaître 4 points :
-
Le premier c’est la science qui est (1) :
- La connaissance d’Allah,
- De Son Prophète
- Et de la religion de l’Islam avec les arguments à l’appuie. -
Le deuxième c’est la mise en pratique (2),
-
Le troisième c’est d’y appeler (3),
-
Le quatrième c’est la patience (4) face à ce que cela engendrera. …
(1) Les trois points qui vont suivre sont les 3 bases auxquelles le titre fait allusion :
· CONNAÎTRE ALLAH : Par Ses noms et Ses caractères, savoir que c’est Lui qui nous a créé et par conséquent, c’est La Seule Divinité qui mérite l’adoration alors que toutes les autres divinités qui sont prises en dehors de Lui ne méritent pas le culte qui leur est voué car elles-mêmes sont crées et ne créent rien, elles ne peuvent ni nuire, ni être bénéfiques à leurs adeptes, elles ne donnent ni la vie, ni la mort, ni ne font ressusciter, mais elles-mêmes sont vouées à disparaître.
· CONNAÎTRE SON PROPHÈTE -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- : Il s’agit de notre Prophète Mouhammad -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-, le dernier des messagers.
· CONNAÎTRE LA RELIGION DE L’ISLAM AVEC LES ARGUMENTS A L’APPUIE: C’est à dire avoir une connaissance de la religion basée sur des preuves authentiques tirées du Livre & de la Sounnah et commentées par les pieux prédécesseurs (Salafs Salihs) et non sur les dires d’un tel ou autres, car le « il paraît » ou « on dit que » c’est déjà la moitié de l’ignorance.
(2) La mise en pratique :
C’est à dire que dès l’individu apprend
une science authentique ou un précepte de l’Islam, il se doit de le mettre en pratique. A partir du moment où tu sais que tu ne dois rien associer à Allah, alors tu délaisses la voyance, la
sorcellerie et tous les charlatans du genre. Si tu sais que la prière est une obligation et que c’est la première adoration pour laquelle Allah nous demandera des comptes au jour du jugement,
alors prie avec humilité et recueillement . Si tu sais qu’il est interdit de commettre l’adultère ou de boire l’alcool et que cela fait partie des grands péchés, alors délaisse-les et Allah
te donnera mille fois mieux dans cette vie et dans l’au-delà, car le fait de délaisser la pratique d’une science peut avoir des proportions différentes, cela peut entraîner :
- De la mécréance : C’est le cas de celui qui continue à donner des associés à Allah alors qu’il sait qu’Allah n’agrée que le Tawhid (l’unicité).
- Une désobéissance : Comme celui qui s’obstine à boire l’alcool alors qu’il sait que le boire, le fabriquer ou le vendre est interdit.
- Une chose permise ou déconseillée : Comme le fait de délaisser la pratique de certains actes surérogatoires (Sounnah).
(3) LA DA’WA (PRECHE) :
Pour faire la Da’wa, il faut avant tout avoir : - la science de ce à quoi l’on appelle,
- la sincérité,
- ainsi que la conformité à la Sounnah authentique,
Sans quoi notre Da’wa serait plus destructive qu’autre chose, car la Da’wa est une adoration donc elle doit se faire avec des preuves authentiques. Allah -Le Très Haut- a dit :
Traduction relative et approchée : « Dis : Voici ma voie, j’appelle les gens [à la religion] d’Allah, moi et ceux qui me suivent nous basant sur une preuve évidente. » S12 V108
Et Il a dit aussi :
Traduction relative et approchée : « Ô Prophète ! Nous t’avons envoyé [pour être] témoin, annonciateur, avertisseur, appelant (les gens) à Allah, par Sa permission ; et comme une lampe éclairante. » S33 V45&46
Cheikh al Islam ibn Taymiyya –Qu’Allah lui fasse miséricorde- rapporte au sujet de ce verset que :
« … Il a envoyé, appelant (les gens) A
ALLAH par Sa PERMISSION :
Celui qui appelle (les gens) A AUTRE QU’ALLAH aura fait de l’ASSOCIATION
et celui qui appelle (les gens) à Allah SANS SA PERMISSION aura fait une INNOVATION. »
Et le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit dans un Hadith Moutawatir [C’est à dire rapporté par beaucoup de compagnons, les traducteurs.]:
« Celui qui forge volontairement un mensonge sur moi, qu’il prépare sa place en enfer. »
De plus, tout le monde n’entrant pas dans la même optique, il faut être attentif au type de personne à qui la Da’wa est faite. Enfin, il faut faire preuve de « Hikma », c’est à dire de sagesse, et la sagesse consistera à faire et à dire : Ce qu’il faut, quand il faut et comme il faut. La Hikma dans la Da’wa sera de commencer par soi-même, puis sa famille, puis ses voisins, puis son quartier etc…La Hikma peut avoir plusieurs significations non contradictoires : la Sounnah ou bien la science. Mais le tout revient à dire : « REMETTRE LES CHOSES EN PLACE. »
Aussi, la Da’wa ne se fait pas uniquement par des paroles, elle se fait également par des écrits ou elle peut encore être muette, c’est à dire par nos actes et notre comportement.
(4) LA
PATIENCE : Elle est de trois genres :
Patienter face aux obligations : Comme le fait d’effectuer ses prières à l’heure nécessite parfois de l’endurance.
Patienter face aux interdits : Comme le fait de s’empêcher de commettre des péchés même si on le désire fortement et que ceci est difficile.
Patienter face au décret d’Allah : C’est à dire face au destin.
Charh «Ouçoul ath-Thalatha» de cheikh ibn’Outheïmine / Cheikh Âl cheikh / Cheikh ibn Baz Oummou Yassir