Sheikh Al-Islam ibn Taymiyyah qu’Allah lui fasse miséricorde
C’est une caractéristique de style
littéraire en arabe, ou une personne se désigne en employant le pronom « nahnu » (nous) par respect ou glorification.
Il peut aussi employer le mot « ana »
(je), indiquant une personne, ou à la troisième personne « houwa » (il).
Tous ces trois styles
sont utilisés dans le qur’an, ou Allah Soubhanahou wa ta’ala
s’adresse aux arabes dans leur propre langue.
ALLAH, Soubhanahu wa ta’ala, se réfère parfois à lui-même au singulier, par son nom ou par l’utilisation d’un pronom, et parfois par l’utilisation d’un pluriel, comme c’est le cas dans la phrase
(sens rapprochés) : « En vérité Nous t’avons accordé une victoire éclatante. » Al-Fath-1
Et d’autres phrases similaires.
Mais Allah Soubhanahou wa ta’ala ne se désigne jamais en utilisant la forme « duel », parce que le pluriel fait référence au respect qu’Il soubhanahu wa ta’ala mérite, et peut aussi désigner ses
noms et attributs, tandis que le « duel » évoque un nombre spécifique (et rien d’autre), et Il soubhanahu wa ta’ala est bien au dessus de cela.
Ces mots, inna « vraiment nous » et nahnu « nous », ainsi que d’autres formes de pluriel, peuvent être employés par une personne parlant au nom d’un groupe ou ils peuvent être employés par une
seule personne dans le but de marquer le respect ou la glorification, comme celà est fait par certains monarques lorsqu’ils font des déclarations ou émettent des décrets, dans lesquels ils disent
« Nous avons décidés… »ect.
Dans des cas comme celui-là, seulement une personne s’exprime mais le pluriel est utilisés comme marque de respect.Celui qui mérite le respect plus que tout autre est Allah soubhanahu wa ta’ala,
ainsi quand Allah Soubhanahou wa ta’ala dit dans le Qur’an : inna « en vérité nous » et nahnu « nous », c’est pour le respect et la glorification et non pas pour indiquer la pluralité des
nombres.
Si un ayah de ce type cause de la confusion, il est essentiel de se référer aux ayat clairs et sans ambiguités pour avoir une clarification, et si un chrétien, par exemple, prend un ayah comme
(sens rapprochés): « En vérité c’est nous qui avons fait descendre le coran, et c’est nous qui en sommes gardien. » Al-Hijr-9
Comme preuve d’une pluralité divine, il nous est possible de réfuter cette prétention en citant des ayat aussi clairs et dépourvus d’ambiguités que (sens rapprochés): « Et votre Divinité est une divinité unique.Pas de divinité à part Lui,le Tout Miséricordieux, le trés Miséricordieux. » Al-Baqarah-163
et « Dis: Il est Allah, Unique. » Al-Ikhlas-1
Ainsi que d’autres ayat qui ne peuvent être interprétés que d’une seule façon.
Par conséquent cette confusion sera dissipés pour celui qui recherche la vérité.
Toutes les fois ou Allah Soubhanahou wa ta’ala utilise la forme plurielle en se réfèrant à lui-même, celà est fondés sur le respect et l’honneur qu’IL soubhanahu wa ta’ala mérite, et sur le grand
nombre de ses noms et attributs, et sur le grand nombre de ses troupes et ses anges.
Source : Al-Aqidah Al-Tadmuriyyah, p.75 et p.109)