BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm
ar-Rubayyî’ bint Mu’awwidh Ibn ‘Afrâ a dit : « Nous participions aux expéditions du Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) ; nous approvisionnions les combattants en eau, leur rendions service et prenions en charge le rapatriement des morts et des blessés à Médine »
Al-Hâfidh Ibn Hajar (rahimahullâh) dit : [dans son commentaire] :
[…] Le jugement du traitement de la femme par l’homme peut en être déduit par raisonnement par analogie. Si [al-Bukhârî] ne l’a pas affirmé de façon tranchée, c’est parce qu’il est probable que le hadîth concerne un cas antérieur à l’institution du voile ou parce qu’il s’agit d’une femme qui soigne son mari ou son mahram [personne qu’elle n’a pas le droit d’épouser]. Le jugement à appliquer sur la question, est qu’il est permis à la femme de soigner des étrangers en cas de nécessité. Pour ce qui est du regard, de l’examen par la main et autres que cela, on doit se limiter au strict nécessaire. [Fath ul-Bârî bi-Charh Sahîh al-Bukhârî de Ibn Hajar al-’Asqalânî, 13/58-59]
* * *
Q : Est-ce qu’il est permis à un homme d’emmener sa femme chez un médecin homme musulman ou mécréant, pour recevoir des soins et qu’elle se découvre jusqu’à montrer ses parties intimes, sachant que certain vont chez le médecin avec leurs filles pour un examen de virginité, et font cela à l’approche du mariage ?
R : Si l’examen peut être effectué par une femme musulmane, il est interdit qu’elle se découvre chez un homme même s’il est musulman, et qu’il traite sa maladie.
Si ce n’est pas possible, et que l’examen est absolument nécessaire pour les soins, il est donc permis qu’elle se découvre devant le médecin musulman en compagnie de son mari ou d’un Mahram1,de peur de la tentation ou de se retrouver dans une situation indésirable.
Si l’on ne trouve pas de médecin musulman, on peut consulter un médecin mécréant sous les conditions citées précédemment.
Qu'Allah prie et salue sur notre Prophète Muhammad, sur sa famille et sur ses Compagnons.
-
Fatwa du Comité Permanent de l’Iftâ.
-
Revue des Recherches Islamiques, n19, page 149