Déjà dans le titre de l'article "le monde" notons 2 choses :
- La première: cet article a été publié dans "culture"! Est-ce la bonne place? En lisant le résumé de l'histoire, vous vous poserez aussi la question! (même si l'orientation de ce journal est connue).
- La deuxième: le titre de l'article est un commentaire qu'ils ont bien mis en avant, sous entendant qu'il n' y a que les musulmans ou encore quelques chrétiens "extrémistes" que ça choque ..
et ils ont raison, cela nous choque, mais je ne pense pas que nous soyons les seuls !
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Projeter Tomboy dans un collège ayant une forte population immigrée, de confession musulmane ou chrétienne, c'est l'occasion rare d'aborder la question du genre et de l'homosexualité, tant ces sujets peuvent être tabous dans les familles, ou même entre amis. Cette jeune enseignante d'un collège réputé difficile de l'Oise (60 % de réussite au brevet des collèges) préfère garder l'anonymat, mais elle tenait à témoigner sur la discussion qu'elle a eue avec sa classe de sixième, à l'issue de la projection du film de Céline Sciamma, au mois de novembre. Pour mémoire, Tomboy, qui signifie « garçon manqué » en anglais, raconte l'histoire d'une petite fille de 10 ans qui se fait passer pour un garçon auprès de ses nouveaux voisins. Une relation se noue avec une fillette du quartier. Les parents l'apprennent et l'ange blond aux cheveux courts finit par dévoiler son véritable prénom à sa jeune amoureuse : Laure, et non Mickaël.
Ce film est actuellement dans la ligne de mire d'une frange de la droite ultraconservatrice qui demande dans une pétition l'interdiction de le projeter dans le cadre de l'école – depuis septembre 2012, Tomboy est intégré dans les programmes « Ecole et cinéma », et aussi « Collège au cinéma », deux dispositifs soutenus par le ministère de l'éducation nationale et par le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC).
« ON AURAIT DÛ ÊTRE PRÉVENUS »
Après la séance, l'enseignante du collège de l'Oise a découvert les réactions de ses élèves de sixième : « Certains m'ont dit : “L'homosexualité, c'est péché.” » D'autres ont réagi sur le thème « si j'aurais su j'aurais pas venu », en lui expliquant la chose suivante : « On n'aurait pas dû voir ce film. Ou alors on aurait dû être prévenus. Alors, on n'aurait pas assisté à la projection. » Enfin, un troisième groupe a balayé le sujet d'un revers de la main : « C'est dégueulasse, mais ils font ce qu'ils veulent. » Elle a pu, tout de même, échanger avec eux sur la construction du genre, sur les stéréotypes des jeux chez les enfants. Comment devient-on un homme, une femme ?, etc.
Une élève issue d'une famille ivoirienne, et chrétienne, est venue la voir à l'issue du cours. « Pendant le débat, elle avait trouvé dégoûtant le baiser entre les deux filles. A la fin, elle m'a quand même dit : “Je vais réfléchir à ce qui a été dit.” Comme si la question de l'homosexualité lui semblait dédiabolisée », raconte l'enseignante. Mais la mère de cette élève d'origine africaine n'a guère apprécié. La semaine suivante, elle est venue voir l'enseignante à la fin de journée de cours : « Elle était furieuse, estimait que le film avait vocation à légitimer l'homosexualité et à faire basculer sa fille vers le côté obscur. Elle demandait à voir le principal du collège, que j'ai aussitôt informé… Elle a aussi contacté d'autres parents. Mais je ne crois pas qu'elle ait donné suite. »
L'enseignante a profité de cette expérience pour distribuer à ses élèves la charte de la laïcité, en leur disant, en substance : la religion, c'est à la maison, et pas à l'école. « Grâce à ce débat sur Tomboy, dit-elle, j'ai ressenti que l'on peut encore sortir du processus de fanatisation. Le cinéma peut ouvrir les consciences, et l'école est là pour enlever les carcans moraux. »
source : le monde
D'accord, donc cet article révèle 3 étapes de processus pour transformer les mœurs :
- Le Débat
- Dédiaboliser le sujet
- changer les mentalités
- Pour le débat, l'éducation nationale s'en chargera à l'école avec ce genre de professeur, qui mériterait de l'instruction civique comme dans les années 70 avec des coups de règles, peut-être que la génération de nos parents étaient trop sévère, mais de nos jours, c'est carrément du laxisme!
- Pour dédiaboliser le sujet : il feront des pubs, des séries, des mini-épisodes, des sorties scolaires , des dessins animés "comme bob l'éponge..avec patrick ..), bref on ne s'inquiète pas des procédés immoraux dont les médias, l'arme suprême du gouvernement, se serviront, sans parler que tous ces médias font partie intégralement de la vie de cette nouvelle génération "iPhonisée"
- Changer les mentalités, hormis pour les français léthargiques du cerveau, qui ne savent plus réfléchir par eux mêmes, il est clair c'est la seule chose qu'on peut encore arrêter !
qu'Allah préserve Nos enfants et nous aide à quitter ce navire qui est la France, et il est certes en train de couler !!
Voici le résumé de l'histoire
Laure, une gamine de dix ans, « garçon manqué » (tomboy en anglais), s’installe à Paris avec ses parents et sa sœur Jeanne au cours des vacances d'été, mais elle se sent exclue. Un jour elle rencontre Lisa qui la prend pour un garçon, trompée par ses cheveux courts, sa façon de s'habiller et ses allures garçonnières. Laure la laisse croire et dit qu’elle s’appelle Mickaël. Lisa introduit alors ce « Mickaël » auprès des enfants de son groupe d'immeuble et « il » fait rapidement partie de la bande.
Elle a encore si peu de poitrine qu’elle peut, torse nu, jouer avec eux au football et nager : pour rendre la chose vraisemblable, elle a pris soin de couper le haut de son maillot de bain et de ne garder que le slip. Le gros ennui c’est qu’elle doit à la différence des garçons, s’isoler dans les buissons pour uriner sans être vue. Elle met un morceau de pâte à modeler dans sa culotte pour faire croire qu’elle a quelque chose. La situation se complique quand Lisa tombe amoureuse de « son copain » et que pour la première fois de leur vie les deux s'embrassent. Par ailleurs les autres enfants s'étonnent que Mickaël ne figure pas sur la liste des élèves pour la prochaine année scolaire.
En l’absence de Laure Lisa vient chez elle, c’est Jeanne qui lui ouvre et elle lui demande Mickaël. Jeanne ne vend pas la mèche mais, au retour de Laure, elle menace sa sœur de tout raconter à leurs parents, cependant elles conviennent qu'elle jouera le jeu et qu’en échange « Mickaël » l'emmènera avec elle quand elle ira jouer avec les autres enfants.
Bientôt cependant la supercherie se découvre après que, pour protéger sa petite sœur, Laure (c’est-à-dire Mickaël) s'est battue avec un copain, la mère de ce dernier vient se plaindre à celle de Laure. La mère de Laure comprend ce qui s’est passé et joue d’abord le jeu, mais ensuite force Laure à enfiler une robe et, ainsi habillée, l’emmène pour qu’elle avoue son secret à son copain et à Lisa, laquelle est très choquée d'être tombée amoureuse d'une autre fille et de l'avoir embrassée. Quelques jours plus tard le groupe des enfants décide de savoir quel est le vrai sexe de Mickaël et ils demandent à Lisa de l'examiner publiquement. Laure reste quelques jours enfermée chez elle, mais elle finit par sortir et tombe sur Lisa qui lui demande, comme la première fois, comment elle s'appelle et cette fois-ci Laure lui donne son véritable nom. Elles décident alors de rester bonnes copines.
source : wikipédia