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« On ne connaît pas la vérité par les hommes, mais connais donc la vérité, et après tu connaîtras ceux qui la suivent. »


Le Comportement du Prophète avec les enfants

Publié par convertistoislam - l'islam pour tous sur 23 Février 2016, 13:07pm

Le Comportement du Prophète avec les enfants

Le comportement du Prophète, Salla Allahou  'Alaihi wa Sallam,

avec les enfants.

 

 

Voici un ensemble de situations illustrant le comportement de notre Prophète, Salla

Allahou 'Alaihi wa Sallam, avec les enfants et la manière dont il les traitait.

 

 

Avec les enfants, notre Prophète, Salla Allahou  'Alaihi wa Sallam, faisait preuve de

patience et ne s’ennuyait jamais avec eux.

 

Selon  Umm  Khâlid  bint  Khâlid  ibn  Sa'îd,  qu'Allah  soit  satisfait  d’elle :  « Un

jour, (alors que j’étais encore enfant), mon père m’amena voir le Messager d’Allah,

Salla  Allahou  'Alaihi  wa  Sallam.  Me  voyant  habillée  d’une  chemise  jaune,  le

Messager d’Allah, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam, me dit en langue abyssine (à titre

de cajolerie) :

-  « Sana ! Sana ! » (c'est-à-dire : Jolie ! Jolie !)

Je me mis alors à jouer avec le sceau de la prophétie lorsque mon père me vit et me

réprimanda. Or, le Messager d’Allah, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam, lui dit :

-  « Laisse-la ! », puis, s’adressant à moi, il me dit :

-  « Use et rends désuet ! Puis Use et rends désuet ! Puis Use et rends désuet ! »

(c'est-à-dire : puisses-tu vivre longtemps et l’user).

Il est à noter que Umm Khâlid, qu'Allah soit satisfait d’elle, bénéficia d’une longévité

exceptionnelle. (Boukhari)

 

 

Le fait d’être préoccupé par les pratiques cultuelles, l’invocation du Seigneur de la

terre  et  des  cieux  n’empêcha  aucunement  notre  Prophète,  Salla Allahou  'Alaihi  wa

Sallam, de faire preuve de bienveillance et de douceur à l’égard des enfants.

 

D’après Chaddâd ibn al-Hâd, qu'Allah soit satisfait de lui : « Lors de l’une des deux

prières du soir (al-Maghrib  ou  al-'Ichâ`), le Messager d’Allah, Salla Allahou  'Alaihi

wa Sallam, sortit (pour diriger la prière), portant al-Hasan ou al-Husayn. Il s’avança,

Salla  Allahou  'Alaihi  wa  Sallam,  le  déposa  par  terre,  puis  prononça  le  takbîr  et

commença  la  prière.  Pendant  la  prière,  l’une  de  ses  prosternations,  Salla  Allahou

'Alaihi wa Sallam,  fut si longue que je dus relever la tête. Je vis alors l’enfant assis

sur le dos du Messager d’Allah, Salla Allahou  'Alaihi wa Sallam, qui était toujours

prosterné. Je  poursuivis  alors  ma  prosternation  et, une  fois  la prière  accomplie, les

gens lui demandèrent :

-  « Ô  Messager  d’Allah !  Pendant  cette  prière,  une  de  tes  prosternations  fut  si

longue que nous avons cru que tu avais eu un empêchement quelconque ou que

tu étais en train de recevoir la Révélation ».

-  « Rien de ceci n’a eu lieu, Mon fils était sur mon dos et je n’ai pas  voulu  le

faire  descendre  avant  qu’il  ne  le  fasse  de  son  propre  gré »,  répondit-il.

(Ahmad et al-Nisâ'î)

 

Notre Prophète, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam, ne voulant pas presser le petit pour

qu’il  descende,  attendit  que  celui-ci  en  ait  eu  assez  de  s’amuser  sur  le  dos  de  son grand-père.

 

Il est à noter qu’al-Hasan et al-Husayn, qu'Allah soit satisfait d’eux, n’auraient jamais

agi  de  la  sorte  s’ils  n’avaient  pas  été  habitués  préalablement  à  être  traités  par  le

Prophète,  Salla Allahou  'Alaihi  wa  Sallam,  avec  bienveillance  et  patience.  Il,  Salla

Allahou 'Alaihi wa Sallam,  aurait pu écarter le petit jusqu’à ce qu’il achève sa prière

puis  s’occuper  de  lui  ensuite.  Or,  notre  Prophète,  Salla Allahou  'Alaihi  wa  Sallam,

s’abstint de le froisser, même au moment où il sollicitait Son Seigneur, exalté soit-Il.

 

Selon  Abû  Qatâda  l’Ansarite,  qu'Allah  soit  satisfait  de  lui  :  « Je  vis  le  Messager

d’Allah, Salla Allahou  'Alaihi wa Sallam, présider la prière tout en portant 'Umâma

bint  al-'Âss  –  fille  de  Zaynab,  sa  fille,  qu'Allah  soit  satisfait  d’elle.  Quand  il  se

prosternait, il déposait l'enfant à terre et il la reprenait en se relevant  ». (Boukhari et

Mouslim)

 

Et ce, quoiqu’il ait dit, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam  :  « La prière est pour moi

source  de  joie  et  d'apaisement »,  raison  pour  laquelle  il  disait  toujours  à  Bilâl,

qu'Allah soit satisfait de lui, lorsqu’il se levait pour l’accomplir : « Ô, Bilâl ! Apaisenous  avec  la  prière »  (Abû  Dawoud).  Cependant,  même  lorsqu’il  accomplissait  sa

prière, il ne changeait pas de comportement vis-à-vis des enfants.

 

 

Une fois, notre Prophète, Salla Allahou  'Alaihi wa  Sallam, prêchait lorsqu’il vit alHasan et  al-Husayn, qu'Allah soit satisfait d’eux, arriver, chacun avec une chemise

rouge,  marchant  en  trébuchant.

 

 

 Le  Messager  d’Allah,  Salla  Allahou  'Alaihi  wa Sallam, descendit alors de son minbar, les porta et les fit asseoir devant lui puis il dit  :

 

« Certes Allah dit en toute vérité (sens du verset) :  « Vos biens et vos enfants

ne  sont  qu’une  tentation,  alors  qu’auprès  d’Allah  est  une  énorme

récompense ».  (Coran  64/15). Lorsque  j’ai  vu  ces  deux  enfants marcher  en

trébuchant,  je  n’ai  pu  patienter  et  j’ai  interrompu  mon  sermon  pour  les

porter . » (Abû Dawoud, al-Tirmitdhî et al-Nisâ`î).

 

 

Personne  n’était  plus  clément  que  Muhammad  ibn  'Abdallah,  Salla Allahou  'Alaihi

wa Sallam, à l’égard des enfants.

 

 

Selon  Anas,  qu'Allah  soit  satisfait  de  lui,  le  Prophète,  Salla  Allahou  'Alaihi  wa

Sallam, a dit :

« Parfois,  je  commence  une  prière  avec  l’intention  de  la  prolonger,  mais

lorsque j’entends les pleurs d’un enfant, je l’écourte car je sais que les pleurs

de cet enfant troublent sa mère. » (Boukhari et Mouslim).

 

 

Le Prophète, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam, indiqua également que celui qui ne fait

pas montre de clémence à l’égard des enfants ne fait pas partie des musulmans. A ce

sujet, il dit :

« Ne  fait  pas  partie  de  notre  communauté  celui  qui  ne  fait  pas  preuve  de

clémence  à  l’égard  des  enfants  ni  de  déférence  à  l’égard  des  personnes

âgées » (Al-Tirmidhî)

 

 

Cette clémence s’illustra parfaitement lors de l’incident que rapporta son Compagnon

Anas,  qu'Allah  soit  satisfait  de  lui,  qui  rapporta  les paroles suivantes du Messager d’Allah, Salla Allahou  'Alaihi wa Sallam  :  « Cette nuit, m'est né un fils à qui j'ai donné le nom de mon père Ibrâhîm (le père des Prophètes, Ibrâhîm, Alaihi Assalâm) ».

 

 

D’après  Anas,  qu'Allah  soit  satisfait  de  lui :  « Ensuite,  il  le  confia  à  Umm  Sayf,

épouse d’un forgeron nommé alors Abû Sayf. Il alla, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam,

le voir, et je le suivis. Arrivés chez Abû  Sayf, nous trouvâmes la maison envahie par

la fumée, car celui-ci était en train de souffler la forge. J’ai devancé alors le Messager

d’Allah, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam, et j’ai dit à Abû Sayf :

-  « Ô Abû Sayf ! Arrête ! Le Messager d’Allah est arrivé »

Il arrêta alors de souffler et le Prophète, Salla Allahou  'Alaihi wa Sallam, demanda

qu’on lui apporte le petit. Ensuite, il l’embrassa et proféra les paroles qu’Allah, exalté

soit-Il, voulut qu’il profère.

Anas poursuivit :

-  « J’ai  vu  le  petit  lorsqu’il  exhalait  son  dernier  soupir  entre  les  mains   du

Messager d’Allah, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam, dont les yeux fondaient en

larmes alors qu’il disait :

«  Les yeux versent leurs larmes, le cœur est meurtri de tristesse, mais

malgré  cela,  nous  ne  prononçons  que  ce  qui  plaît  à  notre  Seigneur.

Certainement, nous sommes tristes de devoir te quitter, ô Ibrâhîm ! »

(Boukhari et Mouslim).

 

A cet égard, je me souviens que l’on dit une  fois à l’un des oulémas : « Lorsque la

fille d’al-Fudayl ibn 'Iyâd, qu'Allah lui fasse miséricorde, mourut, il ne fit que rire, et

telle fut sa réponse lorsqu’on l’interrogea sur cette réaction :

-  « J’ai agréé favorablement ce qu’Allah m’avait prescrit ».

Or, lorsque le Messager d’Allah, Salla Allahou  'Alaihi wa Sallam, perdit son fils, il

pleura ».

 

Cela pourrait sous-entendre  la question suivante :  al-Fudayl faisait-il preuve de plus

de patience que le Messager d’Allah, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam ?

 

Et telle fut la réponse du savant : « Le cœur d’al-Fudayl fut entièrement consacré à un

seul genre d’adoration, à savoir : celle de la résignation vis-à-vis des revers du destin.

Or, le cœur du Prophète, Salla Allahou  'Alaihi wa Sallam, embrassait une multitude

de genres  d’adorations, comme, entre  autres, celle  de  la  satisfaction  aussi  bien que

celle de la clémence à l’égard de ce petit ».

 

Le Prophète, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam, plaisantait avec eux.

Selon Anas  ibn  Mâlik,  qu'Allah  soit  satisfait  de  lui :  « Le  Messager  d’Allah,  Salla

Allahou  'Alaihi  wa  Sallam,  était  la  meilleure  personne  en  matière  de  bon

comportement. J’avais un frère que l’on nommait  Abû ‘Ummayr. A chaque fois que le

Messager d’Allah, Salla Allahou  'Alaihi wa Sallam, venait nous voir et le voyait, il

lui disait pour le taquiner :

-  «  Dis-moi  Abû  ‘Ummayr !  Qu’a  donc  fait  le petit  nughayr (terme  diminutif

désignant  le  rossignol  nourri  et  abreuvé  par  Abû  ‘Ummayr)? »  (Boukhari  et

Mouslim).

 

Si l’on médite un peu sur cette phrase qu’Anas, qu'Allah soit satisfait de lui, proféra :

«  A  chaque  fois  que  le  Messager  d’Allah,  Salla Allahou  'Alaihi  wa  Sallam,  venait

nous voir […] », l’on devine que la plaisanterie du Prophète, Salla Allahou 'Alaihi wa

Sallam, se répétait  […] ; ce qui prouve que c'était intuitif, que cela ne l’affectait pas,

sinon elle n’aurait pas été si fréquente.

 

A cet égard, al-Râzî, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit : « Un comportement affecté

ne saurait pas être durable, car celui qu’il affecte doit inévitablement retourner à sa

nature ».

 

Lorsque le Prophète, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam, passait près des enfants dans la

rue,  il  les  saluait.  Selon  Anas,  qu'Allah  soit  satisfait  de  lui,  il  marchait  avec  le

Messager d’Allah, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam, qui passa près des enfants et les

salua  (Mouslim).  Cela  m’amène  à  me  poser  la  question  suivante :  qui  parmi  nous,

cher lecteur, se pare d’une telle modestie et agit de la sorte de nos jours ?!

 

Le Prophète, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam, embrassait les enfants.

Selon  la  mère  des  croyants,  Aïcha,  qu'Allah  soit  satisfait  d’elle :  « Des  bédouins

vinrent trouver le Messager d’Allah, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam, et demandèrent

:

-   « Embrassez-vous vos enfants ? » « Oui », fut la réponse.

-   « Nous, par contre nous n'embrassons jamais les nôtres », répliquèrent-ils.

Là, le Messager d’Allah, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam, dit :

-   « Que puis-je faire si Allah a arraché la clémence de vos cœurs ? ».

 

Ya'li  ibn  Murra,  qu'Allah  soit  satisfait  de  lui,  dit  qu’un  jour,  ils  sortirent  avec  le

Prophète, Salla Allahou  'Alaihi wa Sallam, pour se rendre à une invitation. Chemin

faisant, le Prophète, apercevant  al-Husayn  en train de jouer, accourut vers lui devant

tout  le  monde,  ouvrit  les  bras,  laissa  l’enfant  passer  tantôt  par-ci  tantôt  par-là,

s’amusa avec lui et le fit rire. Il finit par l’attraper, posant une main sous son menton

et l’autre sur sa nuque. Puis l’étreignant et l’embrassant, il dit :

-  «  Al-Husayn est de moi et je suis de lui. Qu’Allah aime celui qui aura aimé

al-Husayn.  Al-Husayn  incarne  le  savoir  de  toute  une  nation »  (Ahmad,  alTirmidhî et Ibn Mâdja).

 

Dans  ce  contexte,  il  importe  de  savoir  que  priver  l’enfant  d’une  part  suffisante  de

tendresse et de douceur risque d’être à l’origine de sa déviation du droit chemin.

 

En  réponse  à  la  consultation  d’un  patient  homosexuel,  le  docteur  'Alî  al-Zahrânî,

psychologue  saoudien,  indiqua :  «  Au  sujet  de  votre  problème  sexuel  et  de  votre

attachement  aux  hommes  plus  âgés  quant  à  l’accomplissement  de  l’acte  sexuel,

sachez que, selon certains psychologues, ce problème est inhérent à l’enfant qui n’a

pas joui d’une part suffisante de tendresse de la part  de son père. Ceci se manifeste

dans  sa  recherche  des  hommes  plus  âgés,  son  besoin  de  tendresse  étant  tel  qu’il  ressent le désir d’avoir  une  relation sexuelle  avec  eux. Or, il s’agit  en  réalité  de  la tendresse qu’il a tant recherchée lors de son enfance sans jamais la trouver ».

 

Certains psychologues conseillent à tout père d'être affectueux avec  son fils afin de

lui apporter la tendresse qu’il  recherche, et ce lors des premières années de l’enfance.

Ils leur conseillent de ne pas négliger plus tard de s’amuser et de jouer avec lui afin

d’éviter que cette forme de déviation ne se manifeste chez le petit.

 

En  effet,  d’après  certaines  études,  les  déviations  sexuelles  se  manifestent  plus

amplement chez les enfants qui vécurent sans pères, soit à cause des pr éoccupations

continuelles  de  ceux-ci  hors  de  la  maison,  soit  de  leur  voyage  pour  de  longues

périodes, soit de leur mort ou de leur séparation d'avec leurs mères.

 

 

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