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« On ne connaît pas la vérité par les hommes, mais connais donc la vérité, et après tu connaîtras ceux qui la suivent. »


Cheikh Mohammed ibn `Abd-el-Wahhâb

Publié par saif sur 24 Octobre 2008, 19:30pm

Catégories : #LES GENS DE SCIENCE

Un petit rappel Cheikh Mohammed ibn `Abd-el-Wahhâb n'est pas le fondateur du minhadj salafi :



Le roi `Abd-el-`Azîz ibn `Abd-Rahmân Al-Saoud, le fondateur de la nouvelle dynastie saoudienne (vers 1880-1953) a souligné au cours d’un discours prononcé à l’occasion du Pèlerinage (en 1365 h.) :

[...] « Ils disent que nous sommes des Wahhabîtes alors qu’en réalité nous sommes des Salafîtes dont le souci constant est de préserver notre religion. Nous suivons le Livre d’Allah et la Tradition de Son Messager. Il n’y a rien d’autres entre nous et les musulmans si ce n’est le Livre d’Allah et la Tradition de Son Messager » (El Mushaf wa e-Saïf (135-136)).


Or, certains assument sans scrupule que Mohammed ibn `Abd-el-Wahhâb en serait le fondateur. En fait, cet homme n’était qu’un prêcheur salafî parmi tant d’autres, et l’un de ses réformateurs (dans le sens laudatif du terme ndt.). Il lui a redonné son rayonnement après s’être estompée et lui a rendu sa pureté dans la Péninsule Arabique après avoir été entachée et dominée par l’innovation et les superstitions.
Ces attaques dont le but est de jeter le discrédit sur cette tendance, sont diffamatoires, injustes, et contraires à la réalité.


Revendiquer le chemin des anciens ou le prêche Salafiya, comme tout le monde le sait, c’est revendiquer le véritable Islâm, la Sounna à l’état pure, le retour à la religion comme elle fut révélée au Prophète (صلى الله عليه وسلم) et comme les Nobles Compagnons (radiya Allahou `anhoum) l’ont reçu de ce dernier Nul doute que telle est la véritable prédication et qu’il est tout à fait légitime de s’y revendiquer. Les grandes références de l’Islâm ont exercé une grande influence afin de faire revenir les musulmans aux principes de la Sounna et au chemin des anciens dans leurs pratiques.



Nous pouvons compter notamment l’Imâm des traditionalistes, l’Imâm Ahmed ibn Hanbal, l’Imâm Aboû Bakr Mouhammed ibn Ishâq ibn Khouzayma, l’Imâm Aboû Bakr Mouhammed ibn el-Hussayn el-Adjourrî, l’Imâm Aboû `Abd-Allah ibn Batta el `Akbourî, l’Imâam Aboû el-Qâsim Ismâ`îl ibn Mouhammed el-Asbahânî. Ensuite, il y a eu Chaykh el-Islâm ibn Taymiya et son élève l’Imâm ibn el-Qayyam. Ensuite, sont venus Chaykh el-Islâm Mouhammed ibn `Abd-el-Wahhâb, et les « Imams de la Da`wa » après lui. Ceux-ci affrontent en permanence les courants hérétiques qui transgressent ces principes.


Ces efforts ont permis de maintenir une orientation Salafiya à travers l’histoire qui puise les fondements de sa religion et de sa croyance aux sources de l’Islâm issues du Coran, de la Sounna, de la biographie des anciens en partant des Compagnons pour remonter à leurs Successeurs, et à leurs Successeurs ensuite ; ces trois générations sont reconnues pour leur prépondérance. Ce prêche a l’originalité de lutter contre les courants innovateurs qui n’ont pas observé ces fondements. A l’époque contemporaine, des savants honorables connus pour leur attachement à la Sounna et pour en être les défenseurs, ont utilisé ce surnom.



Nous pouvons citer comme exemple Chaykh `Abd-Rahmân el-Mou`allimî (m. 1386 h.), Chaykh `Abd-el-`Azîz ibn `Abd-Allah ibn Bâz, le savant érudit Chaykh Mouhammed Nâssir-Dîn el-Albânî, l’érudit Chaykh Sâlih ibn Fawzân el-Fawzân, etc. Tous ces Chouyoukh honorables et tant d’autres ne voient pas d’inconvénient à utiliser les termes Salafî ou Salafiya ou Salafiyûn ; ceux-ci correspondent à emprunter le chemin des anciens.






par Samir Abou Taymyya Al Jazairi publié dans : Le terme Wahabiya

http://avertissement.over-blog.net/article-11664792.html


Tout sur mouhammed Ibn Abdelwahhab - Rahimahullah -
Pour en savoir plus cliquez sur le lien ci dessus,qu'Allah ta'ala recompense notre frere pour son travail!Amine

 

Sa biographie

 

Cheikh Mouhammad ibn ‘Abdil Wahhab ibn Souleyman ibn’Ali ibn Ahmad ibn Rachid at-Tamimi  –Qu’Allah lui fasse miséricorde- naquit en l’an 1115 de l’hégire (1703 AC) à ‘Uyayna au nord de Ryad. Il y grandit avec son père sous le règne de ‘Abdoullah ibn Mouhammad ibn Hamad ibn Mou’amar. Il a appris le Coran à l’âge de 10 ans. Pubère à l’âge de 12 ans, son père le jugea apte à diriger la prière en commun et le maria. Il a étudié le Madhab Hanbalite, l’exégèse du Coran (Tafsir) et le Hadith auprès de son père. Dès sa jeunesse, il avait une préférence pour les ouvrages du Cheikh al Islam ibn Taymiyya ainsi que ibn al Qayyim (Puisse Allah leur accorder Sa miséricorde).

 

 Après son Hajj, il se rendit à Médine étudier auprès du cheikh ‘Abdoullah ibn Ibrahim ibn Seyf avec qui, il eut une entente harmonieuse : tous deux étaient hostiles à l’égard des actes détestable d’innovations et de Chirk (association) majeurs et mineurs fondés sur de fausses croyances. S’il quitta le Nejd, c’est pour partir à la recherche du savoir utile pour mieux s’armer religieusement en vue de mener l’action qu’il avait décidé d’entreprendre pour diffuser l’appel au Tawhid et se livrer au combat dans le chemin de Dieu .Ensuite, il repartit pour le Nejd, puis pour Basra, où il commença à rédiger des livres de très grande qualité concernant l’innovation, les fausses croyances et l’imploration des morts ; il fut démenti, maltraité puis chassé. Il retourna au Nejd étudier auprès de son père et diagnostiqua le mal qui s’étendait sur la région : pratiques religieuses idolâtres, instabilité politique, guerres incessantes…

 

 Il lança son appel à Huraymilla en expliquant les règles  du Tawhid : réfuter tout type d’adoration destinée à autre qu’Allah. Le cheikh savait qu’Allah était Le Seul à mériter l’adoration et à qui on n’associe ni ange privilégié, ni prophète envoyé. Il dénonçait tout culte rendu à autre qu’Allah, il dénonçait le culte de la pierre, celui des arbres et celui des saints. Il reconnaissait tous les attributs sublimes et les plus beaux noms d’Allah affirmés par le Coran et la Sounnah authentique tels que l’ouïe, la vue, la parole, l’élévation au dessus du trône, la descente chaque dernier tiers de la nuit au ciel le plus bas…En matière de croyance , il se conformait à celle des pieux prédécesseurs (Salafs Salihs). Il interdisait le Tawassoul  innové qui consistait à demander une chose par intercession auprès d’une personne morte, absente ou incapable, tout en reconnaissant le Tawassoul licite et légiféré qui consiste à faire des invocations à Allah par l’intermédiaire de Ses noms et attributs, les œuvres pieuses etc…Il condamnait la construction des mausolées, l’habillage et l’éclairage des tombeaux, l’écriture sur eux et l’affectation de gardes à eux ainsi qu’une certaine forme de visite teintée d’idolâtrie telle que le massage de la tombe, le Tawaf autour d’elle, la prière en sa direction et l’invocation du mort… Il condamnait les innovations telles que la célébration de la naissance du Prophète  -prières et bénédiction d'Allah sur lui- (Mawlid), la proclamation de l’intention à haute voix…Tout ceci étayé par des versets coraniques et des Hadith, mais il fut démenti.

 

 Son père qui épousa ses principes fut rappelé à Allah  en 1153 de l’hégire (1740 AC). Il quitta cette ville après une tentative d’assassinat à son égard pour sa ville natale où il reçut un accueil honorable. Il y perpétra son prêche sur le Tawhid. ‘Othman ibn Hamad ibn Muammar, le gouverneur, accepta cette croyance ( le Monothéisme pur) et prit des mesures dans ce sens : il ordonna de couper les arbres adorés en dehors d’Allah, de détruire les tombeaux adorés et appliqua la peine requise contre l’adultère. Puis, celui-ci, soumis à un chantage, l’expulsa et commanda de l’assassiner.

 

 Il trouva un soutien auprès de Mouhammad ibn Sa’oud à Derriya (en1158 de l’hégire) à qui il prêta serment de fidélité pour appeler à Allah, ordonner le bien, interdire le mal et appliquer les prescriptions religieuses selon le Coran et la Sounnah. Il fut rejoint dans son appel par tous ceux qui avaient épousé ce chemin (Minhaj) qui est celui du Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui-. Les hommes affluaient vers lui.

 

 Il persista obstinément dans son effort. Cependant, l’opposition à son égard grandissante, certains se moquèrent, d’autres se révoltèrent, on le traita d’ignorant, de magicien, etc…Quand ses adversaires se sentirent incapables sur le terrain de l’argumentation et des preuves, ils rivalisèrent d’ardeur dans la fabrication de mensonges contre le cheikh[1]. Ils répandaient des rumeurs jusqu’en Turquie et au Hidjaz disant que sa doctrine étaient la cinquième école juridique (l’école « Wahhabite » ), ou bien qu’il ne reconnaissait pas les quatre écoles juridiques de l’Islam, et qu’il ordonnait la destruction des livres véhiculant leurs enseignements, ou encore qu’il n’aimait pas le Messager d’Allah  -prières et bénédiction d'Allah sur lui- et qu’il empêchait les gens de visiter sa tombe et de prier sur lui  -prières et bénédiction d'Allah sur lui-. Devant cette opposition et le manque de moyens, le cheikh et l’Émir se trouvèrent dans l’obligation de recourir à l’épée pour se défendre contre leurs attaques, en plus de la propagande religieuse.

 

 Ces guerres durèrent de nombreuses années et étaient favorables aux partisans du Tawhid, malgré l’agressivité tyrannique des ennemis. Ryadh fut conquise en 1187 H (1733 AC) et l’Irak fut envahie en 1215 H (1800 AC). Le dôme surplombant le tombeau de Hussayn à Karbala fut détruit. De nombreux hommes se ralliaient à lui volontairement quand ils découvraient la vérité. Mouhammad ibn Sa’oud, suivi de son fils ‘Abdoul’Azziz, étaient chargés de l’administration des hommes et du butin, tandis que le cheikh se consacrait à la science et à l’enseignement religieux. Tous deux travaillaient en collaboration jusqu’à la mort du cheikh en 1206 de l’hégire (1791 AC) du mois de dhoul Qa’da. Puisse Allah l’installer dans Son paradis spacieux.

 

 Le cheikh, puisse Allah lui accorder Sa miséricorde, fut un érudit, un partisan de la Sounnah, combattant averti des innovations, une autorité scientifique en matière d’exégèse coranique, de Hadith, de droit musulman, de jurisprudence et de sciences instrumentales telles que la grammaire, l’étymologie et la littérature, un connaisseur des croyances fondamentales et secondaires de l’Islam, un homme éloquent aux arguments puissants, mettant en relief les évidences dans un style d’une extrême clarté.            


 Les indices de la piété, de la certitude et de la pureté étaient perceptibles sur son visage. Ces dons traduisaient sa confiance en Allah. Il allait même jusqu’à s’endetter pour offrir l’hospitalité à ses visiteurs. Il témoignait un grand amour envers ses étudiants, dépensait de ses propres biens à leur profit et les orientait selon leurs aptitudes. Il tenait quotidiennement plusieurs séances d’enseignement portant sur différentes disciplines telles que le Tawhid, etc…Il cernait les détails les plus subtils de l’exégèse coranique et du Hadith et il était plus particulièrement instruit sur les défauts du Hadith et de ses transmetteurs. Il ne se lassait pas de la vérification, de la rédaction des livres et de l’enseignement.

 

Il était patient, raisonnable et clément, la colère ne le dominait que lorsque la religion d’Allah était violée et les préceptes de l’Islam méprisés. Il se battait alors par la parole et l’épée. Il avait un profond respect pour les savants en évoquant leurs mérites, ordonnait le bien, interdisait le mal et ne supportait pas les innovations religieuses. Il les réprouvait doucement, en évitant la dureté, la colère et la violence sauf quand cela s’avérait nécessaire.

 

Mais l’appel du cheikh (sa Da’wa) ne fut pas enterré avec lui. L’appel fut diffusé et sa zone d’influence a atteint le monde entier. La conquête de la Mecque en 1228H (1813 AC) par l’état saoudien entraîna la diffusion de l’appel à l’extérieur du Nejd. Les pèlerins qui se rendaient à la Mecque rencontraient les savants porteurs de cet appel véridique et écoutaient leurs prêches. Ils constataient l’application de la justice, de l’équité et le maintien de la sécurité dans l’état saoudien. Au Soudan, un résidu de paganisme ainsi que le culte des morts furent condamnés ; et en Inde, les traditions religieuses qui formaient une symbiose avec les coutumes hindous furent condamnées.

 

Mais ses rivaux qui ne cessaient de rédiger contre lui des livres bourrés de mensonges, de Hadith faibles ou inventés, présentaient le cheikh comme un Kharijite. Mais si n’importe quel sage doué d’une raison saine venait à analyser les écrits de Mouhammad ibn ‘Abdil Wahhab, il s’apercevrait qu’ils ne comportent pratiquement que des versets coraniques et des Hadith, donc, quel est son péché, si ce n’est que d’avoir combattu ce qu’ont combattu les Prophètes  -prières et bénédiction d'Allah sur eux-, c’est à dire Le Chirk ? A vous de réfléchir !

 

L’appellation de « Wahhabite » fut collée à ses partisans. Mais ce sobriquet, construit à partir du nom de son père, n’est pas conforme aux normes de la langue arabe. Car pour trouver une appellation dérivée de son nom, il faudrait dire « Mouhammadite » car c’est Mouhammad et non son père qui lança cet appel. Il s’agit d’une étiquette collée par ses adversaires notamment les turques soufis de l’époque.

 

Si on te qualifie de « Wahhabite », Louange à Allah ! Car ce qualificatif est devenu élogieux, distinguant un groupe qui suit le livre d’Allah et la Sounnah de Son Messager  -prières et bénédiction d'Allah sur lui- et tous ceux qui prêchent le Tawhid. Et rappelons que al Wahhab (Le Grand Donateur) n’est  qu’un des noms parmi les noms d’Allah, Glorifié et Exalté soit Il !!!

 

Et sachez que dans le passé, lorsque l’Imam Ahmed ibnou Hanbal –Qu’Allah lui fasse miséricorde- fut confronté à la secte des Mou’tazila, les gens de la bonne croyance furent nommés « Ahmadites », et il en est de même pour Cheikh al Islam ibn Taymiyya –Qu’Allah lui fasse miséricorde-  (« Taymiyyistes »), ou encore à notre époque pour cheikh al Albani  –Qu’Allah lui fasse miséricorde- (« Albanistes ») . Alors qu’Allah a dit :

 

Traduction relative et approchée : « Et ne vous lancez pas mutuellement des sobriquets (injurieux) » S49 V11

Aujourd’hui la situation a changé, la vérité s’est manifestée, le savoir s’est propagé et les hommes doués d’intelligence et de science de tous les pays ont réalisé que les auteurs adversaires du cheikh al Islam et ses partisans, étaient des faussaires dépourvus de toute science. D’ailleurs leurs ouvrages perdirent toute valeur et ne sont plus cités que par certains ignorants tombolâtres.

 

 « Cheikh Mouhammad ibn ‘AbdilWahhabSes croyances, sa reforme et les témoignage des savants en sa faveurs. »
de Ahmad ibn Hajar abou Tamy, annoté par cheikh ‘Abdoul ‘Aziz ibn Baz.

Résumé de Oummou ‘Abdir-Rahman

http://www.al.baida.online.fr/accueil.htm


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