(Al Haydh wa An.Nifâs).
Concernant les menstrues et les lochies, c'est un sujet qui est très important et que chacun de nous doit connaître. C'est un sujet récurrent car les femmes posent très souvent des questions à ce propos, d'où son importance.
Certains vont vous dire : « Vous les gens de la sunna, vous ne vous occupez que des détails. Vous passez vos jours et vos nuits à polémiquer sur des détails alors que des Musulmans dans le monde sont oppressés, se font tués, humiliés, et vous, vous ne trouvez rien d'autre à faire que de parler de choses futiles».
Certaines personnes osent dire des paroles comme celles ci et vont plus loin : « Vous gens de la sunna, vous ne prenez votre science que des savants spécialisés dans el haydh wa an.nifâs » wa a'udhu billâh !
Quels sont ses savants qui sont visés ?
Sheykh Al Albâny, rahimahullâh, sheykh Ibnu Bâz, Sheykh Al 'Uthaymîn rahimahullâh.
Certaines personnes osent qualifier les grands savants comme n'ayant de science que dans le chapitre des menstrues et des lochies.
Qu'est-ce qu'on leur répond à ces ignorants ? Qu'Allâh les guide.
Tout d'abord ce sont des personnes qui ont une motivation dans la religion mais ils n'ont pas cernés cette motivation par le Coran et la Sunna. Ils ont un amour pour la religion, ils ont envie de bouger pour la religion, mais malheureusement ils ne le font pas dans les règles.
Comme l'a dit 'Abdullâh Ibn Mas'ûd : « Et combien de personnes veulent le bien mais ne l'atteignent pas ? »
Qu'une personne soit motivée pour la religion d'Allâh, c'est une chose qui est demandée à chacun de nous. Mais cette motivation doit être cernée par le Coran et la Sunna. Cette personne ne doit pas dépasser les limites instaurées par Allâh et Son Messager (salât 'alayhi wa salâm).
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C'est faux. On peut très bien apprendre sa religion d'un côté et aider les Musulmans d'un autre.
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On leur répond que la religion d'Allâh Subhana Wa Ta'ala est une religion complète, entière. Certes il y a des choses qui sont plus importantes que d'autres, mais toutes ces choses font parties de la religion d'Allâh. Donc déjà le simple fait de qualifier une partie de la religion comme étant une épluchure est un manque de respect envers Allâh et Son Prophète (salât layhi wa salâm).
Les savants répondent aux personnes qui considèrent des choses moins importantes que d'autres comme étant des épluchures et disent : « L'épluchure (la peau) d'un fruit ou d'un légume ne protège-t-elle pas le fruit ? » Si vous enlevez l'épluchure d'une banane, combien de temps lui donnez vous avant qu'elle ne pourrisse ? Vous lui un quart d'heure à la banane. Pareil pour les autres fruits. L'épluchure est une épluchure certes, mais elle a son importance. Il y a des choses qui sont plus importantes dans la religion que d'autres, mais ces choses qui sont moins importantes, ont leur importance. Car elles font parties de la religion d'Allâh.
Traiter les savants de savants spécialisés dans les menstrues et les lochies, prouvent que les personnes qui traitent les savants, ne connaissent pas leur valeur et ne connaissent pas les efforts que ces savants, rahimuhumullah, ont fourni et ont donné à la communauté.
Donc c'était une parenthèse que je voulais faire concernant ce chapitre.
Le sheykh dit donc : « Les menstrues sont un sang connu chez les femmes, il n'a pas de limites (c'est dire qu'il n'y a pas de limite de la religion qui définie un minimum et un maximum). C'est à dire qu'en Islâm, il n'y a aucun verset ni hadîth du Prophète (salât alayhi wa salâm) qui définit un temps minimum et un temps maximum pendant le sang des menstrues ».
Il n'y a pas par exemple un hadîth qui dit que la femme, lorsqu'elle a ses menstrues moins de trois jours, ce n'est pas considéré comme des menstrues. Ou une femme qui a ses menstrues pendant plus de 10 jours n'a pas ses menstrues.
La seule chose qui définisse le sang des menstrues et la période des menstrues, c'est ce qui est connu des femmes, l'habitude qu'elles ont.
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Donc ça c'est la définition juridique, c'est à dire que :
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Donc on a dit que El Hayd n'est pas limité par la religion que ce soit pour son minimum ou son maximum alors qu'An.nifâs est délimité non pas dans son minimum mais dans son maximum par la religion.
Après ces 40 jours, le sang qui s'écoule de la femme n'est plus considéré comme un sang des lochies mais comme un sang d'istihaba (de métrorragie).
La preuve est le hadîth de Ummu Salama qui dit : « Les femmes qui avaient leurs lochies au temps du Prophète (salât 'alayhi wa salâm) s'abstenaient de prier, de jeûner et d'avoir des rapports avec leur mari pendant 40 jours ».
Et lorsque la femme voit qu'elle est pure avant ces 40 jours, elle doit alors se laver et devient pure à partir de ce moment. Si le sang des lochies ne cesse de couler et atteint les 40 jours, après les 40 jours, la femme doit se laver et considérer le sang qui continu de couler comme étant une hémorragie, c'est à dire une maladie.
Il est interdit à la femme qui a ses menstrues ou ses lochies de faire ce qu'une personne qui n'a pas ses ablutions ne peut pas faire.
1.De prier
2.De prendre le Muss-haf
Et tous les autres points que l'on avait cité.
Il y a des choses qui lui sont interdites en plus de celles qui sont interdites à la personne en état d'impureté.
1.As.Sawm (le jeûne) : Il lui est interdit de jeûner et elle doit rattraper ses jours de jeûne une fois pure.
La preuve est le hadîth de Mu'adha (pas sûre pour le nom) qui dit : « J'ai demandé à 'Aisha, radhia Allahu
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2.Avoir des rapports sexuels avec son mari :
La preuve est la parole d'Allâh Subhana Wa Ta'ala : « Et ils t'interrogent sur les menstrues. Dis : « C'est un mal, éloignez-vous donc des femmes pendant les menstrues et ne les approchez que quand elles sont pures. Lorsqu'elles se sont purifiées, alors cohabitez avec elles selon les prescriptions d'Allâh » Subhana Wa Ta'ala.
Dans ce verset, Allâh Subhana Wa Ta'ala dit et parle à Son Prophète (salât 'alayhi wa salâm) : « Et ils t'interrogent sur les menstrues. Dis : (c'est à dire répond leur ô Muhammad) « C'est un mal (pour la femme comme pour l'homme car l'homme qui a des rapports avec sa femme durant ses menstrues, même médicalement, c'est source de maladie grave). ». Et Allâh Subhana Wa Ta'ala dit : « Abstenez-vous d'avoir des rapports avec vos femmes pendant les menstrues ».
C'est une interdiction d'Allâh Subhana Wa Ta'ala.
« Et ne les approchez pas jusqu'à ce qu'elles soient pures »
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Ensuite Allâh Subhana Wa Ta'ala dit : « Et lorsqu'elles se sont purifiées »
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Les savants ont divergé sur le moment duquel l'homme peut de nouveau avoir des rapports avec sa femme.
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Les savants qui disent que l'homme ne peut avoir des rapports avec sa femme qu'après qu'elle a fait le ghusl, se basent sur ce verset là.
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C'est à dire qu'elles ont fait leur grand lavage.
Sheykh Al Islâm Ibn Taymiyya a apporté la preuve et dit : « La preuve que « fé'ida tatahârna » veut dire « lorsqu'elles se sont purifiées » c'est à dire lorsqu'elles ont fait el ghusl, est un autre verset où Allâh Subhana Wa Ta'ala dit : « Et lorsque vous êtes en état de grande impureté, fataharu ».
Une personne qui a la grande impureté, quelle est la seule chose qu'elle peut faire ? Le ghusl. Et Allâh a utilisé le terme « Tatarha ».
Les autres savants lui ont répondu : « Et que dites vous du verset où Allâh dit : « Allâh aime ceux qui se repentent et aiment ceux qui se purifient » ? » Et « se purifie » ne veut pas forcément dire faire le ghusl. Ici dans ce verset c'est à fois ceux qui font le ghusl et wudhu.
Qu'est-ce que les savants leur ont répondu ? : « Ce verset englobe ceux qui font al ghusl et ceux qui font el wudhu (les petites ablutions) ».
Dans le verset « Lorsqu'elles se sont purifiées » Allâh parle des femmes qui ont leurs menstrues. Dans ce cadre là ça ne peut que vouloir dire le ghusl. De même que l'autre verset « Lorsque vous êtes en état de grande impureté, lavez-vous ».
Le fait que dans le verset où Allâh Subhana Wa Ta'ala dit : « Allâh aime ceux qui se repentent et aiment ceux qui se purifient », il a son contexte général et les deux autres versets ont leur contexte spécifiques qui prouvent que « At.tatahur » dans ces versets ne veut dire que le grand lavage.
Sheykh Al Albâny, rahimahullah, dans la première édition de son livre « Adab dhifas » (45:37), considérait qu'il était autorisé à l'homme d'avoir des rapports avec sa femme une fois sa période de menstrues terminée même avant el ghusl et il est revenu sur son avis et a attesté qu'il y avait bien une différence entre « At.Tatahur » et « Fé'ida tataharna ». (45:58).
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Un autre hadîth où 'Aisha, radhia Allâhu anhu dit que lorsqu'elle était en période de menstrues, le Prophète (salât alayhi wa salâm) lui demandait de mettre un 'izar autour (un drap) sur la partie basse de son corps et le Prophète (salât alayhi wa salâm) jouissait de la partie supérieure de son corps.
Il est donc autorisé de jouir de la partie supérieure de sa femme même lorsqu'elle est en état de menstrues.
'Aisha, radhia Allâhu
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Tout ça pour dire que la chose qui est interdite c'est le rapport sexuel proprement dit.
Quel est le jugement pour celui qui a eu des rapports avec sa femme alors qu'elle avait ses menstrues ?
L'imam An.Nawâwî a dit dans son livre où il explique sahîh Muslim :
« Et si un Musulman considère qu'il est autorisé d'avoir des rapports sexuels avec la femme qui a ses menstrues, (des rapports sexuels à proprement parlé c'est à dire dans sa partie intime), est un mécréant ».
Pourquoi ?
Car Allâh Subhana Wa Ta'ala l'a interdit dans le Coran. Et considérer son autorisation, c'est renier la parole d'Allâh Subhana Wa Ta'ala et renier la parole d'Allâh Subhana Wa Ta'ala est une mécréance.
Donc c'était le 1° cas qui est celui de la personne qui considère les rapports sexuels avec sa femme durant les menstrues comme étant autorisés.
2.Celui qui l'a fait sans considérer son autorisation (c'est à dire qu'il sait que c'est interdit mais la fait) :
il y a deux cas ici,
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Donc celui qui a des rapports avec sa femme en état de menstrues parce qu'il a oublié que cela était interdit, ou a oublié que sa femme était en état de menstrues ou bien qu'il ne le savait pas ou bien qu'il ne connaissait pas le jugement ou bien qu'il a été forcé => Il n'a ni péché ni compensation à faire.
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L'imam Ash.Shafi'i a qualifié cet acte comme faisant parti des grands péchés. Et il lui est obligatoire de se repentir s'il veut qu'Allah Subhana Wa Ta'ala lui pardonne.
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1.S'abstenir du péché
2.De regretter
3.Avoir la motivation, la conviction de ne plus le refaire.
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1.Certains savants disent qu'il a une expiation, une kâfâra, une compensation financière
2.D'autres savants disent qu'il n'a pas de compensation mais que le simple fait qu'il se repentisse lui suffit.
L'avis le plus sûr est l'obligation de payer une compensation. La preuve est le hadîth d'Ibn 'Abbâs, radhia Allahu anhu, qui dit que le Prophète (salât 'alayhi wa salâm) qui rapporte sur celui qui a eu un rapport avec sa femme alors qu'elle a ses menstrues, a dit :
« Il doit donner 1 dinar ou la moitié d'un dinar ».
Qu'est-ce qu'un dinar ?
Les savants qui disent que l'homme n'a pas de compensation à faire ne considèrent pas ce hadîth comme authentique jusqu'au Prophète (salât 'alayhi wa salâm) mais jusqu'à Ibn 'Abbâs. C'est un hadîth Mawkuf qui est un hadîth de la parole d'un compagnon.
L'avis de la plupart des savants est que le hadîth est authentique jusqu'au Prophète (salât 'alayhi wa salâm) et en découle un jugement pour toute la communauté.
D'autres savants disent que ce hadîth est faible par rapport à son contenu. Car dans ce hadîth il y a eu un choix dans une expiation sur un objet de même nature. Si le Prophète (salât 'alayhi wa salâm) a donné le choix entre un dinar ou la moitié d'un dinar mais ça reste toujours du dinar et c'est le seul hadîth qui apporte un choix sur un objet de même nature.
Concernant les autres expiations, celui qui a juré par exemple, qu'est-ce qu'il doit faire comme expiation ?
Il a le choix entre 3 jours de jeûne ou affranchir un esclave.
Les autres savants ont dit : « Où est le problème ? » sur le fait que le Prophète (salât alayhi wa salâm) donné le choix sur un objet de même nature.
Il n'y a pas de problème. Quant à l'explication qu'ils ont donné sur le choix entre un dinar et la moitié d'un dinar, ils ont donné plusieurs explications.
La plupart des savants disent que tout dépend du moment où l'homme a eu un rapport avec sa femme. Est-ce que c'était au moment où la femme avait beaucoup de sang ?
Dans ces cas là il doit donner un dinar.
Est-ce qu'il a eu un rapport avec sa femme à la fin de sa période de menstrues où le sang était moindre ? Dans ce cas il doit donner la moitié d'un dinar.
D'autres savants comme sheykh Al Albâny, rahimahullâh disent que le Prophète (salât alayhi wa salam) a donné le choix en fonction de la personne qui a fait le péché. Si c'est une personne riche, elle donne un dinar, si elle est pauvre elle donne la moitié d'un dinar.
Le sheykh dit : « Le choix qui était donné dans le hadîth revient à la période dans laquelle l'homme a eu le rapport avec sa femme, est ce que c'était au début ou à la fin ? Comme cela a été rapporté par la parole d'Ibn 'Abbas, radhia Allahu anhu : « Il a eu un rapport au début du sang : il doit alors donner un dinar. Et s'il a eu un rapport à la fin, il doit alors donner la moitié d'un dinar ». Cette parole a été authentifiée par sheykh Al Albâny, rahimahullâh.

C'est aussi valable pour les lochies car AL Haydh et An.nifâs ont le même jugement et c'est à l'unanimité des savants et ceci est une preuve car le Prophète (salât 'alayhi wa salâm) a dit : « Ma communauté n'a pas un avis unanime sur un égarement». Autrement s'il y a unanimité sur un point, sache que celui ci est vérité, sans aucun doute.
Dans ce hadîth, la communauté ne signifie pas tous les musulmans mais les savants.
El histihadh (le sang de l’hémorragie) est un sang qui sort en dehors de la période des menstrues et des lochies ou qui suit, qui est collé à cette période.
Le sang de l’hémorragie, sort en dehors de la période des menstrues donc il est facilement détectable, une femme peut facilement le reconnaitre car il est en dehors de ses périodes. Le sang de l’hémorragie peut sortir juste après sa période, sans interruption, elle a du sang qui sort perpétuellement d’elle. Dans ce cas il y a trois situations :
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C'est-à-dire qu’elle connait ses période de menstrues et de lochies. Le sang qui sort en dehors de cette période, elle sait que c’est un sang d’hémorragie. La preuve est la parole du Prophète
(صلى الله عليه و سلم) lorsqu’il a dit à oum habiba : « abstiens-toi le temps que t’abstenais tes menstrues puis lave-toi et prie ». Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit à oum habiba qui avait damm el histihadh (le sang de l’hémorragie) de s’abstenir de prier, de jeuner et d’avoir des rapports avec son mari pendant la période de ses menstrues et lorsqu’elle sait que sa période de menstrues est finie mais que le sang continue à couler, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) lui dit : « lorsque tu es convaincus que ta période est terminé. Le sang qui sort de toi, considère-le comme un sang d’hémorragie puis lave-toi et prie ».
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La femme à la possibilité de différencier les deux sangs. Le sang des menstrues est noir et connu, il dégage une mauvaise odeur. L’autre sang qui sort et qui n’est pas noir, la femme doit le considérer comme un sang de l’hémorragie. La preuve est le hadith du Prophète (صلى الله عليه و سلم) lorsqu’il dit à fatima bintu abî hubaych : « si c’est le sang des menstrues, c’est alors un sang noir et connu. Abstiens-toi alors de prier. Si c’est un autre sang, fait tes ablutions car ce n’est qu’une veine ». Le Prophète dans ce hadith à donné à fatima bintu abî houbaych un repère et lui a dit que le sang des menstrues est noir et connu. Tout autre sang est le sang d’une veine.
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Elle n’a jamais connus sa période de menstrues ni le type de sang. Les savants disent que cette femme qui a eu le sang de l’hémorragie avant la puberté puis une fois l’âge de la puberté atteint elle ne sait plus différencier les deux sangs, car elle ne connait pas la période de menstrues. Elle doit se comparer aux femmes de son âge et de sa famille et de considérer leur période de menstrues générale comme la sienne. La preuve est le hadith ou le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit à Ihma binti jash : « Ceci est une incitation (ou une impulsion) du diable. Considère alors six jours de menstrues ou alors sept selon la science d’Allah puis fais ton grand lavage jusqu’à ce que tu vois que tu es pure dans ton lavage et que tu accentue dans ton lavage. Pris alors 24 jours ou bien 23 jours et leur nuits et jeune. Cela te suffira et fais de même chaque mois, comme les femmes ont leur menstrues. » Dans ce hadith, les savants en ont déduit qu’une femme qui n’a ni la possibilité de connaitre la période de ses menstrues, ni la possibilité de différencier le sang des menstrues du sang de l’hémorragie. De regarder la période de menstrues des femmes de son âge et de sa famille de préférence et de prendre cette même période. Car le prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit à Ihma binti jash de considérer six jours ou sept comme période de menstrues puis le prophète (صلى الله عليه و سلم) lui a dit de se laver et ensuite de prier et de jeuner (jeune surérogatoire ou jeune du ramadhan) pendant 24 ou 23 jours et de faire cela chaque mois comme le font les femmes. C'est-à-dire que les femmes à l’époque du prophète (صلى الله عليه و سلم) la période de menstrues était de 6 ou 7 jours.
Les jugements relatifs à la femme qui a le sang de l’hémorragie :
Il n’est pas interdit à la femme qui a le sang de l’hémorragie ce qui est interdit à la femme qui a ses menstrues. Autrement dit, une femme qui a le sang de l’hémorragie à le droit de prier, de jeuner, d’avoir des rapports avec son mari …
Sauf que cette femme qui a le sang de l’hémorragie doit faire ses ablutions avant chaque prière. La preuve est le hadith du prophète (صلى الله عليه و سلم) lorsqu’il a dit à fatima bintu houbaych : « puis fais tes ablutions avant chaque prière ». Ces ablutions sont obligatoires.
Il est également légiféré de faire el ghousl (le grand lavage) avant chaque prière comme cela a été vue précédemment.