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« On ne connaît pas la vérité par les hommes, mais connais donc la vérité, et après tu connaîtras ceux qui la suivent. »


[Dossier] Réfutations aux ambiguités des athées !!

Publié par convertistoislam - l'islam pour tous sur 15 Mai 2010, 13:03pm

Catégories : #REFUTATIONS ATHEISME

Questions/Réponses aux athées
 

As'Salamu Alaikum wa Rahmatullahi wa Barakatuh

Voici des questions/arguments/réponses souvent donnés par des personnes athées ou carrément antithéistes (athées militants) en direction des religieux et religions.

Dieu n'existe que dans le coeur et le cerveau de l'Homme, ce sont eux qui le font exister

Donc sans les hommes Dieu n'existerait pas? Voyons, est-ce que l'univers cesserait d'exister si l'homme n'existait pas pour le contempler? Non, l'univers existera même si l'Homme n'existait pas (ou cessait) pour/de contempler l'Univers.


Qui a créé Dieu?


Les gens dont la foi n'est pas ferme demandent parfois : si Dieu a tout crée, qui a créé Dieu ? Le Messager de Dieu avait prédit que certains poseraient cette question. Il a dit: «Un jour viendra certainement où des personnes s'assiéront en croisant les jambes et demanderont: "Si Dieu a tout crée, qui a créé Dieu?" (Muslim, Iman, Hadith Numéro 195)

Cette question se fonde, au mieux, sur les rapports perçus entre «les causes et les effets». Tout peut être considéré comme un effet et être attribué à une cause antérieure qui, à son tour, est attribuée à une autre cause antérieure et ainsi de suite. Cependant, nous devons nous rappeler que la «cause» n'est qu'une hypothèse, car elle n'a aucune existence objective. Tout ce qui existe objectivement est un enchaînement particulier de circonstances qui est souvent (mais pas toujours) répété. Et si nous appliquons une telle hypothèse à l'existence, nous ne pourrons pas trouver un créateur de la première cause parce que chaque créateur doit avoir eu un créateur antérieur. Le résultat final serait donc une chaîne interminable de créateurs. (L'idée vaine d'une chaîne interminable de créateurs était l'un des arguments utilisé par certains théologiens musulmans pour expliquer la nécessité de croire en Dieu).

Le Créateur doit être Auto-Subsistant et Unique, sans semblable ni égal. Si un quelconque être créé «cause» quoi que ce soit, c'est parce que cette capacité a été créée dans cet être, car seul le Créateur est Auto-Existant et Auto-Subsistant. Le Créateur est le seul qui crée réellement et qui détermine les causes et les effets possibles pour Sa création. Par suite, nous parlons de Dieu en tant que Pourvoyeur, Celui qui maintient et donne la vie à toute Sa création. Toutes les causes commencent en Lui et tous les effets finissent en Lui. En vérité, les choses créées sont des “0” dont l'addition n'ajoutera jamais rien, à moins que Dieu ne leur accorde une valeur ou une existence réelles en plaçant un “1” positif devant le “0”.

Dans la sphère de l'existence, ce que nous appelons causes et effets n'ont aucune influence directe ou indépendante. Il nous faut parfois employer de tels termes afin de comprendre comment une partie de la création nous est rendue intelligible et disponible pour notre usage. Mais même cela confirme Notre dépendance de Dieu et notre responsabilité devant Lui. Dieu n'a pas besoin de causes et d'effets pour créer, c'est plutôt nous qui en avons besoin pour comprendre ce qu'Il a créé.


Pourquoi ne pouvons-nous pas voir Dieu?


Dieu n'est pas du tout comparable à Sa création, car le Créateur ne peut pas être de la même nature que Sa création. Bien que cela soit évident, certains demandent toutefois pourquoi nous ne pouvons pas voir Dieu directement.

La vision directe est très limitée. Considérez l'exemple suivant : une dent contient d'innombrables bactéries. Aucune bactérie n'est consciente de la dent dans laquelle elle vit, car cela signifierait qu'elle se retire de la dent et utilise certains moyens artificiels (tels que les télescopes et les microscopes) pour avoir une idée approximative de l'environnement de la dent et de son rapport avec le corps humain. Et même si cela était possible, une telle conscience ne signifierait pas la compréhension.

Nos sens sont dans une situation similaire. Nous savons beaucoup sur notre environnement, mais nos connaissances ne forment qu'une partie infime de l'ensemble. Or notre savoir est conditionné par la compréhension. Nous avons besoin d'avoir une idée générale de ce que nous voyons pour pouvoir le comprendre. Par exemple, comment pourrions-nous comprendre ce qu'est un arbre sans en avoir une idée préalable, aussi vague soit-elle ? Avec de telles restrictions, comment pouvons-nous connaître ou voir le Créateur de toute chose ?

En tant qu'êtres créés et finis, notre potentiel et nos capacités sont limités. Or le Créateur est infini. Nous vivons et mourons au sein de Sa création, nous cherchons à comprendre et à être vertueux, et nous aspirons au salut grâce à Sa Miséricorde. Le Prophète Muhammad (saws) a dit: «Comparé au Siège d'Honneur, l'univers entier est aussi petit qu'un anneau jeté dans le désert. De même, comparé au Trône Suprême, le Siège d'Honneur est aussi petit qu'un anneau jeté dans le désert.» (Tabari, Tafsir, 3: 77) Ces expressions montrent à quel point l'infinitude de Dieu dépasse notre capacité à la comprendre. Si nous n'arrivons même pas à imaginer la réalité du Siège d'Honneur et du Trône Suprême, comment pourrions-nous imaginer un tant soit peu Dieu Lui-même?

Nous lisons dans le Coran: Les regards ne peuvent L'atteindre, cependant qu'Il saisit tous les regards. (6 : 103) Après l'ascension du Prophète aux cieux, ses Compagnons lui demandèrent s'il avait vu Dieu (Les Compagnons du Prophète sont ceux qui l'avaient entouré pour profiter de ses enseignements et suivre son exemple avec autant de rigueur que possible. Ils sont considérés comme les élites et l'avant-garde de la nation musulmane, laquelle leur accorde le plus grand respect et une profonde admiration). Abou Dharr rapporte qu'une fois il répondit: «Ce que j'ai vu était la Lumière. Comment pourrais-je Le voir?» (Mouslim, Iman, 291; Ibn Hanbal, Mousnad, 5: 147) En une autre occasion il répondit: «J'ai vu une Lumière.» (Mouslim, Iman, 292) Ces récits clarifient le célèbre hadith: «La Lumière est la limite ou le voile de Dieu.» (Mouslim, Iman, 263 ; Ibn Maja, Moukaddima, 13; Ibn Hanbal, Mousnad, 4: 13). Cette lumière qu'Il a créée se dresse entre nous et Dieu. Nous pouvons seulement voir à travers cette lumière, qui rend possible une vision limitée et qui pose un écran ou un voile entre nous et Dieu. Comme nous voyons seulement une partie de la lumière, nous ne voyons qu'une partie de ce qui Le voile.

Considérez la question sous un autre angle. Ibrahim Hakki dit: «Dans toute la création, il n'y a rien qui soit semblable, égal ou contraire à Dieu. Dieu est au-delà de toute forme. En effet, il est exempt de la forme.» Si nous sommes capables de distinguer les choses, c'est uniquement parce qu'elles ont un semblable, un égal ou un contraire. Par exemple, nous avons une notion du « long » en le comparant au « court ». En l'absence de moyens de comparaison, comme c'est le cas avec Dieu, nous n'avons aucun autre moyen de comparer ou de distinguer. Tel est le sens de «Dieu est au-delà de toute forme».

Ceux qui veulent voir Dieu directement essaient de concevoir ou de connaître directement Son Être. De même que nous ne pouvons pas Le voir, nous ne pouvons pas concevoir ni connaître Son Essence, car Il est au-delà de toute forme, de toute qualité, quantité, et de toute conception ou raisonnement humain. Selon les termes des théologiens musulmans: «Il est différent de toute idée que nous avons de Lui dans notre esprit».

Les sages disent que Dieu existe mais qu'Il ne peut pas être compris par la raison ni perçu par les sens humains. Les Prophètes représentent le seul moyen d'acquérir la connaissance de Dieu. Ils ont été désignés par Lui comme transmetteurs de Sa Révélation. Par conséquent, nous devons accepter la guidance de la Révélation si nous voulons Le connaître.

Considérez l'analogie suivante: imaginez que vous êtes dans une salle fermée. Quand quelqu'un frappe à la porte, vous pouvez vous faire une vague idée de l'arrivant. Or vous ne pouvez faire cela qu'en devinant ses attributs. Tout ce dont vous êtes certain est que quelqu'un frappe à la porte. Vous pouvez ouvrir la porte et demander à la personne de se présenter. De cette manière, vous pourrez mieux connaître ses vrais attributs.

Cette analogie nous aide à aborder la question de la quête de Dieu. Regardez la création. Son immensité absolue, son unité de forme, sa beauté et son harmonie, son utilité et le fait qu'elle exige de nous le travail et la compréhension nous annoncent l'existence de son Créateur. Quand nous voyons une grande variété de tissus obtenus à partir d'une seule matière première, nous savons que quelqu'un les a fabriqués, car il va sans dire qu'ils ne peuvent pas se fabriquer eux-mêmes. De même, nous pouvons déduire de ce que nous voyons dans cette création que quelqu'un – le Créateur – l'a créée.

Or là se termine la ressemblance. Tandis que nous pouvons trouver ceux qui ont fabriqué les tissus et les persuader de se faire connaître, nous ne pouvons pas en faire de même avec le Créateur. Ce serait comme si les morceaux de tissu demandaient à leurs fabricants de se faire connaître. Or une telle chose est impossible. Sans l'aide du Créateur, nous ne pouvons que spéculer au sujet de la personne qui frappe à la porte.

La Révélation nous ouvre cette porte. La Révélation de Dieu aux Prophètes ainsi que leurs enseignements nous permettent de voir dans la création des signes manifestant l'Existence et les Attributs du Créateur. (Par exemple, L'Un, Le Clément, Le Tout-Miséricordieux, L'Omniscient, L'Omnipotent, etc.). Grâce aux Prophètes, nous apprenons à contempler Ses Attributs et à les invoquer. Une vraie compréhension de Ses Attributs exige que nous suivions le chemin des Prophètes : une expérience et une contemplation spirituelles, lesquelles ne peuvent être réalisées que par notre observance sincère et totale des décrets Divins, par l'étude objective et la méditation. Si nous ne développons pas nos facultés intérieures, nous ne serons pas capables de saisir le sens de la création et nous ne pourrons donc pas contempler les Attributs Divins qui se manifestent dans la création.

Même alors, comprendre l'Essence Divine n'est pas à la portée de tout le monde. C'est pourquoi il est dit que « Ses Noms sont connus, Ses Attributs sont compris et Son Essence existe ». Selon les termes d'Abou Bakr: «Comprendre Son Essence revient à admettre que Son Essence ne peut pas être comprise».

Notre devoir est de rester fidèle à notre pacte avec Dieu et de L'implorer de la manière suivante:

"Ô Toi le seul que nous adorons ! Nous ne pouvons pas atteindre une véritable connaissance de Toi, mais nous croyons fermement que Tu es plus proche de nous que nos veines jugulaires. À travers l'univers que Tu as créé et ouvert à nous comme un livre, et à travers l'harmonie merveilleuse entre toutes les parties de Ta création, nous ressentons Ton existence et Ta proximité dans les profondeurs de notre coeur. Nous réalisons que nous sommes intégrés dans l'ensemble du royaume de Tes manifestations, et ainsi notre âme est en paix et consolée, et notre coeur trouve la sérénité."



Pourquoi Dieu a-t-Il créé l'univers?

Lorsque nous analysons cette question, nous devons garder en tête quelques faits. Contrairement à Dieu, nous voyons les choses à partir d'une perspective humaine et nous agissons par nécessité ou par désir. En d'autres termes, nous ne pouvons pas imputer des attributs humains et des motivations humaines à Dieu.

Qui donc s'afflige de la création de l'univers ? Qui ne désire pas jouir des bienfaits de la création ou n'y recherche pas le bonheur ? Rares sont ceux qui expriment une profonde douleur à vivre dans ce monde. D'aucuns se suicident, mais leur nombre est très limité. La grande majorité est heureuse d'être en vie, d'être là et d'être humaine.
Qui se plaint d'être chéri par ses parents, et d'être bercé par leur amour pendant son enfance ? Qui se plaint d'être jeune, alors que la jeunesse est cette époque où la joie de vivre est ressentie au plus profond de notre être? Quel adulte mûr se plaint d'avoir une famille, des enfants et de mener une vie de famille tranquille ? Comment serait-il possible d'estimer le bonheur des musulmans qui, alors qu'ils cultivent les graines pour l'autre monde, atteignent la félicité dans ce monde-ci? Ils découvrent les clefs des portes du bonheur absolu, et sont alors satisfaits et n'éprouvent aucune angoisse.

L'univers, qui a été paré avec toutes sortes d'arts, est tel un défilé sans fin ou une exhibition conçue pour nous attirer et nous inciter à méditer. L'extraordinaire variété qui existe dans l'univers ainsi que ses magnifiques ornements, l'abondance et le flot des événements, présentent une certaine réalité à nos sens et à nos esprits. Cette réalité indique l'existence d'un agent qui lui donne existence. À travers la réalité de Ses oeuvres et de Ses actes, nous sommes amenés à connaître l'Agent et ainsi à connaître Ses Noms. Par le biais de ces Noms, nous essayons de connaître Ses Attributs. Grâce aux inspirations et aux prières qui pénètrent nos coeurs, nous tâchons de Le connaître en Lui-même. Cette élévation de notre être est inspirée à travers un grand domaine de réalité – les choses, les événements, le vaste champ d'intendance de l'humanité, ainsi que nos relations avec l'univers et avec le domaine des Noms de Dieu et de Ses attributs.

Mais pourquoi Dieu a-t-Il créé tout cela? Considérez ce qui suit: les grands sculpteurs peuvent produire, à partir de la pierre ou du bois les plus durs, des statues qui expriment des sentiments si délicats qu'on les croirait vivantes. Mais nous ne pouvons reconnaître ces sculpteurs en tant que tels que s'ils révèlent leurs aptitudes. Nous pouvons réussir à connaître ou à déduire leurs aptitudes à partir de leur art. Chaque potentialité aspire à révéler la réalité cachée en elle en revêtant une forme extérieure, et ce afin de démontrer ce qu'elle sait. Les graines tâchent de pousser, les spermes tâchent de rejoindre l'oeuf dans l'utérus, et les bulles flottantes (les nuages) tâchent d'atteindre le sol sous forme de gouttes d'eau.

Le désir de montrer nos potentialités, et ainsi d'être vu et connu des autres, est une expression de faiblesse ou un défaut, car tous les êtres et leurs souhaits ne sont que des ombres de l'essence originale. Or le Créateur n'a aucun défaut ou faiblesse. Rappelez-vous qu'aucune manifestation unique ou composée de l'essence ne ressemble à l'essence réelle.

L'art exposé dans tout l'univers nous informe des Noms de Dieu. Chaque Nom, manifesté par ce qui a été créé, illumine notre chemin et nous guide vers la connaissance des Attributs du Créateur. Ils stimulent et réveillent nos coeurs par Ses signes et Ses messages qui interpellent nos sens.

Le Créateur veut se faire connaître de nous clairement et parfaitement. Il veut montrer Sa Splendeur par la variété et la beauté de la création, Sa Volonté et Sa Puissance par l'ordre et l'harmonie de l'univers, Sa Miséricorde, Sa Compassion et Sa Grâce en nous pourvoyant de tous nos besoins, y compris la plupart de nos désirs les plus secrets. Et Il a beaucoup d'autres Noms et Attributs par lesquels Il veut Se faire connaître.

En d'autres termes, Il crée et dispose les choses dans ce monde pour manifester Sa Toute-Puissance et Sa Volonté. En montrant toutes les choses à travers le prisme de la raison et de la compréhension des êtres conscients, Il éveille leur émerveillement, leur admiration et leur appréciation. Les grands artistes manifestent leurs talents dans leurs oeuvres d'art ; le Maître de l'univers l'a créé simplement pour manifester la Puissance et l'Omnipotence de Sa Créativité.


Puisque Dieu sait d'avance ce que nous allons faire, pourquoi nous a-t-Il envoyés dans ce monde? (A propos de l'Omniscience d'Allah)

En résumé, nous sommes envoyés ici pour développer nos capacités et nos talents à travers les responsabilités qu'Il nous donne. Les êtres humains ne sont pas tous créés avec les mêmes capacités et les mêmes dispositions; ils sont plutôt comme des matériaux bruts attendant d'être épurés et raffinés.

Par exemple, les artistes veulent exprimer leurs talents et sont alors connus par leurs oeuvres d'art. De la même manière, la majesté, la splendeur et l'art de la création présentent et reflètent les Noms et les Attributs sacrés de Dieu. Pour nous montrer Son art. Par exemple, par Ses Attributs d'Omnipotence, de Puissance, d'Omniscience, de Sagesse, de Beauté et de Miséricorde. Il a créé l'univers et y a exposé certains aspects de Ses trésors mystérieux et cachés. Pour nous montrer comment Ses Noms, Ses Attributs et Son Art Divin deviennent manifestes, Il a créé l'univers par étapes. Il nous accorde d'innombrables occasions de mieux Le connaître et d'acquérir des connaissances solides à Son sujet. Il est Le Créateur Absolu qui crée tout à partir d'une chose, et octroie des milliers de bienfaits à tout ce qu'Il veut.

L'humanité a été envoyée dans ce monde pour être éprouvée, purifiée et préparée au bonheur éternel au Paradis. Dans un hadith, le Prophète Muhammad (saws) dit: «Les êtres humains sont comme des minerais. Ceux qui étaient les meilleurs durant la djahiliyya (période pré-islamique en Arabie) sont aussi les meilleurs durant l'islam.» (Boukhari, Ahadith al-Anbiyya', 8, Hadith Numéro 3353; Mouslim, Fadha'il as-Sahaba, 168, Manaqib, 25; Ibn-Hanbal, Mousnad, 3: 101) Par exemple, avant l'islam, Omar jouissait de dignité, de gloire et d'honneur, mais ses qualités se raffinèrent quand il embrassa l'islam. (Avant l'avènement de l'islam, Omar ibn al-Khattab, qui allait devenir le deuxième Calife de l'État islamique, était un homme haut placé à La Mecque. Ennemi acharné du Prophète, après sa conversion il devint l'un des musulmans les plus respectés, durant son époque et durant toute l'histoire. Il était un soutien majeur de la jeune communauté musulmane). Il gagna une dignité plus douce, un coeur plus tendre, et la grandeur de la foi. Avant sa conversion, il était dur, coléreux, orgueilleux et croyait tout posséder ; mais une fois musulman, il devint très modeste et très humble. Ainsi, quand nous voyons des personnes au bon caractère, dynamiques, énergiques, audacieuses et pleines d'ardeur, nous espérons qu'elles deviendront musulmanes.

L'islam traite le minerai le plus précieux: l'humanité. Il pétrit, améliore et fait mûrir chaque individu de façon à en retirer toutes les impuretés. Les Compagnons étaient purs à cent pour cent. Après cette époque, la pureté des musulmans commença à s'altérer graduellement, au point qu'aujourd'hui certains individus n'en gardent à peine quelques traces. Et cela donna naissance aux grands problèmes auxquels nous avons dû faire face dans le passé comme dans le présent.

Ne dépendant pas du temps, Dieu connaît le résultat final de cette épreuve. Ainsi Il nous éprouve par nous-mêmes et par les autres afin que nous puissions nous rendre compte de ce que nous sommes vraiment. Cette épreuve est un processus visant à déterminer notre valeur, à découvrir ce que nous sommes: du fer ou de l'or. Nous sommes éprouvés par ce que nous tâchons de faire et par ce que nous faisons. Un jour, nous apparaîtrons devant Dieu pour rendre compte de nous-mêmes: "Ce jour-là, Nous scellerons leurs bouches, tandis que leurs mains Nous parleront et que leurs jambes témoigneront de ce qu'ils avaient accompli." (36: 65). Dans le contexte de ce verset, «les mains et les pieds» symbolisent tout ce qui nous permet d'agir, tel que notre corps, nos facultés et les occasions. Dans d'autres versets, «les yeux, les oreilles et la peau» assument la même fonction.


Quelle est la différence entre dieu, Dieu et Allah?

Le mot arabe ilah est l'équivalent du mot français dieu. Tous deux signifient la chose ou l'entité qui est adorée. Le mot persan khouda, le mot latin deus et le mot turc tanrı ont une signification et des connotations semblables.

Dieu, avec un D majuscule, n'est pas un équivalent exact du terme Allah, bien que nous l'employions pour des raisons pratiques dans ce livre. Il est plus proche de la conception islamique d'ilah. En arabe, Allah est le nom personnel essentiel de Dieu et comporte tous Ses Beaux Noms (al-Asma' al-Housna). Quand on dit Allah, dont les Noms et les Attributs se manifestent dans la création, Ses Noms L'Un, L'Être Suprême, Le Créateur, Le Possesseur, Le Pourvoyeur, L'Omnipotent, L'Omniscient, Le Tout-Englobant, etc. viennent à l'esprit. Ce terme se réfère à Son Unité Absolue ainsi qu'à Son exemption de tout défaut et d'associé. Le mot Dieu, tel qu'il est employé par les non-musulmans, contient diverses conceptions et connotations que les musulmans ne peuvent pas accepter.[16]

Puisque Allah est un Nom propre spécifique au Seul Être Suprême, nous disons Lâh illâha illah'Allah (il n'y a aucune divinité autre qu'Allah) au lieu de Lâh Allâha illah' Allah. En disant Lâ ilâha illa Allah nous nions d'abord toutes les pseudo-déités et nous affirmons ensuite la Divinité de L'Un connu sous le Nom d'Allah. En d'autres termes, seul Allah est Allah, et seul Lui est digne d'être Adoré.


Ils disent que les croyants sont des gens qui ne sont pas assez au courant des dernières théories scientifiques et de surcroît naïfs, voire arriérés

(arguments d'intellectuelles divers)

Srî Aurobindo:

"Selon le postulat matérialiste - ce n'est rien de plus qu'une hypothèse, car il n'a jamais été démontré - le développement de la matière non vivant a pour résultat, dans certaines conditions inconnues, un phénomène de vie inconsciente qui n'est, dans sa vrai nature, que l'action et la réaction d'une énergie matérielle ; et le développement de cette vie inconsciente, dans certaines conditions elles aussi inconnues, amène un phénomène de mental conscient qui n'est lui-même, dans sa vrai nature, qu'une action de l'énergie matérielle : la chose n'est pas démontrée, mais cela, prétend-on, n'a pas d'importance ; cela signifie simplement que nous n'en savons pas encore assez ; un jour nous saurons, lorsque la réaction physiologique nécessaire, que nous appelons intuition ou courant de raisonnement, aura été couronnée par une découverte qui, je suppose, s'effectuera dans un système nerveux constitué de façon appropriée et dans le cerveau aux circonvolutions plus riches d'un Galilé de la biologie ; alors cette grande et simple vérité sera démontrée comme bien d'autres dont se gaussait le plat bon sens de l'humanité. Mais la difficulté est que cela semble impossible à prouver. Même en ce qui concerne la vie, qui pose beaucoup moins de problème, la découverte de certaines conditions chimiques ou physiques et mécaniques dans lesquelles la vie peut-être incitée à apparaître prouvera, rien de plus, que ces conditions sont favorable ou nécessaires à la manifestation de la vie dans le corps - dans la nature des choses, de telles conditions doivent exister - mais non que la vie n'est pas un pouvoir nouveau et supérieur de la force d'être universelle. La liaison entre les réactions de la vie et les conditions et stimuli physiques prouve très clairement que la vie et la matière sont liées et que, comme c'est en fait nécessaire à leurs coexistence, ces deux énergies agissent l'une sur l'autre - connaissance très ancienne - mais cela n'élimine pas le fait que la réaction physique s'accompagne d'un élément qui semble avoir le caractère d'une excitation nerveuse et d'une conscience naissante ou contenue, et que cet élément n'est pas la même chose que la réaction qui l'accompagne.

Quand nous en venons au mental, nous voyons - comment pourrait-il en être autrement dans un mental incarné ? - une réaction, une interaction, une liaison, une correspondance si vous voulez ; mais aucun ensemble de correspondance ne peut démontrer comment une réaction physique peut-être convertie en, se ramener à, ou constituer finalement en elle-même une opération consciente, une perception, une émotion, un concept de pensée ; aucun ensemble de correspondance ne peut prouver que l'amour est un produit chimique, ou que la théorie des idées de Platon, l'Iliade d'Homer ou la conscience cosmique du yogi ne sont qu'une combinaisons de réaction physique, un complexe de transformations de la matière grise ou une merveille flamboyante de décharges électrique. Non seulement le bon sens et l'imagination rechignent devant ces théories (objection négligeable), non seulement la perception, la raison et l'intuition doivent être écartées pour laisser la place à une déduction forcée et trop étendue, mais il y a ici un abîme entre la chose à expliquer et la chose par laquelle on cherche à expliquer qui ne peut -être comblé, même si l'on admet des connexions nerveuse et des ponts psycho-physique. Et si le physicien révèle un certains nombre d'indications et espère un jour triompher de ces formidable difficultés, de l'autre côté s'accumule une masse de phénomènes psychiques qui noieront vraisemblablement cette théorie dans des eaux sans fond.

Le caractère insurmontable de ces objections toujours évidentes commence à être plus largement reconnu, mais puisque le passé conserve encore un poids considérable, il est nécessaire de les mettre en relief afin d'établir clairement la légitimité de la recherche d'hypothèse plus libérales qui n'essaient pas de réduire prématurément le problème de notre être à une simplicité mécanique.
.
."

Carl G. Jung:

"Tout ce que j'ai appris m'a conduit pas à pas à une inébranlable conviction de l'existence de Dieu. Je ne crois qu'en ce que je sais. Et cela supprime le fait de croire. En conséquence, je ne prends pas Son existence pour une croyance ; - je sais qu'Il existe"

Frithjof Schuon:


"Si tout a commencé par la matière et s'il n'y a pas d'Esprit, donc pas de Dieu, comment s'expliquer que les hommes aient pu croire fermement le contraire pendant des millénaires, et qu'ils aient même déployé un maximum d'intelligence à l'affirmer et un maximum d'héroïsme à le vivre? On ne saurait invoquer le progrès, car les incroyants de tous genres sont loin d'être supérieurs aux croyants et aux sages, et on ne voit nulle part un passage évolutif de ceux-ci à ceux-là ; les idées matérialistes se sont manifestées et répandues pour ainsi dire sous nos yeux -- dès le "siècle des lumières"-- sans qu'il soit possible de constater là une évolution dans le sens d'une ascension qualitative à la fois intellectuelle et morale, bien au contraire.

Ceux qui soutiennent l'argument évolutionniste d'un progrès intellectuel aiment à expliquer les idées religieuses et métaphysiques par des facteurs psychologiques inférieurs, tels que la peur de l'inconnu, l'espoir infantile d'un bonheur perpétuel, l'attachement à une imagerie devenue chère, l'évasion dans les rêves, le désir d'opprimer autrui à bon compte, et caetera; comment ne voit-on pas que de tels soupçons, présentés sans vergogne comme des faits démontrés, comportent des inconséquences et impossibilités psychologiques qui n'échappent à aucun observateur impartial? Si l'humanité a été stupide pendant des millénaires, on ne s'explique pas comment elle a pu cesser de l'être, d'autant que ce fut dans un laps de temps relativement très court; et on se l'explique d'autant moins quand on observe avec quelle intelligence et quel héroïsme elle a été stupide pendant si longtemps et avec quelle myopie philosophique et quelle décadence morale elle est devenue enfin "lucide" et "adulte
"."

"Le succès du matérialisme athée s'explique en partie par le fait qu'il est une position extrême, et d'un extrémisme facile vu le monde glissant qui en est le cadre, et vu les éléments psychologiques auxquels il fait appel...".

Concernant la matière:
"Dieu a créé «le ciel et la terre», c’est-à-dire l’univers entier, tout ce qui existe. Créer doit être pris ici dans un sens tout spirituel et spécial. La matière, la vie, l’esprit sont des formes de l’être ; c’est de l’être communiqué, donné par Dieu, lequel est la source de tout être. La création par Dieu n’est pas une sorte de fabrication matérielle: elle est un acte intérieur de Dieu, elle se passe dans la conscience divine. Il n’y a pas, sur ce point, de contradiction entre la science et la foi. La foi en la création n’est pas attachée à telle ou telle théorie cosmologique. C’est à la science qu’il appartient d’examiner librement des problèmes tels que l’âge de notre planète, la formation du système solaire, la genèse et l’évolution des espèces vivantes. Quels que soient les résultats atteints par la recherche scientifique, ces résultats ne peuvent aller contre notre foi. Celle-ci se borne à affirmer que Dieu est l’origine, le sens, et la fin de tout ce qui existe."



Du préjugé scientiste

"C’est plus ou moins ce préjugé « scientiste » – allant de pair avec la falsification et l’appauvrissement de l’imagination spéculative – qui empêche un Teilhard de Chardin de concevoir la discontinuité de force majeure entre la matière et l’âme, ou entre le naturel ou le surnaturel, d’où un évolutionnisme qui – au rebours de la vérité – fait tout commencer par la matière. – Un minus présuppose toujours un plus initial, si bien qu’une apparente évolution n’est que le déroulement tout provisoire d’un résultat préexistant; l’embryon humain devient homme parce qu’il l’est déjà; aucune « évolution » ne fera surgir un homme d’un embryon animal. De même le cosmos entier ne peut jaillir que d’un état embryonnaire qui en contient virtuellement tout le déploiement possible, et qui ne fait que manifester sur le plan des contingences un prototype infiniment supérieur et transcendant."

"La science moderne rejette allégrement les sagesses traditionnelles, sans se rendre compte que ce rejet se heurte à l’invraisemblable disproportion entre l’intelligence des croyants et l’hypothétique absurdité de leurs croyances, ou à la disproportion non moins impossible entre l’intelligence des sages et l’absurdité supposée de leurs convictions ou de leurs mobiles intimes. L’homme, c’est l’intelligence, donc la sagesse et la contemplation, et par conséquent la tradition; détacher l’homme de celle-ci, c’est, non pas le rendre autonome, mais le déshumaniser."


Du soi-disant sectarisme des religions


"Pourquoi les religions et théologies ne sont-elles pas tolérantes à l'égard d'autre religions et théologies ? Cette intolérance est souvent regardée comme un luxe inutile et regrettable, et cela par des ésotéristes ignorants aussi bien que par des idéalistes profane; en réalité, elle est le seul moyen de protection possible contre les erreurs, car en admettant qu'une religion proclame que le salut puisse venir aussi d'ailleurs, comment pourra-t-elle encore exclure tels faux maître se présentant au nom d'une révélation personnelle? Si la religion est intolérante, elle exclura sans doute beaucoup de valeurs étrangères, mais comme elle offre tout ce dont l'homme à besoin en vue de ses fins dernières, le mal est pratiquement très relatif; en revanche, si elle est tolérante, elle ouvre la porte aux poisons meurtriers des pseudo-spiritualismes, sans que les valeurs des religions étrangères ne soient d'aucun secours. C'est dire que l'intolérance n'est qu'une extrême simplification de l'auto-protection nécessaire à toute forme spirituelle, donc une sorte de guerre préventive contre toutes les contrefaçons et corruptions possible ; or il est infiniment plus important pour une religion de garder intacts ses vérités et ses moyens spirituels, lesquels sont certains et pratiquement suffisants, que de s'ouvrir aux valeurs étrangères au risque de perdre les siennes propres."


L'esprit, disent-ils, n'est rien d'autre que la complexité de la matière

Rien n'est plus contradictoire que de nier l'esprit, ou même simplement l'élément psychique, en faveur de la seule matière, car c'est l'esprit qui nie, alors que la matière demeure inerte et inconsciente. Le fait que la matière peut être pensée prouve précisément que le matérialisme se contredit dès son point de départ, un peu comme le pyrrhonisme pour lequel il est vrai qu'il n'y a pas de vérité, ou comme le relativisme pour lequel tout est relatif, sauf cette affirmation."


Je ne crois que ce que je vois

"Ne croire que ce que l’on « voit »: ce préjugé, aussi grossier que courant, nous amène à ouvrir ici une parenthèse. Ne voulant croire que ce qu’ils voient, les scientistes se condamnent à ne voir que ce qu’ils croient; la logique est pour eux leur désir de ne pas voir ce qu’ils ne veulent pas croire. Le scientisme, en effet, s’intéresse moins au réel en soi — qui nécessairement dépasse nos limitations — qu’au non-contradictoire, donc au logique, ou plus précisément à l’empiriquement logique; donc au logique de facto selon telle expérience, non au logique de jure selon la nature des choses. En réalité, l’enregistrement 'planimétrique' de perceptions et l’élimination de l’apparemment contradictoire ne donnent trop souvent que la mesure de telle ignorance, voire de telle sottise; les pédants de la « science exacte » sont d’ailleurs incapables d’évaluer ce qu’impliquent les paradoxes existentiels dans lesquels nous vivons, à commencer par le phénomène pratiquement contradictoire de la subjectivité. La subjectivité est intrinsèquement unique tout en étant extrinsèquement multiple; or si le spectacle d’une pluralité de subjectivités autres que la nôtre ne nous cause pas trop de perplexité, comment expliquer « scientifiquement » — c‘est-à-dire en évitant ou éliminant toute contradiction — le fait que « moi seul » je suis 'moi' ? La science dite « exacte » ne peut trouver pour cette apparente absurdité aucune motivation, pas plus que pour cette autre contradiction logique et empirique qu’est l’illimitation de l’espace, du temps et des autres catégories existentielles. Que nous le veuillons ou non, nous vivons entourés de mystères, qui logiquement et existentiellement nous entraînent vers la transcendance."


A propos de la Psychanalyse et de Sigmund Freud


Freud était un névrosé dont la phobie extrême de son propre inconscient et des éléments psychiques numineux qu'il renferme explique le caractère unilatérale de sa théorie, à ce qu'il ressort des dires de Jung (cf "Ma vie" et "Psychologie de l'inconscient").

«Puisse un jour l'intellect - l'esprit scientifique, la raison - accéder à la dictature dans la vie psychique des humains! tel est notre voeu le plus ardent.» S. Freud


C'est vrai qu'ils ont été en quelque sorte amis, Freud voyait en Jung l'un de ses plus brillants disciples et même son digne successeur, jusqu'au jour où Jung a pris la décision d'emprunter sa propre voie... par la suite Freud ne manqua pas de se venger, en l'accusant par exemple d'antisémitisme à son égard, accusation bien sûr infondée comme l'a soutenu fermement le Dr. Roland Cahen, l'un de ses plus proches collaborateurs, et comme le prouvent les écrits même de Jung.

Qui était Sigmund Freud?

La loge du bnaï brith dont Sigmund Freud faisait partie:


France - La Loge Sigmund Freud à Paris

La Loge Sigmund Freud a été créée et installée au mois de février 2004 par Edwige Elkaïm, alors Présidente du B’nai B’rith France.

La première Présidente de la Loge est Judith Cohen-Solal et le Mentor est Roland Green.
La Loge se compose d’une quarantaine de membres sœurs et frères.

Sigmund Freud, neurologue et psychiatre autrichien (1856 – 1939).

Il avait créé une doctrine, le freudisme et une technique, la psychanalyse, grâce à laquelle il affirmait pouvoir guérir l’hystérie et d’autres névroses.

Freud a publié un grand nombre d’ouvrages dont Trois essais sur la théorie de la sexualité (1905), Introduction à la Psychanalyse (1916), le Malaise de la civilisation (1930) et Moïse et le monothéisme (1939).

Source: http://www.bnaibritheurope.org/bbe/cont ... ang,fr_FR/


L'adl bnaï brith et sa vision du monde promue à travers tout ses relais dans le monde entier:

http://www.dailymotion.com/video/x8z8j7 ... anada_news


Critique de la psychanalyse


«La psychanalyse a réussi à pervertir l'intelligence, en donnant lieu à un "complexe psychanalytique" qui corrompt tout; s'il est possible de nier l'absolu de bien des façons, le relativisme psychologiste et existentialiste le nie dans l'intelligence même; celle-ci se fait pratiquement Dieu, mais au prix de tout ce qui fait sa nature propre, sa valeur et son efficacité; elle devient "adulte" en se détruisant.»

Frithjof Schuon - Logique et transcendance


«Si le freudisme affirme que la rationalité n'est qu'un camouflage hypocrite d'une animalité refoulée, cette affirmation - évidemment rationnelle - tombe sous le même verdict; le freudisme, s'il avait raison, ne serait lui-même pas autre chose qu'une dénaturation symbolisante d'instincts pycho-physiques.

Sans doute, les psychanalystes diront que dans leur cas, le raisonnement n'est pas fonction de refoulements inavouables ; mais nous ne voyons pas du tout, premièrement en vertu de quoi cette exception serait admissible sur la base de leur propre doctrine, et deuxièmement pourquoi cette loi d'exception ne jouerait qu'en leur faveur et non en faveur des doctrines spirituelles qu'ils rejettent haineusement, et avec un révoltant manque du sens des proportions.»

Frithjof Schuon - Logique et transcendance


La Science n'est pas si impartiale que ça, et ne promets pas vraiment La Vérité comme l'affirme certains

Beaucoup de scientifiques suivent leurs "passions", et sont soumis chacun à des dogmes, qu'ils en soient conscients ou non. Et donc, inconsciemment ou non, ils rejettent certaines preuves et certains indices qui iraient à l'encontre de leurs croyances ou philosophies.

Les scientifiques ne sont pas si impartiaux que ça. La science n'est donc pas/plus si impartiale que ça, et jusqu'à quel point la science respecte t-elle ses propres principes? (A savoir, n'étudier que les faits, et pas autre chose). Depuis toujours, la science a tendance à attacher plus d'importances aux théories qu'aux faits eux-même. Les théories doivent se baser sur les faits. Mais dans ce processus, d'autres faits sont mis de côté. Des faits nouveaux peuvent faire évoluer les théories, mais on les ignore généralement (quand ça ne va pas dans le sens que l'on souhaite).

On appelle tout ces faits, des anomalies, c-a-d des phénomènes qui ne cadrent pas avec les théories (en particulier les théories dominantes). Il y a également beaucoup de mépris et de censures vis-à-vis des faits et des scientifiques qui osent contredire les théories dominantes (par exemple dans un ouvrage controversé, intitulé, "l'histoire secrète de l'espèce humaine", montre le sort réservé à ces faits qui osent contredire les théories dominantes, comme dit précédemment).
Au cours de ses dernières 150 années, les archéologues et anthropologues ont littéralement caché autant de faits qu'ils en ont mis à jour, on appelle ça le "filtrage des connaissances".

C'est une caractéristique fondamentale de la Science, et même de la nature humaine. L'homme a tendance à mettre de côté ce qui ne cadre pas. En matière de science, on s'aperçoit que les faits qui ne concordent pas avec le paradigme admis, sont souvent éliminés. On ne les enseigne pas, et on ne débat pas, et on n'en entend généralement pas parlé (y compris les personnes qui poursuivent des études scientifiques).
Donc ce qu'affirmes certaines personnes, est erroné, et assez éloigné de la réalité. Tout homme est soumis à un dogme, et rejette naturellement (par orgueil ou par "peur") ce qui ne cadre pas avec la doctrine à laquelle il est soumis (qu'il soit religieux ou athée).
Donc affirmer que la Science est impartiale, est erroné et relève d'un raisonnement inexact.
Beaucoup considèrent une théorie qui s'impose, comme un fait exact et démontré, ce qui est une erreur, puisqu'une théorie, reste une théorie, et dès l'instant où elle est démontrée et vérifiable, la théorie devient un fait.
Et beaucoup se basent sur des théories pour déclarer des choses comme vrai, en se basant sur des théories qui n'ont pas encore été démontrés et reconnus comme étant véridiques.


La mécanique de l'esprit et de l'invisible


Tout ce qui ressort du relatif est rationnel
Dans la dualité, on oppose les contraires, on distingue les individus, on dissèque les éléments d'un système. Dans l'absolue que vivent certains mystiques, où toute opposition disparaît, où toute loi s'effondre, la rationnalité n'est plus. Toutefois, la psyché humaine fait partie de la réalité duelle, même si elle est impalpable, au même titre que la lumière.

Nous sommes tous des névrosés aux yeux des psychiatres. Beaucoup ne l’admettront jamais. Ceux qui cherchent la spiritualité le font surtout à cause d’un mal-être. Aveu sincère ? Cela arrive, mais de toute façon on se rattrape avec les « super-techniques de l’illumination ». La science et la raison n’ont pas résolu les maux de l’âme, donc il fallait bien trouver autre chose.
La spiritualité, croit-on, dépasse toute rationalité. Et les imperfections s’effaceront par-delà toute logique. En fait, la seule logique est celle de l'accroissement. Croire plus, méditer plus, prier plus. Et mon âme est purifiée !

Les adeptes des nouvelles croyances s’abreuvent de théories ésotériques toujours plus secrètes (au rayon best-seller) et accumulent les techniques transcendantes. Les croyants "rétro" suivent prêches et enseignements assidûment, multiplient les pratiques religieuses et/ou énergétiques. Ils veulent aller toujours plus haut dans le ciel, et perdent contact avec la terre - le concret. Quelque part, ils cherchent à fuir le rationnel car le changement leur semble beaucoup plus probable dans la magie. Les idées merveilleuses.

Malgré tout, un nombre croissant de personnes doivent se rendre à l’évidence : les changements sont rares et minimes. Parfois, les résultats sont inverses à ce qui est escompté. Dans ce contexte, mêmes dans les milieux New Age, des voix s’élèvent pour dire que l’on ne peut pas échapper à la « mécanique », admettant le génie de Descartes. Oui, selon eux, la psyché, l’âme a son propre mécanisme, comme une horloge ou une voiture. La spiritualité commence et finit avec le ménage et la vaisselle, les factures EDF, les déclarations d'impôts et la plomberie de la salle de bain.

Si une personne a un traumatisme psychique, méditer ou prier ne le sauveront pas. La voie psychothérapeutique s’impose, faute de candidat alternatif convaincant. Si un dépressif, par exemple, est « surchargé d’entités » (possédé), aucune thérapie, aucun médicament ne fonctionnera. Il doit être débarrassé de l'obstacle principal à sa guérison, diraient certains médiums, shamanes et exorcistes. Tout cela n’est pas scientifique bien sûr, mais il semble que, même dans le paranormal, il y ait une logique implacable.

On peut donc penser que ce qu'on nomme en fait « l'irrationnel », est en fait parfaitement rationnel mais régi par des lois encore ignorées du grand nombre. L'irrationnel, pour ainsi dire, n'existe pas.

Source: http://hyper-atheisme.hautetfort.com/cr ... u_croyant/


La Foi et la Croyance

La plupart du temps, que l'on soit athée ou adepte d'une religion, on place le débat sur un niveau intellectuel: rationnel contre irrationnel, croire suivant un raisonnement contre ne pas croire suivant un autre. De ce fait, de nombreux croyants sont dans l'illusion de la foi par une croyance, une auto-persuasion, soit fondée sur une logique souvent fragile - une évidence jamais remise en question - soit héritée de la famille. Solide ou pas, une logique ne peut engendrer une véritable foi, et si la plupart des croyants avaient la foi, ils pratiqueraient aussi, ou ils pratiqueraient plus et/ou plus intensément. Une telle croyance a son intérêt malgré tout. Cela peut être une forme d'espoir ou de force pour vivre.

Pour simplifier nous allons différencier la foi de la croyance, mais le but n'est pas de nous perdre dans une dissertation définitionnelle. Le principal est de distinguer deux rapports diamétralement différents au divin. Derrière la croyance tant critiquée, il y a le ressenti personnel d'une présence tellement forte qu'il amène souvent à un sentiment d'émerveillement, de grâce ou d'extase, ce qui amène le plus souvent à "la foi". Pour Abraham Maslow, célèbre psychologue humaniste, les expériences d'extase sont des "expérience paroxystiques". Ce sont des choses qui arrivent hélas rarement aux personnes n'utilisant que leur intellect.

Je connais certaines personnes qui ont senti - à un moment de leur vie - être en union avec l'univers, ou quelque chose d'incommensurable entrer dans leur corps. Ce ressenti n'a aucun rapport avec une quelconque démonstration scientifique ou logique. C'est une chose que l'on ne peut atteindre par le débat ni par la réflexion. Il est donc inutile de convaincre, car il faut le "sentir pour le croire". En fait, une seule expérience de ce genre peut mettre fin à tout débat. Et il ne serait plus question de l'existence du divin ou d'autre chose, mais de la certitude d'une présence impalpable, non mesurable, non localisable. Ce ressenti d'une présence, quelle qu'elle soit, n'enlève pas à l'individu la capacité de réflexion ou de rationnalité. Classer les croyants dans l'irrationnel et la bêtise est indéniablement hâtif. On aura beau débattre des dizaines d'années durant sur le goût du chocolat au lait aux amandes suisse, une personne qui n'y a jamais goûté ne connaîtra jamais son goût. Il en est de même pour la foi.

Source: http://hyper-atheisme.hautetfort.com/re ... ritualite/


Les religions sont la cause des guerres et de la souffrance dans le monde


Ce n'est qu'un mythe bien évidemment. Les religions n'ont pas le monopole de la guerre, de plus tuer, est l'un des pires péchés.
La religion n'est pas la cause du problème, cependant, elle est souvent instrumentalisée et utilisée par des personnes qui ne pratiquent même pas la religion (les hypocrites). Bien souvent, les guerres "religieuses" n'en sont pas, ou bien il s'agit que de facteurs secondaires. Les véritables raisons sont bien souvent économiques, politiques, raciales ou autres.

En outre, nous pouvons également compter les nombreuses victimes et les nombreux massacres issues des idéologies athées et non-religieuses.


Il me semble que les athées qui ont fait la Révolution française (à ne retenir que l'extermination de la Vendée, 80% de la population, un vrai génocide) et Russe (140.000.000 de morts) sont les champions dans le domaine des tueries! Les républicains espagnols ont fait des choses abominables! Il est évident que la terrible réaction franquiste (politique et religieuse) n'en a été qu'une conséquence.

En matière sanguinaire, les "croyants" (seulement les hypocrites dans leur religion, et cela concerne principalement l'église catholique) n'ont pas été les seuls à commettre des crimes et des massacres abominables, puisque des idéologies athées avec à leurs têtes des non-croyants ont également commis des massacres (et parfois bien pires que ceux commis par l'Eglise catholique, à ne pas confondre avec la religion chrétienne), ainsi que les fondateurs de cet État criminel pseudo-israël (qui est illégitime, et ce même pour les bons juifs qui suivent les enseignements de la Torah étaient majoritairement des non-croyants associés à des hérétiques "pseudo-religieux" à la Torah (puisque seul le messie peut rétablir la royauté juive en Terre d'Israël...). On peut donc, certes et avec raison, mettre les religions en accusation... mais elles n'ont pas été les seules, ni même les pires dans ce domaine-ci!

La religion, source de souffrance, de guerre, de persécution et d'intolérance... c'est là l'argument favoris des athées pour diaboliser la foi religieuse d'un bloc dans le but de faire avancer leur idéologie.

Selon beaucoup d'athées, aucun athée n'a jamais fait de mal à cause de son athéisme, et si l'on éradiquait toutes les religions de la terre, il émergerait un monde merveilleux où régnerait justice, amour et solidarité.

Les athées/agnostiques vont souvent fouiller aux confins de l'histoire pour radoter les méfaits de certains religieux, et avancent que rien de semblable ne serait arrivé si il y avait eu absence de religion.

L'Inquisition catholique est l'épisode de l'histoire qui dresse habituellement le standard de comparaison des violences théocratique. Comparons-la avec la principale idéologie simultanément athée et hyper-violente.

> Inquisition espagnole: entre 3000 et 10 000 morts sur 350 ans.

Cette donnée sur le nombre de victimes est très bien documentée. En 1998, le Pape Jean-Paul II a ouvert les archives du Vatican à une équipe de 30 chercheurs venant du monde entier. Les chercheurs ont compilés leurs trouvailles dans un ouvrage de 800 pages ayant été publié en 2004. Rédigés au Moyen-Âge au moment-même des événements, ces documents représentent une mine d'or pour les historiens à la recherche d'informations sur l'Inquisition. Les archives étaient anciennement gardées secrètes, donc les scribes n'avaient aucune raison d'y écrire autre chose que ce qui se passait vraiment. Les chiffres extravagants avancés par des athées surexcités tels que 50 000 morts ne sont que des fantaisies.


Idéologies athées et non-religieuses (communisme, socialisme, nazisme, etc.):

Communisme athée: Plus de 100 millions de morts sur 80 ans.

Cela inclut:
- URSS, 20 millions de morts (voire 40 millions selon certains historiens)
- Chine, 65 millions de morts
- Corée du Nord, 2 millions de morts
- Cambodge, 2 millions de morts
- Afrique, 1.7 millions de morts
- Afghanistan, 1.5 millions de morts
- Vietnam, 1 million de morts (5 millions avec la guerre menée par les USa contre le Viet-nam)
- Europe de l'Est, 1 million de morts
- Amérique latine, 150 000 morts
- Mouvement communiste international et partis communistes non au pouvoir, 10 000 morts

Clairement, le nombre de morts de l'Inquisition est RIDICULE comparé à ceux du communisme. L'absence de religion n'a rien à envier à la religion en termes de violence théocratique!

Pour en savoir plus sur les morts du communisme, lisez le livre noir du communisme:

Ce livre décrit sur 840 pages les crimes commis par les États communistes de 1917 à 1989. Les principales parties concernent l'Union soviétique sous Lénine puis Staline, et la Chine sous Mao Zedong. Plus précisément, les faits décrits dans le livre incluent:

> URSS : - Les goulags, camps de travail forcé, principalement de 1930 à 1953.
- La grande famine de 1932-1933.
- L'arrestation de communistes anti-staliniens (y compris non russes), l'assassinat de milliers d'entre eux à partir de 1934 (principalement en URSS mais aussi à l'étranger).
- Les grandes purges de 1936-1938.
- L'invasion de la Pologne pendant l'application du pacte germano-soviétique (1939-1941).
- Les déplacements forcés de populations. En particulier, l'étude du système soviétique cherche à montrer l'existence d'une continuité dans les politiques répressives des gouvernements issus de la révolution d'octobre 1917 tout au long de l'histoire de l'URSS, en confirmant que le processus de terreur s'est mis en place en Russie peu après la prise du pouvoir par les bolcheviks, avec la création de la Tchéka, l'interdiction progressive des journaux d’opposition, l'arrestation et exécution de nobles, bourgeois, mencheviks, anarchistes et paysans, la répression brutale des grèves ouvrières ou des révoltes.

> Chine: - La famine sans précédent de 1959-1961, conséquence de l'échec du «grand bond en avant».
- Les laogais, camps de travail forcé, principalement de 1954 à 1978.
- La «révolution culturelle », décrite comme étant une «guerre civile, ouverte ou larvée».
- L'occupation du Tibet.

> Europe de l'Est: Les procès politiques, les camps de travail forcé (principalement de 1948 à 1956), la répression de manifestations populaires (en RDA en juin 1953, en Hongrie en 1956, en Tchécoslovaquie en 1968).

> Corée du Nord: Les répressions exercées par le régime dictatorial de la « République populaire démocratique de Corée », depuis sa mise en place en 1948.

> Cambodge: La déportation, puis l'élimination d'une grande partie de la population urbaine par le régime des Khmers rouges, au pouvoir de 1975 à 1979.

> Cuba: Les emprisonnements et condamnations à mort depuis la prise de pouvoir par Fidel Castro en 1959.

> Afghanistan: L'intervention militaire de l'URSS de 1979 à 1989.

Plusieurs lecteurs seraient vite portés à rétorquer que le communisme n'à rien à voir avec l'athéisme.

Il suffit de jeter un coup d'oeil aux affiches de propagande de Lénine lors de la guerre civile de Russie pour se rendre compte que l'athéisme est une caractéristique intégrale du communisme:

On peut voir sur l'affiche soviétique: un capitaliste, un bourgeois, un monarchiste et un religieux ; les ennemis traditionnels des athées communistes.

Même la page traitant du marxisme de l'Encyclopédie Wikipédia (à tendance gauchiste) laisse comprendre que l'athéisme est une composante non-négligeable du marxisme :

Autres guerres non-religieuses:

- Les guerres expansionnistes de l'empire romain
- Les Royaumes Combattants (Chine)
- La guerre pour unifier la Chine - la Dynastie Qin
- Les Invasions Barbares
- Charlemagne
- Genghis Khan
- La 1ère Guerre Mondiale
- Le nazisme
- La 2ème Guerre Mondiale
- Les nombreux dictateurs
- fascisme italien (Benito Mussolini)
- Lénine, Staline, le stalinisme
- Le communisme
- Le maoïsme, La Révolution Culturelle (1 million de morts), le "Grand Bon en Avant" (des millions de morts)
- Impérialisme japonais (le massacre de Nanqin)
- Bombe atomique, le Projet Manhattan
- La Guerre Froide (idéologique)
- La CIA, le KGB
- Les guerres déclarées par les USA (Irak, Afghanistan, Yougoslavie,...)
- Les nombreux conflits en Afrique
- D'autres encore...

(Il faudrait vérifier les chiffres, je le ferai plus tard Insh'Allah. En tout cas ce qui est sûr, c'est que le nombre de morts dépasse la barre des 120 000 000 de morts juste pour le 20ème siècle).




> De plus ceux parmi la liste des "serials killers" du XIXe siècle les empires coloniaux (Angleterre, France, Portugal, Hollande), et fait marrant: la "France laïque coloniale"?

> Je n'ai même pas évoqué les guerres au nom du nationalisme, qui ont fait beaucoup de victimes (ex-Yougoslavie, Rwanda, Iran-Irak, etc.).

> Sans oublié les régimes Bahassistes (Irak, Syrie,...) qui au nom du socialisme et parfois même de l'athéisme, ont massacré et continuent dans certains pays, de s'entre-tué, torturé, etc.



Juste une précision concernant le Nazisme et la 2ème Guerre Mondiale:

Un autre élément à prendre en compte, c'est que les juifs (encore une chose qu’on n’apprend pas dans les livres d’école) n’étaient pas les seuls victimes du nazisme. Parmi les victimes, il y a avait aussi les noirs, les tziganes, les homosexuels, les trisomiques, etc…Il est dangereux et surtout incorrect de réduire le génocide à une affaire nazi-juif ! Le danger nationaliste-socialiste-nazi était en réalité encore bien plus grand: Exterminer en Europe tout humain qui n'était pas "aryen" et productif.
De plus, dans l'armée d'Hitler, il y avait une centaine de millier de soldats d'origines juives.
Les lois de Nuremberg par exemple, contre les « non-aryens » ne visaient pas uniquement les juifs mais concernaient aussi les noirs.
Donc effectivement, ce n'était pas une guerre de religion.


En conclusion, croire qu'un monde sans religion deviendra un monde meilleur et sans conflit, est une imposture, une illusion, et l'histoire nous l'a prouvé à plusieurs reprises.
Je précise également que les guerres sanguinaires qui ont eu lieu à partir des années 1900, ont éclaté quand l'état et la politique étaient séparés de la religion, et que la cause principale des guerres de cette époque, ne sont pas dû aux religions. Et résumer ces guerres à un conflit entièrement religieux, est absurde, dénoué de raison et de sens.

Lorsque la civilisation musulmane fut libre de toute ingérence étrangère, elle fut de loin la plus pacifique du monde. Concernant l'esclavage, il s'agissait d'une mesure de clémence réservée aux captifs de guerre, qui ne furent qu'achetés (pour leur rendre leur liberté). Pour le génocide arménien (ce fut une violente vengeance concernant le génocide orchestré par les arméniens sur la communauté turcophone-musulmane: C'est donc de l’Anatolie orientale (1914-1922) à l’Azerbaïdjan (1988-1994), que les massacres de masse et les atrocités perpétrés par les Arméniens sur les populations turco-musulmanes ont fait plus d’un million de morts.) et c'était sous le règne d'Ataturk, un franc-maçon mort à 57 ans d'une cirrhose du foi.


La religion, l'institution et la guerre


L'humanité est loin d'avoir besoin des religions pour se faire la guerre. Il faut chercher la cause à l'intérieur de nous-même, de l'humain. Les politiques utilisent la religion et les croyances pour diviser et attiser la haine.

A la base de la religion, il n’y a pas une institution, une administration, mais un désir d’élever l’esprit des humains au-delà de leur ego, diminuer ou se libérer de la souffrance. A la base de la religion, il y a des femmes et des hommes. La religion et les institutions religieuses sont teintées par la nature humaine. Même si la religion repose sur une base saine, la collectivisation et l’institutionnalisation de la religion aboutissent forcément à des administrations et leurs hiérarchies, des enjeux de richesse et de pouvoir. Si la religion est "souvent" (la fréquence est relative par rapport aux bienfaits) pervertie ou abusée, la nature humaine en est la cause. Les individus ambitieux et trompeurs, charlatans ou opportunistes trouveront toujours, de l’extérieur ou de l’intérieur, à grimper les échelons et influencer ou modifier le fonctionnement, parfois la base même d’une religion (textes sacrés, textes de loi, etc). Une institution religieuse, de par sa structure, n’est pas plus tyrannique ou endoctrinante que les administrations, gouvernements et ONG, dans la mesure où un gouvernement peut aussi bien passer de la démocratie au fascisme (par la main de l’humain…). Elle n’est pas plus vulnérable qu’aucune autre. Les conflits idéologiques et autres sont très courants en dehors du contexte religieux, et beaucoup de conflits politiques et économiques sont déguisés en conflits religieux, car cela permet de mobiliser les foules (croyantes), de motiver plus les armées et d’attiser la haine et la colère. Cela est très visible dans les conflits armés du siècle précédent et du début du 21ème.

Vous voyez bien, il n'y a pas besoin de religions pour s'entretuer, il s'agit d'une bonne vieille nature humaine: lâcheté, avidité, cupidité, intolérance de la différence, comportement d'exclusion, sentiment de supériorité, soif de pouvoir, volonté d'imposer sa vision - son idéologie... Il faudrait vraiment s'intéresser à la psychologie humaine pour mieux connaître et comprendre.

Lorsqu’il y a une guerre supposée «de religion», il faut d’abord voir si ce n’est pas un problème de manipulation politique ou de médiatisation, ensuite voir qu’il n’y a pas une entité abstraite appelée «religion» qui cause des guerres, mais que la nature humaine est à l’origine des conflits. Ce sont les humains qui cherchent à imposer leurs croyances, leur vision du monde, à envahir les territoires voisins, à voler les richesses, à massacrer les «hérétiques»; pas les «religions». Pourquoi toujours vouloir rejeter la faute à des concepts telles que "la société" ou "la religion" alors que la faut est à l'intérieur de soi-même? (voir "l'évitement de sa propre souffrance"). Il suffit de regarder les écrits et enseignements religieux pour voir que la violence n’est jamais recommandée, et dans les rares cas cela s’avérerait vrai, il faut vérifier si une main bien humaine et égotique n’a pas exécuté une modification, après leur création.

Si Dieu existe, alors pourquoi y'a t-il tant de mal sur Terre et Pourquoi Dieu ne l'empêche t-Il pas?

La réponse est simple. D'abord le mal qui existe sur terre est le résultat de l'éloignement des gens du sentier de Dieu, Dieu a dit "ne volez pas", pourtant des gens volent, Dieu a dit: "ne tuez pas les innocents" pourtant des gens tuent des innocents, le mal provient de la désobéissance au Créateur, Dieu dit en effet:

[30:41] Les romains (Ar-Rum): La corruption est apparue sur la terre et dans la mer à cause de ce que les gens ont accompli de leurs propres mains; afin qu'[Dieu] leur fasse goûter une partie de ce qu'ils ont oeuvré; peut-être reviendront-ils (vers Dieu).

Dieu nous met à l'épreuve constamment. Cette vie est un passage, un test, une épreuve. Nous devons donc agir de la meilleure façon qu'il soit. Et si certaines personnes commettent le mal, ce n'est pas à cause de Dieu, mais à cause d'eux-même. Car Dieu, a laissé à l'homme, le libre-arbitre (le choix de ses actes).
Il nous a donc laissé une marge de liberté dans cette Vie, et cela tient strictement à nous de ne pas la transgresser, de ne pas dépasser les limites qui nous sont imposées.
Et le Jour du Jugement Dernier, Dieu punira les gens qui commettent l'injustice.


[14:42] Abraham (Ibrahim): Et ne pense point que Dieu soit inattentif à ce que font les injustes. Ils leur accordera un délai jusqu'au jour où leurs regards se figeront.

Chaque personne devra donc rendre le compte de ses actes devant Dieu, le Jour du Jugement Dernier.

Si il y a tant de mal sur Terre, surtout aujourd'hui, c'est parce que les gens se sont éloignés de Dieu, et ont choisi de "suivre" les lois humaines, et plus les lois de Dieu, alors il faudra assumer les conséquences lorsque l'on suit la loi de l'homme (qui est corruptible, capable du meilleur comme du pire). Mais qui d'autre que Notre Créateur connait le coeur des hommes et ce qui est meilleur pour l'humain?


Si Dieu permet qu'il y ait de l'injustice sur Terre, sans que l'injustice n'émane de Lui, mais des hommes, c'est pour nous montrer que nous devons viser l'Au-delà (Paradis), car la vie d'ici-bas ne sera jamais le Paradis, et que l'homme, sans l'aide et la volonté de Dieu, sans faire d'efforts positifs allant dans le sens de la bonne conduite et de la "Soumission" à Dieu (dans le sens de l'obéissance et le respect de Ses Commandements), n'arrivera jamais à instaurer la "paix (durable)" et la "justice" sur Terre, et encore moins une Paix et une Justice "parfaite". Il nous laisse également "goûter" à nos propres actes afin de voir ce que nous avons commis et réalisés de nos propres mains.

C'est pour cela que, en respectant et en suivant ses Enseignements et ses Commandements, non seulement nous visons le Paradis, mais aussi une paix et une justice des plus correcte ici-bas, comme peut en témoigner l'histoire de différentes civilisations soumises à Dieu, à certaines époques.

Si certaines choses sont interdites, c’est pour éviter que leurs conséquences néfastes nuisent à l’humanité. Le mal (qui est une absence de Bien) a été créé pour mettre à l’épreuve la conscience humaine et mettre au défi le libre arbitre des êtres humains, qui doivent constamment choisir entre le bien et le mal.


On s'aperçoit que seul l'Homme semble échapper aux lois et aux caractéristiques spécifiques aux autres êtres-vivants (animaux, végétaux, etc.). Car seul l'Homme est capable de s'auto-détruire ou de produire le résultat inverse. Car le monde sans l'humain (éloigné de Dieu) se porterait bien mieux, et on ne peut y voir que Beauté et Sagesse dans la Création de Dieu.


- Comment pouvez-vous prétendre que votre Dieu est Parfait, Miséricordieux, Bon et Généreux, alors qu'Il a créé tous les maux qui accablent notre monde : la maladie, la vieillesse, la mort, les tremblements de terre, les volcans, les microbes, le poison, la chaleur torride et le froid glacial, les souffrances du cancer qui n'épargnent ni le petit enfant, ni le vieillard ? Si Dieu est Amour, s'Il est Beauté et Bonté, pourquoi crée-t-Il la haine, la laideur et le mal?


La question que soulève ici mon ami relève des problèmes fondamentaux de la philosophie. À son sujet, les écoles de pensée se sont divisées et les opinions ont divergé.

Nous affirmons pour notre part que Dieu est Miséricorde et Bonté. Ce n'est pas Lui qui ordonne le mal, mais dans sa Sagesse, Il le permet:

«Dieu ne vous ordonne pas de commettre des actes abominables. Direz-vous sur Lui ce que vous ignorez? Dis: Mon Seigneur a ordonné la justice. Tournez votre visage en tout lieu de prière.» (Coran : 7, 28)

L'ordre divin porte uniquement sur la justice, l'amour, la bienfaisance, le pardon, le bien. Seules les bonnes actions sont agréables à Dieu.

Pourquoi laisse-t-Il alors le tyran, le criminel et le voleur commettre leurs méfaits ? C'est parce qu'Il nous a voulus libres et que la liberté inclut nécessairement l'éventualité de l'erreur. Notre liberté n'aurait aucun sens si nous n'avions pas le droit de faire notre propre expérience, avec deux possibilités se présentant à nous (l'erreur ou la vérité ; le péché ou l'obéissance) et entre lesquelles nous avons à choisir librement.

Dieu pouvait faire de nous des êtres parfaits en nous contraignant à l'obéissance. Mais Il devait pour cela nous priver de notre liberté de choix.

Il est de la loi et de la coutume divines que la liberté jointe à la souffrance est, pour l'homme, plus noble que le bonheur dans la servitude. C'est la raison pour laquelle Dieu nous laisse tirer les leçons de nos erreurs et de nos souffrances. Telle est la sagesse incluse dans le fait qu'Il ait permis le mal.

Néanmoins, un regard objectif et impartial nous révèle que le bien est le fondement de l'existence et que le mal reste une dérogation à cet ordre. Par rapport à la santé que connaissent normalement les hommes, la maladie est une exception. Pour la plus grande partie de notre vie, nous sommes en bonne santé et la maladie ne nous rend visite que quelques jours.

Les tremblements de terre, pris globalement, représentent quelques minutes seulement dans l'âge total du globe terrestre, qui est évalué à plusieurs millions d'années. Et ainsi des volcans, ou encore des guerres qui ne sont, dans la vie des peuples, que de courtes secousses survenant au milieu de longues et durables périodes de paix.

En outre, nous voyons en tout mal un certain aspect bienfaisant. La maladie engendre les mesures préventives. La souffrance est une école de fermeté, d'endurance et de patience. Les secousses sismiques sont pour la terre une soupape de décompression : elles empêchent l'éclatement de l'écorce terrestre et remettent les montagnes à leur place, comme des ceintures et des poids stabilisant cette écorce. Les volcans crachent des métaux et les richesses retenues secrètes dans les entrailles de la terre ; les matières qu'ils rejettent forment sur le sol une couche fertile. Les guerres mélangent les peuples ; par elles, ils s'interpénètrent et s'assemblent en blocs, en alliances, en assemblée internationale. Cela donne finalement naissance à un Conseil de sécurité, sorte de tribunal mondial ayant pour mission de recevoir les plaintes réciproques et d'oeuvrer à la réconciliation entre les nations.

Les plus grandes inventions ont vu le jour au cours des guerres : pénicilline, énergie atomique, fusées, avions à réaction, etc. Toutes ces inventions sont sorties du brasier des conflits armés.

L'antidote provient du venin de serpent.

Le vaccin est fabriqué à partir du microbe.

Si nos aïeux n'étaient pas morts, nous n'aurions pas notre emploi actuel.

Le mal dans l'univers est comme l'ombre dans un tableau. Si on l'examine de près, cette ombre apparaît comme une imperfection, comme un défaut. Mais en reculant pour avoir une vision d'ensemble, on découvre qu'elle est absolument indispensable et qu'elle joue son rôle dans l'esthétique et la disposition globale de l'oeuvre.

Nous serait-il possible, sans la maladie, de savoir ce qu'est la santé ? La santé est comme une couronne posée sur notre tête. Nous ne la voyons pas et c'est uniquement lorsque nous sommes malades que nous nous rendons compte de ce qu'elle représente.

De même, il nous serait impossible, sans la laideur, de savoir ce qu'est la beauté. Impossible de savoir ce qui est naturel sans la connaissance de ce qui est anormal.

C'est pourquoi le philosophe Abû Hamîd al-Ghazâlî affirme que l'imperfection de l'univers est inséparable de sa perfection. Pour être utile, l'arc doit être courbe. Sinon, il n'aurait aucune force de propulsion.

Les difficultés et les souffrances ont une autre fonction. Elles opèrent un tri parmi les humains, pour nous révéler de quelle étoffe ils sont bâtis.

«Sans la difficulté, tous les humains seraient seigneurs. La générosité appauvrit; l'audace est meurtrière.»

La souffrance est un test pour nous connaître nous-mêmes, une épreuve qui permet d'évaluer ce que nous valons aux yeux de Dieu.

La vie d'ici-bas, prise dans sa totalité, n'est qu'un seul chapitre d'un long roman. La mort ne constitue pas la fin de l'histoire ; elle n'en est que le début.

Nous ne pouvons pas apprécier une pièce de théâtre en nous basant sur un seul acte, ni refuser un livre sous prétexte que la première page ne nous plaît pas. Le jugement serait faux. Il faut être parvenu à la fin pour tirer la conclusion.

De surcroît, à quoi pense notre interlocuteur, lui qui nous questionne sur un ton moqueur ? Que souhaiterait-il au lieu des conditions de vie dont nous parlons ici ? Une vie d'où seraient absentes la mort, la maladie, la vieillesse, les déficiences, les incapacités ? Une vie sans restrictions, ni tristesses, ni souffrances ?

Exigerait-il la perfection absolue?

Il n'est de perfection absolue qu'en Dieu.

L'Être parfait est unique. Pourquoi devrait-Il être un parmi tant d'autres ? Que Lui manque-t-il qu'il puisse trouver en quelqu'un d'autre ?

Cela signifie que notre ami désire en fait être Dieu en personne ! C'est le comble de l'orgueil !

À nous de nous moquer à notre tour! Lui et ses semblables font partie de ces êtres qui ne s'émerveillent de rien.

Eux qui voudraient que notre terre soit un paradis, qu'ont-ils fait pour le mériter ?

Qu'a offert notre ami à l'humanité pour se faire l'égal du Dieu Unique, Tout-Puissant et Créateur ?

Ma grand-mère est de loin plus intelligente que notre illustre docteur diplômé de l'Université française lorsqu'elle dit tout bonnement: «Le bien vient de Dieu ; le mal, de nous-mêmes.»

Ce ne sont là que quelques mots, mais qui résument fidèlement la question. Dieu a envoyé le vent. Il a mis le fleuve en mouvement. Mais le capitaine du bateau, poussé par son avidité, a surchargé son embarcation de passagers et de marchandises. Le bateau a sombré et le capitaine s'est mis à maudire Dieu et le destin... Mais quelle est la faute de Dieu ? Dieu n'a agi que pour le bonheur et le bien des humains. Ce sont l'avidité et l'ambition démesurée qui ont changé le bien en mal.

Quelle vérité dans cette magnifique expression: «Le bien vient de Dieu; le mal, de nous-mêmes.»

compilé par le frére abigoru

 
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