"Seulement 25% des Anglais croient à la théorie de l’évolution de Darwin"
( Le journal anglais, the Guardian du 2 février 2009 )
J'avais mentionné un texte il y a quelque temps de cela, son titre était " La théorie de l'évolution s'est effondrée " si mes souvenirs sont bons. Ce texte prouvait à quel point la théorie de l'évolution s'opposait aux dernières découvertes scientifiques. Oui, pour un lecteur non averti, il peut être surprenant de lire une telle chose, puisque dans l'esprit de beaucoup de personnes la théorie de l'évolution est censée aller de paire avec la science.
Pourtant cet article nous démontrait les problèmes auxquels était confrontée cette théorie face aux dernières avancées scientifiques, la conclusion était que la théorie de l'évolution ne pouvait plus faire face aux nombreuses failles qu'elle possédait, qu'elle était incapable de fournir une réponse plausible face à tant d'interrogations ( revenir au texte sur ce sujet ).
Mais pour un croyant, cela n'est pas surprenant car il sait que Dieu à tout créé et que les espèces ne sont pas apparues par le fruit d'une évolution dirigée par un pur hasard, hasard qui d'ailleurs aurait tant bien fait les choses, vous ne trouvez pas ?
Le problème n'est pas simplement scientifique, il ne s'agit pas uniquement de prouver que cette théorie est fausse pour de nombreuses raisons, le problème est bien plus profond que cela.
En réalité il faut savoir que les hommes ont des buts et des passions, et il faut dire que cette théorie arrange beaucoup de personnes, dans le sens où elle s'oppose à la croyance que Dieu à tout créé, hors s'il n'y a pas de Dieu, il n'y a pas d'obligations ni d'interdictions, et s'il n'y a ni obligations ni interdictions, il n'y a ni paradis ni enfer et s'il n'y a pas de paradis ni d'enfer alors à quoi bon faire le bien et éviter le mal? Pourquoi ne pas suivre ce que je pense être bien et éviter ce que je pense être mal? Pourquoi ne pas suivre mes passions ? Voilà le cœur du problème, voilà en quoi cette théorie arrange beaucoup de personnes et voilà en quoi elle est dangereuse car elle pourrait mener le monde dans l'anarchie.
Toutefois nous ne devons pas laisser nos passions prendre le dessus sur nous, mais suivre la vérité où elle soit. J'espère que le lecteur lira ce texte paisiblement, en étant juste et en mettant les passions de côté, chose il est vrai qui n'est pas toujours facile, avouons-le.
Bonne lecture à tous ( titre original du texte ci-dessous "La Théorie de l'Evolution en déclin" Par Julien Perreaul)
Une réponse à M. Guillaume LECOINTRE du Muséum national d'histoire naturelle, Paris
La théorie de l’évolution est en déclin. La montée de la théorie créationniste s’accentue avec l’avancement de la science, notamment par la mise à jour des systèmes biologiques complexes et par l’étude de l’information qu’ils contiennent.
La vielle philosophie darwinienne qui visait à détruire l’idée d’un créateur n’a jamais rien produit : tant les fossiles que la biologie ne cessent d’aller dans le sens inverse depuis un siècle. Est-ce étonnant que les arguments servis par les évolutionnistes soient encore les vieux trucs du temps de Darwin ?
Les évolutionnistes n’ont pas évolué au même rythme que la science. La découverte du code génétique qui se trouve dans les cellules humaines aussi bien que dans la bactérie la moins complexe qui soit démontré bien l’ampleur du changement de direction que la science demande : l’idée qu’il y ait des formes de vie simples qui auraient donné naissance à d’autres formes de vie plus complexes est exclue ; aucune forme de vie simple n’existe à la surface du globe.
L’idée de gradualisme dans le registre fossile est encore moins bien étayée qu’au temps de Darwin ; certains évolutionnistes adhèrent maintenant à une nouvelle théorie qui stipule très gratuitement que l’évolution se fait si vite entre deux espèces qu’aucun fossile transitionnel n’est laissé ! Alors que les évolutionnistes inventent des hypothèses non vérifiables, les créationnistes constatent que le registre fossile témoigne directement d’une création (apparition soudaine et simultanée des groupes d’animaux) dont la prédiction centrale est bien la discontinuité du registre fossile pourtant admise dans la communauté paléontologique.
Un débat acharné
C’est dans ce contexte que prend place un débat de plus en plus acharné et agressif même. Les évolutionnistes, désespérés, s’autoproclament les seuls vrais scientifiques ou les seuls rationnels et toute option autre que l’évolution est automatiquement religieuse, fanatique, stupide.
M. Guillaume LECOINTRE (Muséum national d'histoire naturelle, Paris) a publié un texte qui attaque spécifiquement le livre de Jonathan WELLS, Icons of Evolution. M. Wells est un biologiste compétent qui a fait un merveilleux travail de synthèse en ce qui concerne la propagande évolutionniste. Il réfute dix « arguments » de l’évolution de façon très factuelle. Le texte qui suit constitue une réponse à la critique que M. Lecointre a formulée à l’endroit du travail de M. Wells.
Une réponse à PREMIERE POSTFACE A L'ATTENTION DES ENSEIGNANTS
M. Lecointre commence par le commentaire suivant :
Nous avons là une nouvelle stratégie d’attaque anti-évolutionniste, illustrée de manière exemplaire par le livre de J. Wells intitulé «Les icônes de l’évolution», abondamment présenté et commenté sur la toile, et dont le style arrogant est typique des mouvements religieux anti-évolutionnistes américains.
Tout d’abord, il n’est pas question de « stratégie », ni de religion (note de ma part : bien que je ne sois pas d'accord avec cela, puisqu'il va de paire que la théorie de l'évolution s'oppose à la religion, il est donc question de religion, mais il est évident que cela dépend de la croyance de la personne, bref en tant que musulman il est claire qu'il est question de religion, mais cela variera en fonction des croyances des personnes athés ou non biensur ) mais dedénoncer ce qui est faux, mensonger, et ce qui constitue de la mauvaise représentation. Pour ce qui est du style « arrogant », je suis plutôt étonné après avoir moi-même profondément analysé le livre de M. Wells et l’avoir trouvé particulièrement respectueux. Je n’ai rien lu qui porte atteinte à l’intelligence ou à l’intégrité des scientifiques évolutionnistes (pratique pourtant très courantes chez les évolutionnistes envers les scientifiques créationnistes).
Lecointre : Il (Wells) évite de mentionner que les scientifiques eux-mêmes ont souvent déjà réglé l’affaire, omet les articles importants de clarification.
M. Wells énumère dans son ouvrage (pour chaque fausse représentation qu’il traite) le nombre de livres de référence en biologie qui affichent toujours, en l’an 2000, dans la section sur les origines, les fausses représentations et fraudes qui servent à convaincre les étudiants. L’affaire n’est pas réglée …
Les origines de la vie : Pourquoi les manuels affirment-ils que l’expérience de 1953 d’Urey-Miller montre comment les constituants de la vie ont pu apparaître sur Terre, alors qu’on sait aujourd’hui que les conditions de la Terre primitive étaient différentes de celles de l’expérience, et que l’origine de la vie reste un mystère ? (note de ma part : encore une fois cela dépend de la croyance de la personne, en ce qui nous concerne et en tant que musulmans les origines de la vie ne sont pas un mystères pour nous, Dieu à tous crée, voilà l'origine de la création)
Lecointre : C’est un problème de mise à jour des manuels. Les origines des constituants chimiques du vivant ne sont pas plus un mystère aujourd’hui qu’hier. D’autres modèles d’évolution pré-biotique sont aujourd’hui disponibles. Marie-Christine Maurel («Les origines de la vie», Syros, 1994) parle même de « profusion expérimentale » de ces dernières années (voir aussi « L’évolution chimique et les origines de la vie » d’André Brack et François Raulin, Masson, 1991).
Plutôt étonnant quand on sait que les évolutionnistes refusent aujourd’hui de discuter des origines de la vie tellement les défaites ont été fréquentes dans ce domaine. Les hypothèses aujourd’hui proposées sont à saveur d’histoires de Père Noël : Une proto cellule (hein?) a jadis existé (croyez par la foi!), il y trois milliards d’années (ouf !) et a évolué (pouf !) en une cellule à ADN. Rien de tout cela n’est malheureusement observable ou testable. Il n’y a que de l’imaginaire.
Du côté rationnel et factuel, il y a beaucoup d’avancées : des preuves irréfutables sont venues corroborer ce que l’ensemble des biologistes avaient prédit : une cellule à ADN fonctionnerait avec un minimum de 100 gènes (chacun étant un programme informatique ultra spécialisé dont la moindre variation fait mourir la cellule). En faisant des tests sur la plus petite forme de vie sur Terre, M. genitalium, il a été confirmé en l’an 2000 que cette limite se situe finalement à près de 250 gènes1.
Ce fait vient mettre fin à l’imagination d’une proto cellule jadis disparue qui aurait évolué des centaines et des milliers de fois passant de un gène, à deux gènes, … à 250 gènes. L’ADN (l’hyper molécule porteuse des gènes) nécessite l’action de dizaines de complexes enzymatiques extrêmement précis pour son déroulement, sa réplication, la traduction de son information (les gènes), … etc. Il s’avère que chacun de ces acteurs biologiques fondamentaux est justement encodé dans l’ADN, et c’est la raison pour laquelle il existe une frontière infranchissable de 250 gènes fondamentaux.
L’arbre de la vie : Pourquoi les manuels ne discutent-ils pas de l’explosion cambrienne, dans laquelle tous les groupes majeurs animaux apparaissent ensemble dans le registre fossile, pleinement formés, au lieu de se brancher sur un ancêtre commun, et donc contredisant l’arbre de la vie ?
Lecointre : Il s’agit typiquement d’une fausse objection.
Il n’est pas même question d’une objection ici, mais d’une constatation : celle que les évolutionnistes omettent de présenter l’ensemble global du registre fossile et de ses implications pour les origines. Ces derniers présentent uniquement des fragments de fossiles habilement choisis et interprétés très subjectivement. C’est là une pratique pernicieuse de sélection des données dont le but est de prouver une croyance. La science véritable nous appelle a regarder l’ensemble des données disponibles (et non 0,005%) afin de tirer, en deuxième lieu, des conclusions le plus objectives possible. Or, il existe des millions de fossiles répertoriés aujourd’hui et le portail global du registre fossile est celui qui colle à la théorie de la création c’est-à-dire : apparition soudaine et simultanée des groupes d’animaux. Feu S.J. Gould, paléontologue :
1. « L’extrême rareté des formes de transition est le secret de fabrique de la paléontologie... L’historique de la plupart des espèces fossiles comprend deux caractéristiques allant à l’encontre du gradualisme :
2 . La fixité. La plupart des espèces ne démontrent aucun changement de direction tout au long de leur durée sur terre. Dans le registre fossile, leur apparence est à peu près la même à leur disparition; les changements morphologiques sont habituellement limités et sans direction.
3. L’apparition soudaine. Peu importe la zone locale, les espèces n’apparaissent pas graduellement, à la suite de la transformation constante de leurs ancêtres; elles apparaissent plutôt tout d’un coup et « complètement formées » Natural History 86:14 (1977)
Lecointre : Ce n’est pas parce que les groupes apparaissent subitement, simultanément et «pleinement formés» que cela récuse la notion d’ancêtre commun.
Cela appuie du moins la théorie créationniste en confirmant sa prédiction centrale. D’autre part, l’idée de gradualisme (prédiction du modèle évolutionniste) paraît maintenant être totalement réfutée.
Lecointre : Il n’y a pas de raison particulière de se focaliser sur l’explosion cambrienne, une époque de diversification majeure des lignées animales.
J’ose rappeler que l’explosion cambrienne est acclamée par les paléontologues comme le plus spectaculaire évènement paléontologique. Environ 35 phylums apparaissent très abruptement dans le registre fossile sans prédécesseurs dans les strates avoisinantes. Si on vous avait demandé de tracer un registre fossile correspondant à une création, il correspondrait très précisément à cela. Voilà déjà deux raisons particulières M. Lecointre.
Aussi, je trouve que « l’apparition » de tous les groupes majeurs d’animaux (arthropodes, mollusques, vertébrés …) est plutôt intéressante relativement à la question des origines. Je trouve ce phénomène plutôt central à la question des origines. Il m’apparaît que focaliser sur un morceau de crâne ou de mâchoire est beaucoup moins pertinent. Mais chacun est libre d’en juger.
La suite prochainement