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« On ne connaît pas la vérité par les hommes, mais connais donc la vérité, et après tu connaîtras ceux qui la suivent. »


Le rapport corrélatif entre le credo et le Manhadj (la voie)

Publié par convertistoislam - l'islam pour tous sur 26 Avril 2011, 21:57pm

Catégories : #SCIENCES ISLAMIQUES

Louange à Allah, Maître des Mondes ; et paix et salut sur celui qu'Allah a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection. Ceci dit :


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Il est connu que le mot : « `Aqîda » (credo) n’est utilisé ni dans le Coran, ni dans la Sounna, ni dans les dictionnaires de la langue arabe de référence. Par ailleurs, les savants érudits ont utilisé ce qui l’indique, tels que : « Es-Sounna » (la Sounna), « El-Îmane » (la foi) et « Ech-Charî`a » (la Charia). Et plusieurs savants érudits aussi, tels qu’Ibn Djarîr Et-Tabari, El-Lâlakâ'i et El-Bayhaqi, ont fait usage des deux expressions suivantes : « I`tiqâd » et « Mou`taqad » (croyance).


En usage, le mot « `Aqîda » (credo) est utilisé en général pour désigner : « Ce à quoi le cœur croit fermement, qu’il soit vrai ou faux ».


Quant à son usage associé à un adjectif comme dans l’expression suivante : « Croyance islamique », il désigne selon certains : « La croyance ferme en Allah et ce qu’il nous incombe de faire [ou de croire] vis-à-vis de Son 'Ouloûhiyya (Son droit exclusif d’être adoré), Rouboûbiyya (Seigneurie), Ses Noms et Ses Attributs, ainsi que la croyance en Ses Anges, Ses Livres, Ses Prophètes, le Jour Dernier, le Destin, qu’il soit bon ou mauvais, et en tout ce qui est rapporté dans les textes authentiques, à savoir les fondements de la religion, les faits de l’Inconnu et les sujets qui ont fait le consensus des Pieux Prédécesseurs. Également, il fait partie de cette croyance, le fait de s’en remettre à Allah en se soumettant à Ses jugements et commandements, Son destin et Sa Charia. De même que nous devons nous soumettre au Prophète صلّى الله عليه وآله وسلّم en lui obéissant, en recourant à son arbitrage et en suivant sa voie ».


En Islam, le credo est parallèle à la Charia, car la Charia désigne les devoirs pratiques que l’Islam a institués en ce qui concerne les actes d’adoration et les affaires de la vie courante ; alors que le credo consiste en les connaissances auxquelles chaque musulman doit croire, parce que c’est Allah سبحانه وتعالى qui nous en a informés par le biais de la révélation qu’Il a transmise au Prophète صلّى الله عليه وآله وسلّم.


En effet, le credo et la Charia sont étroitement liés. Ils ont en commun la foi quand ils sont cités séparément, car la foi comprend deux parties : le credo sain et enraciné qui se place dans le cœur, et les actions que nous devons ressentir pratiquement. Ainsi, la foi est un credo que la personne admet avec son cœur, manifeste avec sa langue et accepte la voie qu’Allah سبحانه وتعالى a relié à ce même credo. Pour cela, certains savants parmi les Pieux Prédécesseurs ont dit que la foi doit être ancrée dans l’âme, proférée par la langue et exprimée à travers les actes.


Ceci dit, compter sur l’authenticité du credo ne peut se faire que sur la base d’une voie valable, fondée sur les traditions correctes prouvées par le Coran, la Sounna et les traditions des Compagnons رضي الله عنهم et des Successeurs parmi les savants érudits et biens guidés, et les lumières avec lesquelles on se sert dans les ténèbres, qui leur ont emboîté le pas, comme le Prophète صلّى الله عليه وآله وسلّم a dit : « Les meilleures personnes sont celles de mon époque, puis celles de l’époque suivante et enfin celles de l’époque qui vient après » [Rapporté par El-Boukhâri dans son « Sahîh », chapitre des « Témoignages », concernant le fait que la personne ne doit pas porter injustement témoignage si elle est appelée à le faire (hadith 2509), Mouslim, dans son « Sahîh », chapitre des « Vertus des Compagnons », concernant le mérite des Compagnons, puis ceux qui les ont suivis, puis ceux qui… (hadith 6472), Et-Tirmidhi dans ses « Sounane », chapitre des « Vertus », concernant le mérite de ceux qui ont vu le Prophète et l’ont accompagné (hadith 3859), Ibn Hibbâne dans son « Sahîh » (hadith 7228) et Ahmed dans son « Mousnad » (hadith 5383) par l’intermédiaire de `Abd Allâh Ibn Mass`oûd رضي الله عنه.  ]


Ce droit chemin, qui consiste en la recherche du savoir conformément aux commandements divins et le recours aux preuves du Coran et du hadith et le fait de se guider sur la compréhension des Compagnons, des Successeurs et ceux qui adoptent leur voie parmi les savants, est considéré comme l’un des plus grands attributs qui distinguent Ahl Es-Sounna Wel-Djamâ`a (les Gens de la Sounna et de la Communauté) des gens des passions et de divergence.


Et aussi parmi leurs attributs majeurs : le fait qu’ils ne s’opposent pas à la Révélation par la raison, les opinions, le raisonnement analogique, et qu’ils préfèrent la Charia à la raison ; quoique la raison saine ne contredit pas les textes authentiques ; bien au contraire, elle s’y conforme.


Ils rejettent également l’interprétation scolastique des textes religieux au moyen de diverses métaphores ; et ne prennent que le Coran et la Sounna comme critères d’acceptation et de rejet.


Ceux-ci comptent, donc, parmi les règles et les attributs les plus importants de la voie salafie qui distinguent ses membres de toutes les autres voies, compte tenu du fait que la source de l’acquisition [du savoir] chez leurs antagonistes, parmi les gens des passions et des innovations, est la raison altérée par les absurdités des philosophes et des logiciens et les inventions des scolastiques, qui ont exagéré dans leur recours à la raison et leur rejet des textes religieux par la raison ; ainsi que les autres agissements connus dans la tradition des générations ultérieures.


Ceci dit, parmi les corollaires de cette voie droite : l’unification de l’opinion d’Ahl Es-Sounna Wel-Djamâ`a quant au fait de dévouer le Tawhîd (monothéisme) à Allah جل جلاله seulement, leur communion quant au fait d’emboîter le pas au Prophète صلّى الله عليه وآله وسلّمet leur accord, à l’unanimité, en ce qui concerne les questions du credo et de ses branches ; un accord qui ne peut être rompu au fil du temps et bien qu’ils soient loin les uns des autres.


En conséquence, la voie saine conduit à un credo sain.  Et l’intégrité du credo indique l’intégrité de la voie. Ceci est appelé « L’indication de la cause par l’effet » ; tel que prouver l’existence d’une chose par l’existence de son effet, et son absence par l’absence de son effet. Ceci est qualifié, aussi, par les spécialistes des fondements de la jurisprudence d’« Analogie indicative ».


Par ailleurs, le credo pourrait être intègre dans certains aspects et altéré dans certains autres ; la voie intègre indique l’aspect intègre du credo, et la voie altérée indique l’aspect altéré du credo ; par exemple, si la personne adopte le credo des Pieux Prédécesseurs en ce qui concerne les Noms d’Allah et Ses Attributs et adopte, en même temps, certaines visions relatives aux soulèvements contre les gouvernants, la Hizbiyya (le parti pris) et autres… dans ce cas, son credo est intègre en ce qui concerne la question des Noms d’Allah et de Ses Attributs, car sa voie puise ses fondements dans le Coran et la Sounna, et se guide sur la compréhension des Pieux Prédécesseurs. Cependant, le délaissement de la voie salafie par rapport à l’autre aspect (attitude vis-à-vis des gouvernants), indique que son credo est altéré en ce qui s’y rapporte.                      

                       

Le savoir parfait appartient à Allah, et notre dernière invocation est qu'Allah, Seigneur des Mondes, soit loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.    

   

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