Les conditions du Jilbab
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Couvrir l'ensemble du corps excepté le visage et les mains
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Ne pas être une parure (zina) en soit
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Être épais et non transparent
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Être bien large et pas moulant
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Ne pas être parfumé
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Ne pas ressembler aux vêtements des hommes
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Ne pas ressembler aux vêtements des non musulmanes
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Ne pas être un vêtement de convenance
Le voile est une obligation Divine, conformément à la parole d'Allah
:
وَقُل لِّلْمُؤْمِنَاتِ يَغْضُضْنَ مِنْ أَبْصَارِهِنَّ وَيَحْفَظْنَ فُرُوجَهُنَّ وَلَا يُبْدِينَ زِينَتَهُنَّ إِلَّا مَا ظَهَرَ
مِنْهَا وَلْيَضْرِبْنَ بِخُمُرِهِنَّ عَلَى جُيُوبِهِنَّ وَلَا يُبْدِينَ زِينَتَهُنَّ إِلَّا لِبُعُولَتِهِنَّ أَوْ آبَائِهِنَّ أَوْ آبَاء بُعُولَتِهِنَّ أَوْ أَبْنَائِهِنَّ أَوْ أَبْنَاء
بُعُولَتِهِنَّ أَوْ إِخْوَانِهِنَّ أَوْ بَنِي إِخْوَانِهِنَّ أَوْ بَنِي أَخَوَاتِهِنَّ أَوْ نِسَائِهِنَّ أَوْ مَا مَلَكَتْ أَيْمَانُهُنَّ أَوِ التَّابِعِينَ غَيْرِ أُوْلِي الْإِرْبَةِ مِنَ
الرِّجَالِ أَوِ الطِّفْلِ الَّذِينَ لَمْ يَظْهَرُوا عَلَى عَوْرَاتِ النِّسَاء وَلَا يَضْرِبْنَ بِأَرْجُلِهِنَّ لِيُعْلَمَ مَا يُخْفِينَ مِن زِينَتِهِنَّ وَتُوبُوا إِلَى اللَّهِ جَمِيعًا أَيُّهَا
الْمُؤْمِنُونَ لَعَلَّكُمْ تُفْلِحُونَ
Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur
leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils
de leurs frères, ou aux fils de leurs soeurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des
parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allah, ò croyants, afin que
vous récoltiez le succès.
(Sourate An-nour Verset 31)
يَا أَيُّهَا النَّبِيُّ قُل لِّأَزْوَاجِكَ وَبَنَاتِكَ وَنِسَاء الْمُؤْمِنِينَ يُدْنِينَ عَلَيْهِنَّ مِن جَلَابِيبِهِنَّ
ذَلِكَ أَدْنَى أَن يُعْرَفْنَ فَلَا يُؤْذَيْنَ وَكَانَ اللَّهُ غَفُورًا رَّحِيمًا
Ô Prophète! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de
ramener sur elles leurs grands voiles: elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
(Sourate Al Ahzab Verset 33)
Qu'il couvre l'ensemble du corps excepté le visage et les
mains
Il y a plusieurs hadiths qui prouvent que la femme peut montrer son visage et ses mains.
Jabir bin 'Abdullah (radiallahou'anhou ) rapporte:
«J'ai assisté à la prière de la fête (al 'aïd) avec le Messager d'Allah
, il fit la prière avant le prône sans appel à la prière majeur (adhan), ni mineur (iqama). Ensuite, il (saws) se leva,
s'appuya sur Bilal, et ordonna aux gens la crainte d'Allah, les exhorta à son obéissance, les sermonna et leur fit le rappel. Ensuite, il se rendit auprès des femmes, les prôna et leur fit le
rappel. Il
leur dit: "faîtes l'aumône car la plupart d'entre vous seront en
Enfer."
Une femme aux joues foncées se leva dans l'assemblée et elle dit: "Pour quelle raison? Ô Messager d'Allah!" Il
dit : "car vous vous plaignez beaucoup et méconnaissez les bienfaits que vous recevez." Il dit: "elles se mirent à faire
l'aumône de leurs bijoux et jetèrent leurs anneaux et leurs bagues dans le vêtement de Bilal."»
Ce hadith est une preuve claire (que la femme peut montrer son visage et ses mains), et c'est pour cette raison que nous l'avons cité car dans le cas
contraire, le narrateur n'aurait pas pu décrire cette femme, en disant qu'elle avait les joues foncées.
(Rapporté par Moslim)
Ibn 'Abbas (radiallahou'anhou) rapporte d'Al Fadl bin 'Abbas:
«Une femme de Khath'am questionna le Messager d'Allah
lors du pélerinage d'adieu (le jour du sacrifice), al fadl bin 'Abbas était derrière le Messager d'Allah, al Fadl était un homme radieux...Le Prophète s'arrêta pour répondre aux
gens.»
Al fadl bin 'Abbas se tourna vers elle, c'était une belle femme. Selon une autre variante: "une
femme radieuse." Et selon une autre variante: "Al Fadl se mit à la regarder, elle lui plût [et elle le regardait aussi], le Messager d'Allah
le prit par le menton et tourna son visage de l'autre côté."
(Rapporté par Bokhari &
Moslim)
Et selon une autre variante: "Je la regardais" Le Prophète
m'a
vu et a détourné mon visage du sien, ensuite je l'ai regardé (une deuxième fois) et il
détourna mon
visage du sien; il
fit cela trois fois et moi je n'ai pas arrêté. (Les narrateurs de ce hadiths sont
sur, mais si Al Hakam bin 'Otayba ne l'a pas entendu d'Ibn 'Abbas alors il est discontinue (monqati').
Cette histoire est aussi rapportée par 'Ali bin Abi Talib (radiallahou'anhou) , qui dit:
«Que le Messager d'Allah fut questionné après avoir lapidé les stèles.»
Il (radiallahou'anhou) ajouta: «Al 'Abbas luidit alors: "Ô Messager d'Allah! Pourquoi as tu tourné la tête du fils de ton
oncle?" Il
répondit: "J'ai vu un jeune et une jeune, et j'ai voulu les protéger du diable."
(Rapporté par Al Tirmidhi, Ahmad et Al Diha' avec une chaîne de narrateur authentique)
Ce hadith, comme celui qui le précède prouve que le visage de la femme n'est pas une nudité ('awra).
Ibn Hazm (radiallahou'anhou) a dit:
«Si le visage était une nudité ('awra), pourquoi n'a t'il pas réagit alors qu'elle avait le visage dévoilé devant les gens et pourquoi ne lui a t'il pas
ordonné de le couvrir, car si elle avait le visage couvert, Ibn 'Abbas n'aurait pas su si elle était belle ou non.»
Sahl bin Sa'd (raa) rapporte:
«Une femme est venue chez le Messager d'Allah
(alors qu'il était à la mosquée), elle dit:
"Ô Messager d'Allah! Je suis venu m'offrir à toi!" Le Messager d'Allah
la regarda de haut en bas, puis baissa la tête. Lorsqu'elle vit qu'il ne la désirait pas, elle s'est alors
assise.»
(Rapporté par Bokhari & Moslim)
'Aïcha (radiallahou'anha) rapporté:
«Les femmes croyantes voilées par leurs habits, assistaient à la prière du matin avec le Prophète, puis elles rentraient chez
elles sans que personne ne les reconnaissent, tellement qu'il faisait noir.»
La preuve dans ce hadith c'est, sa parole :
«sans que personne ne les reconnaissent, tellement il faisait noir.» Ce qu'on peut comprendre c'est que s'il ne
faisait pas noir on les aurait reconnues et habituellement on reconnaît quelqu'un par son visage.»
Ensuite, je suis tombé sur une autre variante qui éclaira (les autres):
«sans que personne ne reconnaisse le visage de l'autre.»
(Rapporté par Abou Y'ala dans son Mosnad avec une chaîne de narrateur authentique selon 'Aïcha)
Fatima bint Qays (radiallahou'anha) rapporte:
«Qu'Abou 'Amr bin Hafs (radiallahou'anha) la répudia définitivement.»
Et selon une autre variante:
«Pour la troisième et dernière fois» Lors de absence... Elle alla chez le Messager d'Allah
et lui expliqua cela...
Il
lui ordonna de passer la période
(al 'ida) chez Oum Sharik, ensuite il
a dit: "C'est une femme dont mes Compagnons ont peur, va plutôt chez
Ibn Oum Maktoum; car c'est un homme aveugle, tu pourras retirer ton voile chez lui.»
Et selon une autre variante:
«Va chez Oum Sharik ! Oum Sharik est une femme Ansar très riche, très généreuse et qui a beaucoup
d'invités.
Je dis alors: "Je vais le faire!" Il
a
dit: "Ne le fais pas, car elle a beaucoup d'invités et j'ai peur que ton voile glisse ou que tes habits découvrent tes jambes et que les gens voient de toi ce que tu n'aimeras pas (qu'ils
voient), mais va plutôt chez le fils de ton oncle 'Abdullah bin Oum Maktoum (l'aveugle)...et si tu retires ton voile, il ne te verra pas.Je suis donc allée chez lui, lorsque ma période ('ida) fut
terminée. J'ai entendu l'appel à la prière), je suis alors allée à la mosquée et j'ai prié avec le Messager d'Allah.
Après avoir terminé la prière, il
s'est assis sur la chaire (minbar). Il
dit alors: "Je ne vous ai pas rassemblé dans le but de vous
faire des recommandations ni des avertissements, mais je vous ai rassemblé car Tamim al Dari était un chrétien et il est venu me prêter allégeance et s'est converti à l'Islam. Il m'a raconté une
histoire sur l'Antéchrist; qui correspondait à ce que je vous avais dit à son sujet...»
(Rapporté par Moslim)
Ce hadith prouve que le visage n'est pas une nudité ('awra) (apparente), car le Prophète
a permit à Bint Qays que les hommes la voient avec un khimar, c'est-à-dire, ce qui couvre la tête qui doit être couverte et pas le visage.
C'est pour cette raison que le Prophète
avait peur que son khimar
glisse et dévoile ce qui est interdit. Il lui ordonna alors ce qui était meilleur pour elle, c'est-à-dire, d'aller chez Ibn Oum Maktoum (l'aveugle) car il ne la verrait pas si elle enlèverait son
khimar.
Il faut savoir que cette histoire a eu lieu vers la fin de la vie du Prophète
, car Fatima bint Qays (radiallahou'anha) à la fin de 'ida, a entendu le Prophète
raconter l'histoire
et la conversion de Tamim Al Dari.
Et, il est rapporté dans la biographie de Tamim qu'il s'est converti à la neuvième année de l'hégire.
Cela prouve que cette histoire a eu lieu après la révélation des versets du jilbab, donc ce hadith est une preuve que le visage n'est pas une nudité
('awra).
Ibn 'Abbas (radiallahou'anhou) rapporte:
«Qu'il fut questionné: "As-tu assisté à une fête (al 'aïd) avec le Prophète
?" "Oui" Répondit-il, mais grâce à mon jeune âge.» Je l'ai vu au moment où il arriva au signal qui était auprès de la
maison de Kouthayyir bin al Salt, arrivé-là, il pria.»
Il dit: "Le Prophète
est arrivé
et je le vis prendre place parmi les hommes. Ensuite, il se rendit chez les femmes en compagnie de Billal."
Il
récita aux femmes le verset
suivant:
يَا أَيُّهَا النَّبِيُّ إِذَا جَاءكَ الْمُؤْمِنَاتُ يُبَايِعْنَكَ عَلَى أَن لَّا يُشْرِكْنَ بِاللَّهِ شَيْئًا وَلَا يَسْرِقْنَ
وَلَا يَزْنِينَ وَلَا يَقْتُلْنَ أَوْلَادَهُنَّ وَلَا يَأْتِينَ بِبُهْتَانٍ يَفْتَرِينَهُ بَيْنَ أَيْدِيهِنَّ وَأَرْجُلِهِنَّ وَلَا يَعْصِينَكَ فِي مَعْرُوفٍ فَبَايِعْهُنَّ وَاسْتَغْفِرْ لَهُنَّ
اللَّهَ إِنَّ اللَّهَ غَفُورٌ رَّحِيمٌ
Ô Prophète! Quand les croyantes viennent te prêter serment d'allégeance, [et en jurent] qu'elles n'associeront rien à Allah, qu'elles ne voleront pas, qu'elles ne se
livreront pas à l'adultère, qu'elles ne tueront pas leurs propres enfants, qu'elles ne commettront aucune infamie ni avec leurs mains ni avec leurs pieds et qu'elles ne désobéiront pas en ce qui
est convenable, alors reçois leur serment d'allégeance, et implore d'Allah le pardon pour elles. Allah est certes, Pardonneur et Très
Miséricordieux.
(Sourate Al Moumtahanah Verset 12)
Il
récita ce verset jusqu'au bout, et
dit ensuite: "Acceptez-vous cela?" Une des femmes présente répondit - et c'était la seule qui répondit - : "Oui, ô Prophète d'Allah!" Ensuite il
leur adressa des admonestations et des exhortations et leur ordonna de faire l'aumône.
Il dit: "Bilal étendit son vêtement; et je vis alors les femmes puiser avec leur mains (les aumônes) et les lancer dans le
vêtement de Bilal."
Et selon une autre variante: «Elles se mirent à lancer leur anneaux et leur bagues dans le
vêtement de Bilal, ensuite Bilal accompagna le Prophète chez lui."
(Rapporté par Bokhari)
Cette histoire eut lieu, lorsque les femmes prêtaient allégeance au Prophète
, et c'est une preuve qu'elle eu lieu après l'ordre du jilbab. Et cet ordre eu lieu à la troisième année de l'hégire alors que le verset du prêtement d'allégeance avait été révélé à la
sixième année de l'hégire.
Soubay'a bint Al Harith (radiallahou'anha) rapporte:
«Qu'elle était marié à Sa'd bin Khawla. Il décéda lors du pèlerinage d'adieu, (il participa à la bataille de Badr). Elle
accoucha avant la fin de la période de quatre mois et dix jours du deuil de sa mort.
Abou al Sanabil bin Ba'kak la rencontra à la fin de ses lochies, elle s'était mise du collyre dans les yeux et (s'était fait
belle). Il lui dit alors: "Soit bonne envers toi même!" - ou une parole semblable. "Peut-être cherche-tu à te marier? Mais cela (ne t'ai permit) qu'après une période de quatre mois et dix jours
après la mort de ton mari. Elle dit alors: "Je suis allée voir le Prophète
et je lui ai raconté ce que
m'avait dit Abou al Sanabil bin Ba'kak." Il
me dit: "Son deuil a pris fin lorsqu'elle a
accouché."»
(Rapporté par Ahmad par deux voies, selon 'Aïcha la première est authentique (sahih) et la deuxième est bonne (hassan). Il se trouve aussi dans les deux Authentiques, c'est-à-dire: Sahih Bokhari
et Sahih Moslim)
Ibn 'Abbas (radiallahou'anhou) rapporte:
«Une femme priait derrière le Messager d'Allah
, c'était une très belle femme, (Ibn 'Abbas a dit: "Par Allah! Je n'ai jamais vu une femme semblable.") Certains hommes se m'étaient au premier rang pour ne pas la voir tandis que d'autres
tardaient à venir pour être dans les derniers rangs, et lorsqu'ils s'inclinaient, ils regardaient en dessous de leurs bras (et ils écartaient leurs bras).»
(Rapporté par Ashab al Sounnan et al Hakim et il a été authentifié et approuvé par al Dhahabi)
C'est alors qu'Allah
révéla:
وَلَقَدْ عَلِمْنَا الْمُسْتَقْدِمِينَ مِنكُمْ وَلَقَدْ عَلِمْنَا الْمُسْتَأْخِرِينَ
Et c'est bien Nous qui donnons la vie et donnons la mort, et c'est Nous qui sommes l'héritier [de tout].
(Sourate Al Hijr Verset )
Tous ces hadiths prouvent clairement qu'il est permit à la femme de montrer son visage et ses mains et appuient le hadith de 'Aïcha cité précédemment et
explique le sens du verset:
« إِلَّا مَا ظَهَرَ مِنْهَا »
« que ce qui en paraît »
Comme il a été cité précédemment jusqu'à ce qu'Il dise
:
« وَلْيَضْرِبْنَ بِخُمُرِهِنَّ عَلَى جُيُوبِهِنَّ »
« et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines »
Et ceci prouve, tout comme les ahadiths cités précédemment qu'il n'est pas obligatoire pour la femme de couvrir son visage car le voile est ce qui couvre la
tête.
Qu'il ne soit pas une parure en soit
Conformément à la parole d'Allah
citée précédemment se trouvant dans
la sourate An-nour verset 31 :
وَلَا يُبْدِينَ زِينَتَهُنَّ
« et de ne montrer de leurs atours »
Ce verset dans son général, désigne aussi les vêtements apparents s'ils sont (une parure) qui attirent les regards des hommes, et ce qui confirme cela c'est
la parole d'Allah
:
وَقَرْنَ فِي بُيُوتِكُنَّ وَلَا تَبَرَّجْنَ تَبَرُّجَ الْجَاهِلِيَّةِ الْأُولَى
Restez dans vos foyers; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l'Islam
(Jahiliyah).
(Sourate Al Ahzab Verset 33)
Et la parole du Messager d'Allah
:
« Trois catégories de gens ne te poses pas de questions à leur sujets, car ils font parti des
perdants:
1- Un homme qui s'est séparé du groupe (al jama'a) et a désobéi à son imâm puis est mort ainsi.
2- Une servante ou un servant qui a fuit (son maître) et est mort(e) ainsi.
3- Et une femme dont le mari s'est absenté, lui laissant des provisions, et (elle) s'est exhibée (al-tabaroj) après son
départ.
Ne te poses pas de questions à leur sujets.»
(Rapporté par Al Hakim et Ahmad et sa chaîne de narrateur est authentique, al Hakim a dit: il est conforme à la norme (de Bokhari et Moslim) et je ne lui connais pas de défectuosité, il a été
approuvé par Al Dhahabi.)
Et s'exhiber (al tabaroj), c'est le fait que la femme montre ses parures, ses beautés et ce qu'elle doit cacher, car cela éveille les envies de
l'homme.
Le but dans l'ordre du jilbab est de couvrir les parures de la femme, sachant cela, il est incompréhensible que le jilbab soit une parure en
soit.
Ceci comme tu peux le voir, est une chose claire qu'on ne peut cacher. C'est pour cela que l'imâm Al Dhahabi a dit dans son livre : «Les Grands Péchés»
:
«Parmi les actes qui font que la femme soit maudite: c'est qu'elle fasse paraître sa parure comme: son or, ses perles, son parfum lorsqu'elle sort de chez
elle. Ainsi que, lorsqu'elle porte des vêtements en tissu de soies, des robes courtes et des manches larges et longues.
Tous cela fait parti du (tabaroj) qu'Allah déteste, ici-bas comme dans l'au-delà. Ces actes que font les femmes justifient les paroles du Prophète
lorsqu'il dit dans un hadith:
«Je regardais l'Enfer et je trouvais que la plupart de ses habitants étaient des femmes.»
(Ce hadith est authentique il a été rapporté par Bokhari et Moslim et d'autres, d'un hadith selon 'Imran bin Housseyn et autres)
L'Islam a mis en garde contre le fait de s'exhiber (tabaroj) au point qu'il a été comparé au polythéisme (shirk), l'adultère, le vol et autres parmi les
actes interdits. Et ce, lorsque le Prophète
, demanda aux femmes de lui prêter allégeance; c'est à cette occasion
qu'il leur ordonna de ne pas faire cela.
'Abdoullah bin 'Amr (radiallahou'anhou) a dit:
«Omayma bint Raqayqa est venu chez le Messager d'Allah (saws) pour lui prêter allégeance, il
dit alors: "Tu dois prêter allégeance: de ne pas donner des égaux à Allah, de ne pas voler, de ne pas commettre
l'adultère, de ne pas tuer ton enfant, de ne pas commettre un acte de turpitude avec ce que tu as entre tes mains et tes jambes, de ne pas te lamenter et de ne pas t'exhiber à la manière des
femmes d'avant l'Islam (al jahiliya).»
(Rapporté par Ahmad avec une bonne chaîne de narrateur)
Et sache qu'il est permit à la femme de porter un vêtement d'une autre couleur que le blanc ou le noir, et cela n'est pas considéré comme une parure (zina)
interdite, comme pourraient le penser certaines femmes. Ceci pour deux raisons:
♦ La première
La parole du Messager d'Allah
qui dit:
«Le parfum de la femme est celui dont la couleur est apparente, et l'odeur ne l'est pas.»
(Rapporté par Abou Dawod, Nassai et c'est un hadith authentique)
♦ La deuxième
Car les femmes des Compagnons du Prophète
pratiquaient
cela.
Je vais citer quelques athar authentique à ce sujet que al Hafiz bin Abou Shayba a rapporté dans : «Al Moussannaf» :
1• Ibrahim, qui est al Nakh'i, rapporte: «Qu'il entrait en compagnie de 'Alqama et al Aswad chez
les femmes du Prophète
et ils les voyaient vêtues de rouge.»
2• Ibn Abou Malika a dit: «J'ai vu Oum Salama (radiallahou'anha) porter un vêtement teint au
carthame.»
3• Al Qassim, qui est Ibn Mouhammad bin Abou Bakr al Siddiq rapporte: «Que 'Aïcha
(radiallahou'anha) portait des vêtements teint au carthame pendant qu'elle était en état de sacralisation (mouhrima).»
Et selon une autre variante, rapportée elle aussi par Al Qassim:
«'Aïcha portait des vêtements teint au carthame pendant qu'elle était en état de sacralisation.»
4• Hisham rapporte, selon Fatima bint Al Moundhir:
«Que Asma portait des vêtements teint au carthame pendant qu'elle était en état de sacralisation.»
5• Sa'ïd bin Joubayr rapporte:
«Avoir vu certaines femmes du Prophète
faire le tawaf autour de la Maison sacrée (al Ka'ba) et elles portaient des vêtements teint au carthame.»
Qu'il soit épais et pas
transparent
Car on ne peut considérer que la femme soit voilée que si cette condition est appliquée, car s'il est transparent, il rend la femme attirante et cela est
considéré comme une parure (interdite) causant ainsi la discorde.
Le Messager d'Allah
a dit à ce sujet:
«Il y aura vers la fin des temps des femmes de ma communauté qui seront habillées, mais qui en vérité sont déshabillées. Elles
portent sur leur tête des bosses comme les bosses inclinées des chameaux; maudissez-les car elles sont maudies.»
(Rapporté par Al Tabarani dans "Al Mou'jama al Saghir" avec une chaîne de narrateur authentique)
Il a rajouté dans un autre hadith:
«Elles n'entreront pas au Paradis et ne sentiront même pas son odeur, or son odeur se sent à une distance tel et
tel.»
(Rapporté par Moslim)
Ibn 'AbdoulBar a dit:
«Le Messager d'Allah
a voulu dire: les
femmes qui portent des vêtements légers, qui dessinent le corps au lieu de le voiler, elles sont certes habillées (linguistiquement parlant), mais elles sont déshabillées en
réalité.»
Oum 'Alqama bin Abou 'Alqama a dit:
«J'ai vu Hafsa bint 'AbdoulRahman bin Abou Bakr entrée chez 'Aïcha, elle (Hafsa) portait un voile fin et transparent. 'Aïcha
l'a alors déchiré et lui a dit: "Ne sais-tu pas ce qu'Allah a révélé dans la sourate: La Lumière?!" Elle demanda ensuite qu'on lui amène un autre voile.»
(Rapporté par Ibn Sa'd et il est valable comme argumentation)
Et nous pouvons comprendre de la parole de 'Aïcha (radiallahou'anha) :
«Ne sais-tu pas ce qu'Allah a révélé dans la sourate : La Lumière?!» Que celle qui porte un voile transparent n'est pas considéré comme étant voilée et
qu'elle n'aura pas mise en pratique l'ordre de la parole d'Allah
dans la sourate La
Lumière verset 31:
وَلْيَضْرِبْنَ بِخُمُرِهِنَّ عَلَى جُيُوبِهِنَّ
«et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines»(radiallahou'anha)
Et ceci est clair.
Hisham bin 'Ourwa rapporte:
«Al Moundhir bin Zoubayr est revenu d'Iraq, il envoya à Asma bint Abou Bakr (sa mère) un vêtement de Marw qui était fin. Et
ce, après qu'elle soit devenue aveugle. Il dit: "Elle toucha le vêtement de ses mains et dit ensuite": "Ouffin, rendez lui ce vêtement!" Il dit: Ce fut difficile pour lui et il dit: "Ô mère! Il
n'est pas transparent." Elle dit alors: "Il n'est peut-être pas transparent mais il dessine le corps."»
(Rapporté par Ibn Sa'd avec une chaîne de narrateur authentique jusqu'à Al Moundhir)
'Abdoullah bin Abou Salma rapporte:
«Que 'Omar bin al Khattab a vêtu les gens d'al qubatiy (c'est un vêtement fin et de couleur blanche). Il dit ensuite: "Ne
laissez pas vos femmes porter ce vêtement." C'est alors qu'un homme dit: "Ô commandeur des croyants! Je l'ai fait porter à ma femme puis, je me suis mis devant et derrière elle, à la maison, et
j'ai vu qu'il n'était pas transparent." 'Omar dit: "Il n'est pas transparent, mais il dessine le corps."»
(Rapporté par Al Bayhaqi qui l'a jugé détaché (moursal). Mais cet homme (narrateur) est sûr)
De ce athar et celui qui lui précédait nous pouvons conclure qu'à leur époque, il n'était pas permit de porter un vêtement transparent ou dessinant le corps
et que celui qui était transparent était pire que celui qui dessinait le corps.
C'est pour cela que 'Aïcha (radiallahou'anha) a dit:
«Le voile c'est ce qui couvre le corps et les cheveux.»
(Al Bayhaqi l'a cité comme suspendu (mou'allaq)
Et c'est pour cela que les Savants ont dit:
Il faut couvrir la nudité de sorte que le voile ne dessine pas le corps et ce, en portant un vêtement épais car il n'es pas permit de se voiler d'un
vêtement [fin] qui celui-ci en revanche dessine le corps et de ce fait, elle ne sera pas considéré comme étant voilée.
Qu'il soit bien large et pas moulant
Car le but de ce vêtement est (justement) de ne pas créer de discorde, et cela n'est possible que s'il est bien large. Car s'il est moulant, il voilera peut
être [la couleur de la personne] mais dessinera son corps ou certaines parties de son corps; que les hommes s'imagineront.
Et en cela, il y a un grand mal que l'on ne peut ignorer, il est donc obligatoire que le vêtement soit bien large.
Oussama bin Zayd a dit:
«Le Messager d'Allah
m'a vêtu d'une
qutbiya épaisse que lui avait offert Dahya al Kalbi. Je l'avais fait porter à ma femme. Il
m'a dit:
"Pourquoi ne portes-tu pas ta qutbiyya?" Je lui dis: "Je l'ai fait porter à ma femme." Il
m'a dit: "Ordonne-lui
de mettre un autre vêtement en dessous, car j'ai peur que ela dessine son corps."»
(Rapporté par Daha Al Maqdissi dans : «AlHadith Al Moukhtara», Ahmad et Al Bayhaqi avec une bonne chaîne de narrateur)
Le Messager d'Allah
a ordonné à la femme de porter un vêtement sous sa
qutbiyya pour que celle-ci ne dessine pas son corps. Cet ordre prouve que c'est une obligation comme cela est connu dans al oussoul.
c'est pour cela que Al Shawkani a dit en expliquant ce hadith:
«Ce hadith prouve que la femme doit voiler son corps d'un vêtement qui ne la dessine pas, et ceci est une condition pour celles qui désirent couvrir leur
nudité ('awra) et il
a ordonné de mettre un autre vêtement sous le qibati car c'est un vêtement [fin] qui ne
voile pas le corps des regards, mais certes il le dessine.»
Qu'il ne soit pas parfumé
Il y a plusieurs hadith interdisant aux femmes de se parfumer lorsqu'elles sortent de chez elles.
Nous allons citer ici quelques hadith authentiques à ce sujet:
1• Abou Moussa al Ash'ari rapporte que le Messager d'Allah
a dit:
«Toute femme qui se parfume puis sort de chez elle en passant près d'un groupe de gens pour qu'ils sentent son parfum, est une
fornicatrice.»
(Rapporté par Nassai. Abou Dawod. Tirmidhi qui a dit : "bon-valide-sûr" (hassan sahih). Al Hakim a dit: "sa chaîne de narrateur est bonne et Al Dhahabi l'a approuvé")
2• Zaynab Al Thaqafiyya rapporte que le Prophète
a
dit:
«Si l'une de vous vient à la mosquée, qu'elle n'approche pas le parfum.»
(Rapporté par Moslim)
3• Moussa bin Yassar rapporte d'Abou Hourayra:
«Qu'une femme est passée près de lui, elle s'était parfumée. Il lui dit: "Ô Oum al Jabbar! Vas-tu à la mosquée?" Elle
répondit: "Oui" - Il dit: "Est-ce pour cela que tu t'es parfumée?"
Elle répondit: "Oui" - "Retourne chez toi et lave-toi!" J'ai entendu le Messager d'Allah
dire: "Lorsqu'une femme sort pour se rendre à la mosquée et qu'elle dégage une odeur (de parfum), Allah
n'acceptera sa prière que si elle rentre chez elle et se lave."»
(Rapporté par Al Bayhaqi et d'autres. De plus c'est un hadith authentique)
La raison de son interdiction est claire, car il éveille les désirs.
Si cela est interdit pour celles qui désirent se rendrent à la mosquée, quel en sera le jugement juridique pour celles qui font cela et vont au marché, dans
les ruelles et les grands boulevards? Il n'y a aucun doute que cela s'avère d'autant plus interdit et un plus grand péché.
Al Haythami a dit dans «Al Zawajir»:
«Que le fait qu'une femme sorte de chez elle parfumée et parée, fait partie des grands péchés, même si son mari lui permettait cela!»
Qu'il ne ressemble pas aux vêtements des hommes
Car il a été rapporté plusieurs hadiths authentiques où l'on maudit la femme qui essaie de ressembler à l'homme dans sa tenue vestimentaire ou
autre.
Et voici ce que nous connaissons à ce sujet:
1• Abou Hourayra a dit:
«Le Messager d'Allah
a maudit l'homme qui
porte des vêtements de femme et la femme qui porte des vêtements d'homme.»
(Rapporté par Abou Dawod. Ibn Majah et Al Hakim qui disent: "il est authentique conformément à la norme de Moslim."Il a été approuvé par Al Dhahabi et il est comme ils l'ont tout deux
dit)
2• 'Abdoullah bin 'Amr a dit:
«J'ai entendu le Messager d'Allah
dire: "Ils ne sont pas des nôtres: Celles qui parmi les femmes essayent de ressembler aux hommes et ceux parmi les hommes
qui essayent de ressembler aux femmes."»
(Rapporté par Ahmad, Abou Nou'aym et sa chaîne de narrateur est valide)
3• Ibn 'Abbas a dit:
«Le Prophète
a maudit les hommes
efféminés et les femmes qui se comportent comme des hommes. Il a dit: "Faites-les sortir de vos maisons." Il a dit: "Le Prophète
fit sortir untel et 'Omar fit sortir untel."»
(Rapporté par Al Bokhari)
Et selon une autre variante:
«Le Messager d'Allah
a maudit les hommes qui
essayent de ressembler aux femmes et les femmes qui essayent de ressembler aux hommes.»
(Rapporté par Moslim)
4• 'Abdoullah bin 'Omar a dit:
«Le Messager d'Allah
a dit:
"Il y a trois catégories de gens qui n'entreront pas au Paradis et qu'Allah
ne regardera même pas le Jour de la Résurrection:
-Celui qui a un mauvais comportement envers ses parents.
-La femme qui se comporte comme un homme et qui essaie de leur ressembler.
-Celui qui n'a aucune jalousie."»
(Rapporté par Nassai et Al Hakim qui disent: "Sa chaîne de narrateur est authentique." Et il a été approuvé par Al Dhahabi)
5• Ibn Abou Malika [et son nom est 'Abdoullah bin 'Oubaydillah] a dit:
«'Aïcha fut questionné: "Est-ce que la femme peut porter des sandales ou des souliers?" Elle dit
alors: "Le Messager d'Allah
a maudit la femme qui essaie de ressembler aux hommes."»
(Rapporté
par Abou Dawod et ses narrateurs sont sûrs)
Ces hadiths sont une preuve évidente de l'interdiction pour la femme d'essayer de ressembler aux hommes et aux hommes de ressembler aux femmes. Que ce soit
dans la tenue vestimentaire ou autre. Sauf le premier hadith suscité qui parle seulement de la tenue vestimentaire.
Al Dhahabi dans son livre: «Les Grands Péchés» a consacré un chapitre au sujet des femmes qui essayent de ressembler aux hommes et aux hommes qui essayent
de ressembler aux femmes. Il a cité certains des hadiths cités précédemment et dit ensuite:
«La femme qui porte des vêtements d'hommes, c'est-à-dire: fendus, ou aux manches étroites, imite les habits des hommes et subit la malédiction d'Allah
et de son Messager
. Il incombe
dans ce cas à son mari de lui interdire de porter de pareils habits, ceci conformément à la parole d'Allah
qui dit:
يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواقُوا أَنفُسَكُمْ وَأَهْلِيكُمْ نَارًا وَقُودُهَا النَّاسُ وَالْحِجَارَةُعَلَيْهَا مَلَائِكَةٌ
غِلَاظٌ شِدَادٌ لَا يَعْصُونَ اللَّهَ مَا أَمَرَهُمْوَيَفْعَلُونَ مَا يُؤْمَرُونَ
Ô vous qui avez cru! Préservez vos personnes et vos familles, d'un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des Anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Allah en ce
qu'Il leur commande, et faisant strictement ce qu'on leur ordonne.
(Sourate At-Tahrim Verset 6)
Et à la parole du Prophète
qui dit: «Vous êtes tous des bergers et vous êtes tous responsables de votre troupeau, l'homme est un berger pour sa famille et il sera responsable d'eux le Jour de la
Résurrection.»
Qu'il ne ressemble pas aux vêtements des non musulmanes
Il a été décrété dans la législation Islamique qu'il n'est pas permit aux musulmans, hommes ou femmes d'essayer de ressembler aux mécréants que ce
soit:
-dans leurs adorations
-leurs fêtes
-ou leur aspects extérieurs (propre à eux).
Ceci est une règle très importante dans la législation Islamique, qui malheureusement de nos jours a été négligé par beaucoup de musulmans. Et même certains
qui s'occupent de la prêche et ce, par ignorance, ou due au fait qu'ils suivent leurs passions, ou à cause de leur affaissements aux coutumes et habitudes de leur époque ou en imitant
l'Europe.
A tel point que cela fut la cause de l'humiliation et la faiblesse des musulmans, et leur colonisation.
إِنَّ اللّهَ لاَ يُغَيِّرُ مَا بِقَوْمٍ حَتَّى يُغَيِّرُواْ مَا بِأَنْفُسِهِمْ وَإِذَا أَرَادَ اللّهُ بِقَوْمٍ سُوءًا فَلاَ
مَرَدَّ لَهُ وَمَا لَهُم مِّن دُونِهِ مِن وَالٍ
En vérité, Allah ne modifie point l'état d'un peuple, tant que les [individus qui le composent] ne modifient pas ce que est en eux-mêmes. Et lorsqu' Allah veut [infliger] un mal à un peuple, nul
ne peut le repousser: ils n'ont en dehors de lui aucun protecteur.
(Sourate Ar-ra'd Verset 11)
Si seulement ils savaient...
Il faut savoir que les arguments de ces règles très importantes, sont très nombreux dans le Coran et la Sounna.
'Abdoullah bin 'Omar a dit: Le Messager d'Allah
a dit:
«J'ai été envoyé entre la fin des temps, pour qu'Allah soit adoré uniquement sans associés, et ma subsistance est sous l'ombre
de ma lance. Et l'humiliation et le rabaissement se trouvent dans le fait de contredire mes ordres, ainsi celui qui essaie de ressembler à un groupe de gens fait parti des
leur.»
(Rapporté par Ahmad avec une bonne chaîne de narrateur)
'Abdoullah bin 'Amr bin Al 'As a dit:
«Le Messager d'Allah
me vit revêtu de
deux vêtements teint au carthame et me dit: "Ces vêtements sont ceux des mécréants, ne les porte pas!"»
(Rapporté par Moslim)
Ibn 'Omar rapporte:
«Le Messager d'Allah
a dit: "Distinguez-vous des polythéistes (moushrikin), laissez-vous pousser la barbe et taillez-vous les
moustaches.»
(Rapporté par Bokhari et Moslim)
Abou Hourayra rapporte que le Messager d'Allah
a dit:
«Taillez-vous les moustaches et portez la barbe et différenciez-vous des mazdéens (majous).»
(Rapporté par Mouslim)
Qu'il ne soit pas un vêtement de convenance
Le vêtement de mode (de renom): c'est tout habit que l'on porte dans le but d'être connu par les gens et ce, que ce soit un vêtement de luxe ou un vêtement
laid qu'on porte dans le but de se faire passer pour quelqu'un de frugal ou par ostentation.
Al Shawkani a dit:
«Ibn al Athir a dit: "La renommée (al shouhra) c'est le fait de montrer une chose. Le but c'est que le vêtement ait une
réputation chez les gens (comme par ex.) en ayant une couleur différente qui attire le regard des autres (et ce, pour les surprendre et les étonner par orgueil).»
Conformément au hadith d'Ibn 'Omar qui dit:
«Le Messager d'Allah
a dit: "Celui qui porte
un vêtement de mode (shouhra) dans la vie d'ici-bas, Allah le fera porter un vêtement d'humiliation le Jour de la Résurrection ensuite (ce vêtement) s'enflammera.»
(Rapporté par Abou Dawod et Ibn Majah et sa chaîne de narrateur est authentique)
Al Shawkani a dit:
«Ce hadith prouve l'interdiction de porter un vêtement de mode (de renom), mais ce hadith n'est pas spécifique (aux vêtements
de mode). Mais il est de même pour celui qui porte des vêtements de pauvres dans le but d'être vu par les gens et d'attirer leurs attentions.»
Et si l'on porte un vêtement dans le but d'être connu par les gens, alors il n'y a aucune différence entre celui qui porte un vêtement de luxe ou un
vêtement médiocre, un vêtement semblable ou différent à celui des gens, car l'interdiction ici est qu'il soit porté dans le but d'être connu par les gens.
Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany
Q : Quel est le verdict concernant le fait que les femmes portent devant d’autres femmes des
pantalons larges, sachant que ceci ne les fait pas ressembler aux hommes, car ces modèles sont portés actuellement par les deux sexes indifféremment ?
R : Le pantalon est en fait un Sarwâl épais. On lui a donné ce nom étranger afin qu’il soit mieux
accepté. Quant au Sarwâl, il est permis qu’il soit porté par les deux sexes, mais on doit porter par au-dessus un vêtement qui couvre bien, comme, par exemple, un Qamîs à poches et manches
couvrant tout le corps jusqu’aux pieds.
Mais le fait que la femme porte seulement le Sarwâl que l’on appelle « pantalon », n’est
pas permis. Ce vêtement est importé et ne fait pas partie des vêtements de la femme croyante. Il n’est pas permis que les femmes paraissent avec devant les hommes ou même devant les femmes,
même s’il est vaste et large, car il laisse paraître la forme des pieds, des cuisses, du derrière, du ventre et du dos. Le fait de ne le porter que devant les femmes ne justifie pas le fait de
le porter car d’autres femmes risqueraient de copier celle qui le porte et de le porter, elles, dans les magasins, les écoles et les hôpitaux, ce qui provoquerait une grande
dépravation.
Cet habit fait ressembler, d’autre part, la femme aux hommes. Même si cet habit est répandu parmi
les femmes et que celles qui le mettent sont nombreuses, cela ne change rien ; celles qui le mettent sont désobéissantes à Allah et elles copient les mécréantes. Par contre, devant le mari
uniquement, alors la femme peut se découvrir et porter ce qu’elle veut.
Et Allah est le Plus Savant.
Le port du
jean
Q : Quel est l’avis de l’islam sur le port de pantalon en jean ?
R : Il n’est pas permis à la femme de porter un pantalon même si elle est toute seule, en présence de femmes
uniquement ou devant son mari. Elle peut seulement le porter devant ce dernier si elle se trouve seule avec lui dans une pièce fermée. En dehors de ce cas de figure, cela reste interdit car le
pantalon montre les formes du corps et habitue la femme à le porter jusqu’à ce qu’il devienne tout à fait banal.
Q : Lorsque la femme musulmane allemande, porte des vêtements lui tombant en dessous des chevilles, elle est confrontée au fait que ses habits soit
mouillés du fait qu’il pleut tout au long de l’année. Lui est-il permis de porter des vêtements au-dessus des chevilles et qu’elle porte en dessous des chaussures montantes ou des chaussettes
hautes ?
R : Si le cas est bien comme tu viens de l’expliquer, il lui est permis de porter des vêtements au-dessus des
chevilles qui ne soient pas transparents, ni serrées délimitant les formes, couvrant son corps jusqu’aux chevilles, puis elle met comme tu l’as dit des chaussures montantes ou des chaussettes
hautes.
Et c’est d'Allah que vient le succès, que la prière d’Allah et son salut soit sur notre prophète Mohamed, sa
famille et ses compagnons.
-
Fatwa du comité permanent :
-
Membres : AbdAllah ibn ghadayen, AbdAllah ibn Gouhoud
-
Vice-président : Abdrazeq hafifi
-
Président : Abdelaziz ibn AbdAllah Ben Baz
-
Page 95, tome 17, fatwa numéro : 4 214
Q : Quel est l’avis de l’islam concernant la femme qui se parfume et se maquille, puis sort directement pour se rendre à son école ? Quel
genre de parure (Zîna) la femme musulmane a-t-elle le droit de montrer aux autres femmes ?
R : Il est interdit pour la femme de sortir parfumée pour se rendre au marché car le Prophète, sur lui la prière et le salut d’Allah, a
dit :
« Lorsque la femme se parfume et passe à côté d’une assemblée, elle est considérée comme
telle »,
c’est-à-dire fornicatrice ], en raison de la séduction qu’elle peut
causer.
Cependant, si la femme est accompagnée en voiture de telle manière que son parfum n’est senti que par un proche [, et qu’ensuite, elle descend vite
pour entrer dans l’école sans qu’il n’y ait d’hommes autour d’elle], alors il n’y a pas de mal à ce qu’elle se parfume.
En effet, aucun inconvénient n’est engendré par cela, car la femme est considérée dans sa voiture comme dans sa maison. C’est pour cette raison qu’il
n’est pas permis à un homme de laisser sa femme ou toute autre femme sous sa tutelle prendre la voiture toute seule avec un chauffeur car ceci est considéré comme un isolement en tête-à-tête
interdit (Khulwa) en islam.
Dans le cas où la femme passe à côté des hommes, il n’est pas permis qu’elle se parfume.
A cette occasion, je voudrais attirer l’attention des femmes sur celles qui apportent du parfum pendant les nuits du mois de Ramadan et en donnent aux
autres, de telle sorte qu’elles quittent la mosquée parfumée. Or le Prophète, sur lui la prière et le salut d’Allah, a dit :
« Que toute femme qui touche à un parfum n’assiste pas à la prière al-cIshâ avec
nous. »
Par contre, il n’y pas de mal à apporter de l’encens pour parfumer la mosquée.
Concernant le vêtement dans lequel la femme peut se montrer aux autres femmes, il lui est permis de montrer tout vêtement conforme aux habitudes et
religieusement licite. Par contre, il ne lui est pas permis de porter des parures interdites, comme des tissus transparents qui laissent transparaître la peau ou un vêtement serré montrant ses
formes, car ceux-là sont compris dans le hadith du Prophète, sur lui la prière et le salut d’Allah :
« Deux catégories font partie des gens de l’enfer et je ne les ai pas encore vues... »
et il a cité :
« Des femmes dévêtues bien que vêtues, séductrices et faciles à séduire. Elles portent une coiffure haute comme la bosse
recourbée des chame aux à longs cous. Elles n’entreront pas au paradis et n’en
sentiront même pas l’odeur. »