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« On ne connaît pas la vérité par les hommes, mais connais donc la vérité, et après tu connaîtras ceux qui la suivent. »


La Deuxième annulation : Prendre des intermédiaires entre nous et Allah

Publié par convertistoislam - l'islam pour tous sur 28 Janvier 2012, 05:53am

Catégories : #LA CROYANCE ISLAMIQUE


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Le sheikh Mouhammad ibnou 'Abdil Wahhâb a dit :

"La deuxième [annulation] : Celui qui met des intermédiaires entre lui et Allah qu’il invoque, leur demande l’intercession, et en qui il place sa confiance, devient par cela mécréant selon l’unanimité."



Explication de Sheikh Al Fawzan :


Deuxième annulation : Prendre des intermédiaires entre nous et Allah

Les intermédiaires :

Il est utile d’entrer dans les détails au sujet des intermédiaires pris parmi les créatures. Et cheykh Al Islam Ibn Taymiyya a mentionné ces détails dans son ouvrage « Majmou’ el fatawa », volume 1 p. 121 à 123, il dit :

Celui qui dit qu’il doit y avoir un intermédiaire entre Allah et sa création, il faut lui demander : « Que veux-tu dire par intermédiaire ? » Ceci, car il existe un type d’intermédiaire, celui qui l’affirme est un kâfir, et un autre type d’intermédiaire, celui qui le nie est un kâfir.

1- L’intermédiaire qu’il faut obligatoirement affirmer :
C’est l’intermédiaire dans la transmission et la révélation du message. Celui qui nie cet intermédiaire a rejeté la foi, car il faut qu’il y ait des anges, des prophètes et messagers pour recevoir et transmettre la révélation. Parmi ceux qui ont mécru en cela il y a les soufis qui prétendent recevoir la révélation d’Allah directement sur eux.

2- L’intermédiaire qu’il faut obligatoirement nier :
C’est le fait de prendre un intermédiaire entre soi et Allah dans l’adoration. En Islam, tout acte d’adoration doit être demandé directement à Allah, il n’y a pas besoin d’intermédiaire. Par exemple chez les chrétiens, lorsqu’ils souhaitent se faire pardonner un péché, ils doivent se confesser auprès d’un prêtre qui accepte leur pardon. Celui qui affirme cet intermédiaire a rejeté la foi.



Les différentes façons de prendre un intermédiaire :

1 – Prendre des intermédiaires en les adorant :

Certaines personnes vouent toutes sortes d’acte d’adoration à autre qu’Allah, comme le faite d’invoquer, de demander la protection ou le secoure, ou même en égorgeant un animal. Ils pensent se rapprocher d’Allah par ces actes.
Allah (سبحانه وتعالى) a dit : « Invoquez-Moi, Je vous répondrai. » (Sourate Ghâfir, verset 60)
Allah (تعالى) ne dit pas : « Invoquez-Moi par l’intermédiaire d’untel », et ne dit pas non plus : « Prenez untel comme intermédiaire. », mais Il dit plutôt : « Invoquez-Moi. »
Ainsi, celui qui accorde une forme quelconque d’adoration à un intermédiaire pour se rapprocher d’Allah, il agit comme les moushrikines à l’époque du Prophète (صلى الله عليه و سلم), au sujet desquels Allah (تعالى) a dit : « Ils adorent en dehors d’Allah ce qui ne peut ni leur nuire ni leur profiter et disent : « Ceux-ci sont nos intercesseurs auprès d’Allah. » » (Sourate Younous, verset 18) Et Allah a appelé ce qu’ils font ‘ibada (adoration), car Il (سبحانه وتعالى) a commencé le verset par « wa ya’boudou » (ils adorent)
Puis Allah complète le verset en disant : « Dis : « Informerez-vous Allah de ce qu’Il ne connaît pas dans les cieux et sur la terre ? » Pureté à Lui, Il est Très élevé au-dessus de ce qu’ils Lui associent ! »

Et Allah (عز وجل) a dit : « Tandis que ceux qui prennent des protecteurs en dehors de Lui (disent) : « Nous ne les adorons que pour qu’ils nous rapprochent davantage d’Allah ». En vérité, Allah jugera parmi eux sur ce en quoi ils divergent. Allah ne guide pas celui qui est menteur et grand mécréant. » (Sourate Az-Zoumar, verset 3)
Encore une fois, Allah a appelé ce qu’ils font un mensonge et un koufr, ce qui montre que ces formes de shirk et de koufr existaient déjà au temps du Prophète (صلى الله عليه و سلم).

 


2 – Prendre des intermédiaires sans les adorer :

Il existe des gens qui mettent entre eux et Allah des intermédiaires sans pour autant les adorer, c’est-à-dire qu’ils ne leur offrent pas d’actes d’adoration. Ils pensent donc que ces intermédiaires ne sont que des causes qui les aident à se rapprocher d’Allah (تعالى) en raison de leur statut et de leur niveau auprès d’Allah. Ils font leur demande à Allah par le degré de telle ou telle personne, comme exemple, ils disent : « Ô Allah, je te demande par Ton prophète… ». Ceci n’est pas du shirk et ne fait pas sortir la personne de l’Islam, mais il s’agit tout de même d’un acte contraire à la sounnah, donc une bida’a. Cela peut mener la personne, à long terme, à commettre le shirk.
Allah ne nous a pas ordonné de prendre ce genre d’intermédiaire entre nous et Lui, mais Il nous a ordonné de l’invoquer directement.


Il faut donc distinguer ces 2 façons de prendre les intermédiaires, car l’une est shirk et l’autre est bida’a. Cependant, la plupart du temps les gens ne se limitent pas qu’à invoquer par l’intermédiaire de quelqu’un, mais ils font toutes sortes d’adoration, et ceci depuis la construction des mosquées sur les tombes. Or le Prophète (صلى الله عليه و سلم) avait prévenu les musulmans que de construire sur les tombes est interdit.
Selon Joundoub Ibnou ‘Abdillah (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Parmi ceux qui étaient là avant vous (les juifs et les chrétiens), il y en a qui ont pris les tombes de leur prophète et de leurs hommes pieux comme lieu de prière et lieu d’adoration. Je vous avertis de ne pas prendre les tombes comme des lieux d’adoration car je vous l’interdis. » (rapporté par Mouslim)


Malgré cette interdiction claire du Prophète (صلى الله عليه و سلم), il y a des groupes de musulmans qui ont fait le contraire de ce qu’il a interdit. Les premiers à avoir fait cela sont des Chi3a (chiites) d’une secte appelée Al Batiniya. Puis parmi les musulmans sounnites, les soufiyyah ont pris cette forme de shirk et l’ont répandu dans tous les pays musulmans. Et ces gens ont de faux arguments, des ambiguïtés, pour faire croire que ce qu’ils font est juste.

 


Réfutation de quelques Shoubouhaates répandues par les Soufiyyah au sujet des intermédiaires :

1ère shoubouha :

Nous avions déjà vu (cf cours n°11) comment ils interprétaient faussement le terme « Wassila » en disant que c’est le fait de prendre un intermédiaire, alors qu’il s’agit de tous les moyens permettant de se rapprocher d’Allah.
Ils utilisent le verset 57 de la sourate Al Isra pour justifier leurs actes, alors que ce verset est, au contraire, une réfutation à leur shoubouha. Allah (سبحانه وتعالى) a dit : « Ceux qu’ils invoquent, cherchent eux-mêmes, à qui mieux, le moyen de se rapprocher le plus de leur Seigneur. Ils espèrent Sa miséricorde et craignent Son châtiment. » (Sourate Al Isra, verset 57) Ce verset signifie donc qu’il n’y a aucun bénéfice à invoquer des anges, des prophètes ou hommes pieux, puisque ce sont des serviteurs comme nous. En effet, ils cherchent eux-mêmes le moyen de se rapprocher de leur Seigneur et donc ils ne possèdent aucun pouvoir dans la création. Comment pourraient-ils donc nous aider alors qu’eux-mêmes ont besoin d’aide ? […] Il y a une autre explication à ce verset. A l’époque, des gens adoraient les djinns et leur vouaient beaucoup d’adoration. Puis, par la suite ces djinns se sont convertis à l’Islam, mais les humains ne l’ont pas su et ont continué à les adorer. C’est pourquoi ce verset dit que ceux qu’ils invoquent, c’est-à-dire les djinns, cherchent eux-mêmes, le moyen de se rapprocher le plus de leur Seigneur, étant donné qu’ils sont devenus musulmans.
Ce sont les deux tafsir (explications) acceptés concernant el wassila.


2ème shoubouha :

Ils disent qu’ils prennent des intercesseurs entre eux et Allah (سبحانه وتعالى) pour glorifier ou honorer Allah. C’est-à-dire, qu’ils disent qu’Allah est grand, qu’on lui doit un respect, c’est pourquoi on ne peut pas aller vers lui directement, de même qu’on ne peut s’adresser directement au roi ou gouverneur d’un pays. Cette shoubouha est réfutable en 5 points :


1 – Ces gens ont fait une analogie entre Allah et Sa création (entre Allah et les rois de ce monde). Or, c’est une erreur et cela ne fait pas partie de l’honneur et du respect que l’on doit à Allah (سبحانه وتعالى). C’est plutôt l’inverse, cette façon d’agir est un rabaissement et une insulte pour Allah, car on le compare à Sa créature.


2 – Faire l’analogie entre Allah (عز وجل) et Sa création, c’est une insulte envers Lui. En effet, Allah est Celui qui connaît tout et qui n’a besoin de personne.


3 – Les rois dans ce monde ont besoin d’accepter l’intercession des intercesseurs, car ils ont besoin d’aide de la part de leurs ministres, de leurs députés, de leurs conseillers, etc. Il se peut qu’ils soient obligés d’accepter leur intercession même si au fond d’eux ils ne le souhaitent pas. Ceci montre l’erreur de cet argument car Allah (تعالى) n’a besoin de personne.


4 – Pour montrer de nouveau la fausseté de cette analogie, c’est que la plupart du temps, les dirigeants de ce monde ne souhaitent pas le bien pour les gens et lorsqu’ils donnent quelque chose, c’est uniquement par obligation. Par contre, Allah, Lui, est généreux, rien ne peut Le forcer à faire ce qu’Il ne veut pas, et Il aime faire le bien pour ses serviteurs. Si on Lui demande une chose, Il (سبحانه وتعالى) donne, Il est proche de Ses serviteurs, et exauce les invocations. Il n’a pas besoin d’intermédiaire.


5 – Les rois de ce monde sont pauvres, alors qu’Allah est le Possesseur de toute chose. Tous les besoins de Sa création, c’est Lui qui les possède. Abou Dharr Al Ghifari (رضي الله عنه) rapporte le hadith d’entre ceux que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) transmet directement d’Allah : « Ô Mes serviteurs, si du premier au dernier d’entre les hommes et les djinns, tous se trouvaient assemblés en en seul endroit et M’invoquaient, J’accorderai à chacun sa demande sans que cela ne diminue en rien ce que Je possède, telle l’aiguille plongée dans la mer ne diminue rien de celle-ci quand on la retire. » (rapporté par Mouslim) Ceci montre à quel point Allah est riche, de même que le verset : « Tout ce que vous possédez s’épuisera, tandis que ce qui est auprès d’Allah durera. » (Sourate An-Nahl, verset 96)


3ème shoubouha :

Ils disent qu’ils prennent des intermédiaires en raison de leur haut degré auprès d’Allah (سبحانه وتعالى) et parce qu’ils sont pieux et loin des péchés. Ainsi ils leur demandent d’intercéder pour eux auprès d’Allah. Cependant, la piété et les bonnes actions des autres, nous n’en avons aucun droit. Si une personne fait le bien, c’est uniquement pour elle-même et cela ne va pas nous profiter. Donc si on ne fait pas le bien, les autres ne pourront rien pour nous. En effet, Allah (عز وجل) a dit : « Le jour où aucune âme ne pourra rien en faveur d’une autre âme. Et ce jour-là, le commandement sera à Allah. » (Sourate Al Infitâr, verset 19) Et Il (تعالى) dit aussi : « Le jour où l’homme s’enfuira de son frère,* de sa mère, de son père,* de sa compagne et de ses enfants,* car chacun d’eux, ce jour-là, aura son propre cas pour l’occuper. » (Sourate Al 34 à 37)

 


4ème shoubouha :

Ils disent, qu’après la mort du Prophète (صلى الله عليه و سلم), ‘Oumar (رضي الله عنه) a fait at-tawassoul par Al ‘Abbas (l’oncle du Prophète) pour la prière de l’istisqâ (demande de la pluie) et que ceci est un argument permettant de prendre des intermédiaires dans l’adoration d’Allah.


Au temps du Prophète (صلى الله عليه و سلم), lorsque les musulmans étaient touchés par la sécheresse, ils venaient voir le Prophète (صلى الله عليه و سلم) pour qu’il demande à Allah (سبحانه وتعالى) la pluie pour eux. Après sa mort, il y eut une sècheresse pendant le khalifa d’Oumar Ibnou-l Khattab, et les gens sont venus pour faire la prière de la demande de la pluie. Oumar Ibnou-l Khattab a donc demandé à l’oncle du Prophète de faire el istisqâ (c’est-à-dire l’invocation) pour demander la pluie. Et ‘Oumar (رضي الله عنه) a dit cela : « Ô Allah, nous avions l’habitude de faire le tawassoul auprès de Toi par Ton Prophète et Tu nous donnais de la pluie. Aujourd’hui, nous faisons le tawassoul par l’oncle du Prophète, alors donne-nous la pluie. » Puis il a ajouté : « Lève-toi ô ‘Abbas, et fais la dou’a. » Al ‘Abbas a fait l’invocation qui fut exaucée. Ce récit est rapporté selon Anas Ibnou Malik dans le sahih d’Al Boukhari.

Le Cheykh répond à cette shoubouha en disant : « Soubhannallah ! » ‘Oumar (رضي الله عنه) a fait le tawassoul par l’invocation de Al ‘Abbas et non par sa personne. En effet, il n’a pas dit : « Ô Allah, donne-nous la pluie par l’oncle du prophète, Al ‘Abbas. » Mais il a dit à Al ‘Abbas : « Ô Al ‘Abbas, demande la pluie à Allah pour nous. » Et c’est cela le tawassoul permis : c’est le fait de demander à une personne pieuse de faire des invocations en notre faveur. Parmi les preuves de cette permission, il y a la parole du Prophète (صلى الله عليه و سلم) à Oumar Ibnou-l Khattab lorsque celui-ci est parti pour faire la ‘oumra : « Ô mon frère, ne nous oublie pas dans tes bonnes invocations. » (rapporté par Ahmed, At-Tirmidhi, Abou Dawoud et Ibnou Majah) Cela signifie que le Prophète (صلى الله عليه و سلم), qui est le plus pieux des hommes, a demandé à ‘Oumar d’invoquer pour lui. Ce genre de demande est donc permis à condition que cette personne pieuse soit vivante. Cependant, si elle est morte, il n’est pas permis de lui demander de faire des invocations.

Si le tawassoul par les hommes pieux signifiait de demander à Allah par leur personne, ou par leur mérite, ou par leur statut élevé, alors pourquoi les sahabas n’ont-ils pas demandé par le statut du Prophète (صلى الله عليه و سلم) ? Et pourquoi se sont-ils tournés vers Al ‘Abbas ? Est-ce que Al ‘Abbas a un statut plus élevé auprès d’Allah que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) ? Certes non. Ceci est donc une preuve que le tawassoul permis est de demander à l’homme pieux de faire des dou’as pour nous.
Ainsi, lorsqu’on a besoin d’argent, de quelque chose ou de dou’as, il est permis de se tourner vers quelqu’un qui est capable, qui est présent, qui est vivant. Allah (سبحانه وتعالى) a dit : « Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. » (Sourate Al Ma-idah, verset 2)

Il est donc important de distinguer les 2 types de tawassoul : celui qui est permis et celui qui est interdit.

1 – Le tawassoul permis :

Il se divise en 3 catégories.
a- Demander à Allah par Ses Noms et Attributs.
Allah a dit : « C’est à Allah qu’appartiennent les noms les plus beaux. Invoquez-Le par ces noms et laissez ceux qui profanent Ses noms : ils seront rétribués pour ce qu’ils ont fait. » (Sourate Al A’raf, verset 180)
Comme par exemple en disant : « Ô Toi le Miséricordieux, fais-moi miséricorde. » ou « Ô Toi Le Pardonneur, pardonne-moi. », etc. […]

b- Demander à Allah par ses bonnes actions.
Comme l’exemple des trois hommes qui étaient coincés dans la grotte. Chacun d’eux a invoqué sincèrement Allah par une des ses bonnes actions, les libérant petit à petit du rocher qui obstruait la sortie.

c- Demander à Allah par l’invocation d’une personne pieuse qui est vivante.
Comme l’exemple de ‘Oumar (رضي الله عنه) qui a fait at-tawassoul par la dou’a d’Al ‘Abbas, ou bien l’exemple de Mou’awiyya qui a fait at-tawassoul par la dou’a de Yazid Al Qoraychi.


2/ Le tawassoul interdit :

C’est de faire le tawassoul auprès d’Allah par le statut ou le droit d’un individu. C’est un moyen qui mène vers le Shirk.
Ibn Taymiyya a dit qu’à cause de toutes les tromperies faites par les gens de bida’a, il y a eu un grand mélange à propos des catégories de tawassoul. En effet, ces gens n’ont pas fait la distinction entre le tawassoul permis et le tawassoul interdit.
Et le Cheykh Mouhammed Ibn Abdel Wahab a dit : « Et quiconque prend entre lui et Allah des intercesseurs, et qui les invoque en disant : « Ô Ahmed Al Badawi », « Ô Abdel Qader Al Jihani », « Ô Houssayn », « Ô ‘Ali », « Ô untel » … celui-là commet le shirk akbar. »

Cheykh Al Islam Ibn Taymiyya a dit aussi, que parfois les diables prennent l’apparence de ces personnes décédées pour apparaître devant ceux qui les invoquent. Ce genre de phénomène arrive même chez les mécréants, mais tout ceci est faux et mensonge.


L’intercession fait partie du tawassoul :
Les gens qui voient ces types d’invocations, vont auprès des tombes et demandent l’intercession. L’intercession existe véritablement, cependant il n’est pas permis de la demander aux morts, mais il faut la demander à Allah directement. Par exemple il est permis de dire : « Ô Allah accepte l’intercession de ton Prophète pour moi. »
L’intercession appartient à Allah seul, c’est pourquoi on ne peut la demander à personne d’autre que Lui. En effet, Allah (سبحانه وتعالى) a dit : « Dis : « L’intercession toute entière appartient à Allah ». » (Sourate Az-Zoumar, verset 44)

Il y a 2 conditions pour qui nous permettent de profiter de l’intercession :
1- Qu’Allah permette à l’intercesseur d’intercéder pour nous.
Allah (تعالى) a dit : « Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? » (Sourate Al Baqara, verset 255)

2- Que la personne pour qui on intercède soit parmi les gens du Tawhid.
Allah (تعالى) a dit : « Et ils n’intercèdent qu’en faveur de ceux qu’Il a agréés [tout en étant] pénétrés de Sa crainte. » (sourate Al Anbiya, verset 28) Et Il dit : « Et que d’Anges dans les cieux dont l’intercession ne sert à rien, sinon qu’après qu’Allah l’aura permis, en faveur de qui Il veut et qu’Il agrée. » (Sourate An-Najm, verset 26)
C’est-à-dire qu’il s’agit des gens du Tawhid.
Allah (تعالى) a dit à propos des moushrikin : « Ne leur profitera point donc, l’intercession des intercesseurs. » (Sourate Al Mouddathir, verset 48) Et : « Les injustes n’auront ni ami zélé, ni intercesseur écouté. » (Sourate Ghâfir, verset 18)

Et Allah (سبحانه وتعالى) a dit : « Et ceux qu’ils invoquent en dehors de Lui n’ont aucun pouvoir d’intercession, à l’exception de ceux qui auront témoigné de la vérité en pleine connaissance de cause. » (Sourate Az-Zoukhrouf, verset 86)



5ème shoubouha :

Ils disent que les premiers moushrikin adoraient les idoles, le diable ou les djinns, alors qu’eux, ils prient des hommes pieux. Le cheykh a déjà répondu à cette shoubouha dans les erreurs concernant la compréhension du shirk (voir cours n°9)
Or ce qu’ils disent est faux, car les moushrikin de l’époque adoraient toute sorte de chose, les prophètes, les hommes pieux, les anges, en plus des idoles (comme les soleil, les étoiles…) et des djinns, comme cela est prouvé par la parole d’Allah (تعالى) qui dit : « Tandis que ceux qui prennent des protecteurs en dehors de Lui (disent) : « Nous ne les adorons que pour qu’ils nous rapprochent davantage d’Allah ». En vérité, Allah jugera parmi eux sur ce en quoi ils divergent. Allah ne guide pas celui qui est menteur et grand ingrat. » (Sourate Az-zoumar, verset 3) Et aussi Sa parole : « Ceux qu’ils invoquent, cherchent [eux-mêmes], à qui mieux, le moyen de se rapprocher le plus de leur Seigneur. Ils espèrent Sa miséricorde et craignent Son châtiment. » (Sourate Al Isra, verset 57)


Il n’y a donc pas de différence entre ceux qui adoraient les idoles avant et ceux qui adorent les tombes aujourd’hui.

Puis le cheykh fait un rappel et une explication concernant la confiance en Allah, car beaucoup de ces moushrikines donne leur confiance aux habitants des tombes, aux arbres, aux pierres, donc aux créatures. Or ceci est du shirk.


En conclusion de cette 2ème annulation, le cheykh dit que nous aimons les hommes pieux en obéissant à Allah et en suivant leur exemple. Et nous demandons à Allah qu’Il leur pardonne en faisant des dou’as pour eux. Mais nous ne les prenons pas comme des égaux à Allah et nous ne cherchons pas à nous rapprocher d’eux par l’adoration.

 

source

 

 

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