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« On ne connaît pas la vérité par les hommes, mais connais donc la vérité, et après tu connaîtras ceux qui la suivent. »


La Troisième annulation : Ne pas déclarer mécréants les associateurs ou douter de leur mécréance ou agréer leurs croyances

Publié par convertistoislam - l'islam pour tous sur 27 Janvier 2012, 04:57am

Catégories : #LA CROYANCE ISLAMIQUE

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Le sheikh Mouhammad ibnou 'Abdil Wahhâb a dit :

"La troisième [annulation] : Celui qui ne considère pas les polythéistes mécréants ou doute de leur mécréance ou authentifie leur doctrine, devient mécréant."



Explication de Sheikh Al Fawzan :


Troisième annulation : Ne pas déclarer kouffars les moushrikines ou douter de leur koufr ou valider leurs croyances.

Ne pas déclarer kouffars les moushrikines :

Celui qui ne déclare pas les moushrikines comme étant des kouffar a mécru, car il est obligatoire pour un musulman de déclarer kouffar ceux qu’Allah et son Messager ont déclarés kouffar. Or nous avons expliqué dans les 2 premiers nawaqid que toute forme quelconque d’adoration pour autre qu’Allah est du Shirk. Et Allah (سبحانه وتعالى) et Son Messager (صلى الله عليه و سلم) ont déclaré kouffar tout ceux qui font le shirk, de même que ceux qui n’ont pas cru aux Messagers ou à certains d’entre eux, ainsi que tous les moushrikines parmi les juifs, les chrétiens et les idolâtres. En effet, Allah a dit : « Certes sont mécréants ceux qui disent : « Allah, c’est le Messie, fils de Marie ! » » (Sourate Al Ma-idah, verset 17) Et Il (تعالى) a dit à propos des Juifs : « Et les Juifs disent : « La main d’Allah est fermée ! » Que leurs propres mains soient fermées, et maudits soient-ils pour l’avoir dit. » (Sourate Al Ma-idah, verset 64) Par « La main d’Allah est fermée ! » ils ont voulu dire qu’Allah était avare et ne donne pas. Allah les a maudit pour cela.
Et Allah (تعالى) a dit : « Allah a certainement entendu la parole de ceux qui ont dit : « Allah est pauvre et nous sommes riches.» Nous enregistrons leur parole, ainsi que leur meurtre, sans droit, des prophètes. Et Nous leur dirons : « Goûtez au châtiment de la fournaise. » » (Sourate Ali ‘Imran, verset 181)
Et il y a beaucoup de versets qui nous montrent que ces gens sont des kouffars.

Et concernant les gens du Livre, le simple fait qu’ils n’aient pas cru en Mohammed (صلى الله عليه و سلم) suffit pour les déclarer kouffars. Or la venue du Prophète (صلى الله عليه و سلم) est mentionnée dans la Torah et l’Evangile. Allah (تعالى) a dit : « Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu’ils trouvent écrit (mentionné) chez eux dans la Thora et l’Evangile. Il leur ordonne le convenable, leur défend le blâmable, leur rend licites les bonnes choses, leur interdit les mauvaises, et leur ôte le fardeau et les jougs qui étaient sur eux. Ceux qui croiront en lui, le soutiendront, lui porteront secours et suivront la lumière descendue avec lui ceux-là seront les gagnants. * Dis : « Ô hommes ! Je suis pour vous tous le Messager d’Allah, à Qui appartient la royauté des cieux et de la terre. Il donne la vie et Il donne la mort. Croyez donc en Allah, en Son messager, le Prophète illettré qui croit en Allah et en Ses paroles. Et suivez-le afin que vous soyez bien guidés ». » (Sourate Al A’raf, verset 157 et 158)
Ainsi, le Messager a été envoyé à tous les hommes, comme l’a dit Allah : « Et Nous ne t’avons envoyé qu’en tant qu’annonciateur et avertisseur pour toute l’humanité. » (Sourate Sabah, verset 28) Donc celui qui ne croit pas que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a été envoyé à tous les hommes, est un kaffir. Et il n’est pas suffisant de croire qu’il est un messager pour une partie des gens (les arabes).

Il est donc obligatoire de croire que les moushrikines, qui adorent autre qu’Allah (عز وجل), sont des kouffars, peu importe qu’ils soient parmi les arabes ou autres, et peu importe qu’ils soient parmi les juifs, les chrétiens ou ceux qui se disent musulmans.


Douter de leur koufr :

Celui qui doute que les moushrikines soient des kouffars, c’est comme s’il hésitait dans sa religion entre la mécréance et la foi, il ne sait pas faire la distinction entre les deux.


Valider leurs croyances :

Celui qui dit que la religion des kouffar est correcte, a mécru également. Et cela est encore pire que de ne pas les déclarer kouffar ou de douter de leur koufr. Souvent les gens qui pensent cela, ne pratiquent pas le shirk eux-mêmes, mais défendent ceux qui le font. En particulier, les gens d’aujourd’hui qui défendent les juifs et les chrétiens. Ils ont établi une da’wa qui prétend vouloir réunir les trois grandes religions.

Nous leur répondons que les juifs ne suivent pas Moussa (عليه السلم), et les chrétiens ne suivent pas ‘Issa (عليه السلم), comme ils le prétendent. Ils ont changé et déformé les messages de ces deux prophètes. Et même si leur message était resté intact, nous n’aurions pas le droit de les suivre, car Allah (تعالى) a averti de la venue de Mohammed (صلى الله عليه و سلم) dans la Torah et l’Evangile, comme nous l’avons vu dans la Sourate Al A’raf, verset 157.


Et Allah dit également : « Et quand ‘Issa fils de Marie dit : « Ô Enfants d’Israël, je suis vraiment le Messager d’Allah [envoyé] à vous, confirmateur de ce qui, dans la Thora, est antérieur à moi, et annonciateur d’un Messager à venir après moi, dont le nom sera ‘Aḥmad’.». » (Sourate As-Saff, verset 6) Et le Messager qui est venue après Issa (عليه السلم) est Mohammed (صلى الله عليه و سلم), et il a plusieurs noms.
Et Allah dit aussi : « Ceux à qui Nous avons donné le Livre, le reconnaissent comme ils reconnaissent leurs enfants. Or une partie d’entre eux cache la vérité, alors qu’ils la savent ! » (Sourate Al Baqara, verset 146) En effet, dans la Torah et l’Evangile on ne trouve pas obligatoirement le nom du Prophète (صلى الله عليه و سلم), mais on trouve de nombreuses descriptions claires de lui. Or ceux qui lisent ces descriptions savent pertinemment que ça ne peut être que lui.
Donc le judaïsme et le christianisme sont deux religions qui ont été abrogées par la venue de l’Islam. Allah n’accepte pas d’autre religion que l’Islam.

[…]

Ainsi, ces soit disant rassemblements interreligieux, n’ont pas pour but de démontrer la vérité, mais plutôt de faire des accords pour se satisfaire les uns les autres. Mais Allah (سبحانه وتعالى) a dit : « Ni les Juifs, ni les Chrétiens ne seront jamais satisfaits de toi, jusqu’à ce que tu suives leur religion. » (Sourate Al Baqara, verset 120)
Cependant il est permis de faire certains accords dans les limites de la chari’a, comme l’a fait le Prophète (صلى الله عليه و سلم) avec les Qouraych. Et ces accords concernent des choses de la douniya, il n’est pas permis de dire aux kouffars que ce qu’ils font est correct, que leur croyance est correcte ou d’autres choses de ce genre.

Il est important également de préciser que tous les juifs et les chrétiens ne sont pas tous jugés kouffars en tout temps. En effet, les juifs du temps de Moussa (عليه السلم) qui ont cru en lui, n’ont pas fait de shirk, sont sur la vérité et sont donc musulmans. De même pour les chrétiens qui ont suivi ‘Issa (عليه السلم) sans faire de shirk avant la venue du Prophète (صلى الله عليه و سلم). Quant à ceux qui sont arrivés après l’Islam, qui ont entendu parlé du Prophète (صلى الله عليه و سلم) mais ont refusé d’accepter l’Islam et qui sont morts dans leur religion, ceux-là sont des mécréants.

 

Après avoir compris l’obligation de déclarer les moushrikines comme étant des kouffars, peu importe qui ils sont, il faut absolument que le musulman fasse une distinction entre les musulmans et les kouffars. Lorsque le musulman s’adresse à d’autres musulmans, il peut très bien employer le terme kaffir, tout simplement car c’est par ce terme qu’Allah (سبحانه وتعالى) a qualifié les non musulmans. Cependant si le musulman s’adresse à des kouffars afin de les appeler à l’islam ou autre il ne va pas les interpeller en disant : « Ô vous les kouffars. ». Donc il y a des règles qui s’appliquent sur le fait de déclarer les kouffars comme kouffars, que nous allons voir.


Quelques règles dans nos relations avec les kouffars :

1- Il est obligatoire de détester les kouffars, et de ne pas les prendre comme alliés :

Allah (سبحانه وتعالى) a dit : « Ô vous qui avez cru ! Ne prenez pas pour alliés Mon ennemi et le vôtre, leur offrant l’amitié, alors qu’ils ont nié ce qui vous est parvenu de la vérité. Ils expulsent le Messager et vous-mêmes parce que vous croyez en Allah, votre Seigneur. Si vous êtes sortis pour lutter dans Mon chemin et pour rechercher Mon agrément, leur témoignerez-vous secrètement de l’amitié, alors que Je connais parfaitement ce que vous cachez et ce que vous divulguez ? Et quiconque d’entre vous le fait s’égare de la droiture du sentier. * S’ils vous dominent, ils seront des ennemis pour vous et étendront en mal leurs mains et leurs langues vers vous; et ils aimeraient que vous deveniez mécréants. * Ni vos proches parents ni vos enfants ne vous seront d’aucune utilité le Jour de la Résurrection, Il [Allah] décidera entre vous, et Allah est Clairvoyant sur ce que vous faites. * Certes, vous avez eu un bel exemple [à suivre] en Ibrahim et en ceux qui étaient avec lui, quand ils dirent à leur peuple : « Nous vous désavouons, vous et ce que vous adorez en dehors d’Allah. Nous vous renions. Entre vous et nous, l’inimitié et la haine sont à jamais déclarées jusqu’à ce que vous croyiez en Allah, seul ». Exception faite de la parole d’Abraham [adressée] à son père : « J’implorerai certes, le pardon [d’Allah] en ta faveur bien que je ne puisse rien pour toi auprès d’Allah ». « Seigneur, c’est en Toi que nous mettons notre confiance et à Toi nous revenons [repentants]. Et vers Toi est le Devenir. » » (Sourate Al Moumtahana, verset 1 à 4)

Il faut détester les kouffars par rapport au fait qu’ils aiment le shirk, qu’ils défendent le koufr et qu’ils adorent d’autres en dehors d’Allah, et non parce qu’ils nous font du mal ou des injustices. Cela signifie donc qu’on déteste pour Allah et non pour leur personne. Et à partir du moment où ils disent « lâ ilaha illa-Llah, mohammed rasoulou-Llah », et qu’ils entrent en Islam, alors on les aime pour Allah.

Et Allah (تعالى) dit également : « Tu n’en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Allah et au Jour dernier, qui prennent pour amis ceux qui s’opposent à Allah et à Son Messager, fussent-ils leurs pères, leurs fils, leurs frères ou les gens de leur tribu. Il a prescrit la foi dans leurs cœurs et Il les a aidés de Son secours. Il les fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, où ils demeureront éternellement. Allah les agrée et ils L’agréent. Ceux-là sont le parti d’Allah. Le parti d’Allah est celui de ceux qui réussissent. » (Sourate Al Moujadalah, verset 22)
« Tu n’en trouveras pas » : Cela signifie que cela est impossible. En effet, il est impossible d’être croyant, « parmi les gens qui croient en Allah et au Jour dernier » et en même temps de prendre « pour amis ceux qui s’opposent à Allah et à Son Messager ».

Et Allah (تعالى) a dit : « Donc, quiconque mécroit au Taghout tandis qu’il croit en Allah saisit l’anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Allah est Audient et Omniscient. » (Sourate Al Baqara, verset 256)
Cela signifie que pour qu’une personne soit véritablement croyante, il faut qu’elle ait rejeté le Taghout, c’est-à-dire tout ce qui est adoré ou obéi en dehors d’Allah (عز وجل). Et elle doit s’opposer à tous ceux qui adorent et défendent le Taghout, et donc les détester.

Allah dit aussi : « Il n’appartient pas au Prophète et aux croyants d’implorer le pardon en faveur des associateurs, fussent-ils des parents alors qu’il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l’Enfer. * Ibrahim ne demanda pardon en faveur de son père qu’à cause d’une promesse qu’il lui avait faite. Mais, dès qu’il lui apparut clairement qu’il était un ennemi d’Allah, il le désavoua. Ibrahim était certes plein de sollicitude et indulgent. » (Sourate At-Tawba, verset 113, 114)
Lorsque ce verset fut révélé, les musulmans étaient tristes car beaucoup d’entre eux avaient demandé pour leur père mort dans le shirk. Ils avaient donc peur d’entrer dans le blâme qu’Allah a fait. Mais Allah dit juste après dans le verset 115 : « Allah n’est point tel à égarer un peuple après qu’Il les a guidés, jusqu’à ce qu’Il leur ait montré clairement ce qu’ils doivent éviter. Certes, Allah est Omniscient. » Cela signifie que ce qu’ils ont pu faire avant la révélation du verset ne leur sera pas tenu pour compte.



2- Le musulman ne doit pas s’occuper des funérailles du kaffir, excepté s’il ne trouve personne pour l’enterrer :

Le kaffir ne doit pas être lavé, ni entouré dans un linceul, ni être enterré dans le cimetière des musulmans. Allah (عز وجل) dit : « Et ne fais jamais la Ṣalāt sur l’un d’entre eux qui meurt, et ne te tiens pas debout auprès de sa tombe, parce qu’ils n’ont pas cru en Allah et en Son messager, et ils sont morts tout en étant pervers. » (Sourate At-Tawba, verset 84)
Par contre si le kaffir est malade, il est permis de le visiter mais uniquement dans le but de l’appeler à l’Islam. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) est allé visiter des malades dans ce but, comme un jeune juif qui s’est converti juste avant de mourir. Il a également visité son oncle Abou Talib durant la maladie qui a précédé sa mort et lui a dit : « Ô mon oncle, dis « lâ ilaha illa-Llah, mohammed rasoulou-Llah » » Mais il est mort mécréant, et le prophète (صلى الله عليه و سلم) ne s’est pas occupé de ses funérailles. Il a simplement ordonné à son fils ‘Ali Ibn Abi Talib (رضي الله عنه) d’aller l’enterrer.

 

3- Le musulman n’hérite pas d’un kaffir et le kaffir n’hérite pas d’un musulman :

Allah (عز وجل) a coupé les liens qui existent entre les musulmans et les kouffars. Selon Oussama Ibnou Zaïd (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Le musulman n’hérite pas du kaffir et le kaffir n’hérite pas du musulman. » (rapporté par Al Boukhari et Mouslim)
Selon les ‘oulama, le kouffr est donc une chose qui empêche l’héritage.



4- Il n’est pas permis pour un musulman de donner sa fille musulmane à un kaffir :

Ceci car on doit craindre pour la religion de cette femme, et pour ne pas qu’un kaffir ait une autorité sur une femme musulmane. Allah (سبحانه وتعالى) a dit : « Et ne donnez pas d’épouses aux associateurs tant qu’ils n’auront pas la foi, et certes, un esclave croyant vaut mieux qu’un associateur même s’il vous enchante. » (Sourate Al Baqara, verset 221) Et Il (تعالى) dit aussi : « Si vous constatez qu’elles sont croyantes, ne les renvoyez pas aux mécréants. Elles ne sont pas licites [en tant qu’épouses] pour eux, et eux non plus ne sont pas licites [en tant qu’époux] pour elles. » (Sourate Al Moumtahanah, verset 10)

Donc, il n’est pas permis à une musulmane d’épouser un kaffir, que ce soit un juif, un chrétien, ou n’importe quelle autre religion. Quant à l’homme musulman, il n’a pas le droit d’épouser une kafira si c’est une wathaniya, c’est-à-dire une idolâtre, athée, ou toutes celles qui ne font pas partie des gens du Livre. Allah (سبحانه وتعالى) a dit : « Et n’épousez pas les femmes associatrices tant qu’elles n’auront pas la foi, et certes, une esclave croyante vaut mieux qu’une associatrice même si elle vous enchante. » (Sourate Al Baqara, verset 221) Cependant, il est permis au musulman d’épouser une femme parmi les juifs ou les chrétiens, à condition que ce soit une femme chaste, ou honorable. La preuve de cela est la parole d’Allah (سبحانه وتعالى) : « Vous est permise la nourriture des gens du Livre, et votre propre nourriture leur est permise. (Vous sont permises) les femmes vertueuses d’entre les croyantes, et les femmes vertueuses d’entre les gens qui ont reçu le Livre avant vous. » (Sourate Al Ma-idah, verset 5)

Quant à cette différence qui existe entre le musulman et la musulmane, cela s’explique par le fait que le chef de famille est toujours l’homme. Ainsi si l’homme est musulman son autorité est valable sur une non croyante. Tandis que si l’homme n’est pas croyant, alors il n’est pas permis en Islam qu’un non croyant ait l’autorité sur un croyant, comme le dit Allah : « Et jamais Allah ne donnera une voie aux mécréants contre les croyants. » (Sourate An-Nissa, verset 141)



5- Il est obligatoire pour le musulman de faire la hijra vers un pays musulman :

Si le musulman vit dans un pays dans lequel il ne peut pratiquer ouvertement et librement sa religion, il est obligatoire pour lui de quitter ce pays pour un pays musulman, comme l’ont fait le Prophète (صلى الله عليه و سلم) et ses sahabas. Allah (سبحانه وتعالى) a dit : « Ceux qui ont fait du tort à eux-mêmes, les Anges enlèveront leurs âmes en disant : « Où en étiez-vous ? » (à propos de votre religion) - « Nous étions impuissants sur terre », dirent-ils. Alors les Anges diront : « La terre d’Allah n’était-elle pas assez vaste pour vous permettre d’émigrer ? » Voilà bien ceux dont le refuge est l’Enfer. Et quelle mauvaise destination ! * A l’exception des impuissants : hommes, femmes et enfants, incapables de se débrouiller, et qui ne trouvent aucune voie : * A ceux-là, il se peut qu’Allah donne le pardon. Allah est Clément et Pardonneur. » (Sourate An-Nissa, verset 97 à 99)

Les savants ont classé la question de la hijra en différentes catégories par rapport aux moyens que la personne possède. Si le musulman est capable de pratiquer ouvertement et librement sa religion et qu’il est capable de faire la hijra, dans son cas celle-ci n’est pas une obligation pour lui, mais elle lui est préférable. Quant au musulman qui n’a pas la liberté et la capacité de pratiquer ouvertement sa religion, et qui est capable de faire la hijra, il doit obligatoirement faire la hijra et rester dans un pays de koufr est un péché pour lui. Par contre s’il n’est pas capable de faire la hijra, car il n’en a pas les moyens ou autre, alors il est excusé.

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Je me désavoue de toute personne qui s’installe au milieu des moushrikines. » (rapporté par Abou Dawoud, An-Nassa-i, et At-Tirmidhi) Et dans certains versets, Allah (سبحانه وتعالى) a relié la hijra avec le jihad fissabilillah, comme dans ce verset : « Certes, ceux qui ont cru, émigré et lutté dans le sentier d’Allah, ceux-là espèrent la miséricorde d’Allah. Et Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » (Sourate Al Baqara, verset 218)



6- Il n’est pas permis au musulman de précéder le kaffir dans le salam :

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Ne soyez pas les premiers à saluer les juifs et les chrétiens par le salam. Et s’ils vous saluent, répondez : « Wa ‘alaykoum (et sur vous) ». » (rapporté par Al Boukhari, Mouslim, Abou Dawoud, At-Tirmidhi et Ahmed)



7- On ne laisse pas les 1ères places au kaffir dans une assemblée et on ne leur ouvre pas le chemin en premier :

Selon Abou Houreyra (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Lorsque vous les rencontrez sur le chemin, laissez leur prendre le côté le plus étroit de la route. » (rapporté par Al Boukhari, Mouslim, Abou Dawoud, At-Tirmidhi et Ahmed)



8- Les kouffars ne doivent pas entrer à Mekka :

Allah (سبحانه وتعالى) a dit : « Ô vous qui croyez ! Les associateurs ne sont qu’impureté : qu’ils ne s’approchent plus de la Mosquée sacrée, après cette année-ci. Et si vous redoutez une pénurie, Allah vous enrichira, s’Il veut, de par Sa grâce. Car Allah est Omniscient et Sage. » (Sourate At-Tawba, verset 28)
Lorsqu’Allah révéla ce verset, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) envoya ‘Ali Ibn Abi Talib (رضي الله عنه) pour dire aux moushrikines, qu’après cette année, aucun d’entre eux ne pourra faire le hajj et personne ne pourra faire le tawaf sans vêtement. A partir de ce moment, il a été interdit aux moushrikines de pénétrer sur la terre al Haram (sacrée), et ceci jusqu’au jour Dernier.



9- Le dirigeant musulman doit faire sortir les kouffars de la péninsule arabe :

Le fait de faire sortir les moushrikines de la péninsule arabe fait partie des responsabilités du dirigeant musulman, et il n’est pas permis à un individu de prendre cette responsabilité de faire sortir ces gens par lui-même. Aujourd’hui certains jeunes, influencés par les opinions des khawarijs, font exploser les maisons où vivent les kouffars qui sont entrés en paix dans le pays musulman et qui ont une entente avec les musulmans. En faisant cela, ils ont trahi le pacte des musulmans d’accorder leur protection à ces kouffars. Et le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit dans un hadith authentique : « Celui qui tue un non musulman qui a une entente de paix avec les musulmans, il ne sentira jamais l’odeur du Paradis. »

La péninsule arabe, c’est la source de la révélation. Donc il n’est pas permis pour une religion autre que l’Islam de demeurer dans cet endroit. C’est pourquoi, on ne doit leur permettre de rester de façon permanente dans la péninsule arabe. Toutefois, s’ils viennent en voyage, pour faire du commerce, pour les relations internationales (comme les ambassadeurs etc.), ou pour faire un travail qu’eux seuls connaissent, alors ceci est permis.
Selon ‘Abdoullah Ibn ‘Abbas (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Faites sortir les moushrikines de la péninsule arabe. » (rapporté par Al Boukhari, Mouslim et Abou Dawoud)
Et selon ‘Omar Ibnou-l Khattab (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Je vais faire sortir les juifs et les chrétiens de la péninsule arabe et je ne laisserai que le musulman. » (rapporté par Mouslim et Abou Dawoud)

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a laissé cette consigne peu avant sa mort, et elle a été accomplie par le khalif ‘Oumar ibnou-l Khattab (رضي الله عنه) qui a expulsé les juifs et les chrétiens. Aujourd’hui si des juifs ou des chrétiens vivent dans les pays musulmans, ils n’ont pas le droit d’exposer leur religion, ni de construire des églises ou autre. Et ceci est valable pour tous les moushrikines, même les adorateurs des tombes, ils ne doivent pas construire de mosquée ou de dôme sur les tombes.



10- Il n’est pas permis de glorifier les kouffars :

Allah (سبحانه وتعالى) a dit : « Allah est l’ennemi des kafirines. » Il y a certains, parmi les musulmans qui disent : « Les kouffars sont des gens honnêtes, ils sont de confiance… Alors que les musulmans sont des traîtres et font beaucoup d’injustice… » Nous devons répondre à cela en disant que les musulmans, même s’ils font des péchés, des tricheries ou des trahisons, ce sont les meilleurs êtres sur la terre. Quant aux mécréants, peu importe les bonnes qualités qu’ils peuvent avoir, le koufr qu’ils ont et le shirk qu’ils font sont tellement graves en soit que cela efface tout le bien qu’ils peuvent avoir. Lorsqu’Allah (تعالى) mentionne certains kouffars en particulier dans le Coran, comme pharaon, Abou Jahal, ou Abou Lahab, Il (تعالى) ne commence jamais par évoquer leurs bonnes qualités. Au contraire, Il (تعالى) n’évoque que le mal qu’ils avaient par rapport à sa mécréance, car le but c’est toujours de ramener les gens aux bases de l’Islam : c’est-à-dire au Tawhid et l’Iman. (1)



11- Il est interdit aux musulmans d’imiter les kouffars dans leur tradition et habillement :

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Quiconque ressemble à (ou imite) un peuple devient un des leurs. » (rapporté par Ahmed et Abou Dawoud, et authentifié par Cheykh AL Albani)
En réalité lorsque quelqu’un essaie de ressembler à un peuple dans son apparence extérieure, c’est qu’au fond de lui, il les aime. En effet, personne n’essaiera de ressembler à quelqu’un qu’il déteste. Il faut donc avoir de la fierté pour sa religion et ne pas ressembler aux kouffars.
Et le fait de leur ressembler dans leur religion est encore pire que de leur ressembler dans leur vêtement et leur tradition, car cela amène toute sorte de bida’a dans l’Islam. Comme par exemple le fait de célébrer la naissance du Prophète Mouhammed (صلى الله عليه و سلم).

 

 
Les choses permises entre le musulman et le kafir :

1- Faire du commerce avec les kouffars :

Peu importe leur religion, il est permis de faire du commerce avec les moushrikines, du moment que ce qui est acheté ou vendu est Halal.


2- Profiter de leur expérience ou leur science :

Si les musulmans ont besoin des kouffars dans certains domaines de la douniya, il est permis d’avoir recours à eux, en achetant leur service. Par exemple que ce soit pour la construction d’un barrage ou d’autres choses de ce genre. Cependant, il n’est pas permis de leur accorder des positions dans lesquelles ils pourraient connaître des secrets concernant les musulmans, telles que la place de ministre ou de conseiller.
La preuve de cette permission est que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a employé un moushrik pour lui montrer le chemin lors de la Hijra.


3- Faire des ententes de paix avec les kouffars :

S’il y a un bienfait pour les musulmans cela est permis. La preuve de cela est que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a fait des traités avec les juifs de Médine, de même que le traité d’Al Houdaybiya avec les moushrikines. Mais il y a une différence entre faire ce genre de traité et les accords concernant l’acceptation de clause en rapport avec la foi. Comme par exemple l’acceptation du principe de laïcité.


4- Rendre aux kouffars le bien qu’ils nous font, et être bon envers eux :

Allah (سبحانه وتعالى) a dit : « Allah ne vous défend pas d’être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures. Car Allah aime les équitables. » (Sourate Al Moumtahana, verset 8)
Le musulman doit donc bien se comporter envers les kouffars, même s’il ne les aime pas pour leur koufr (comme nous l’avons vu au cours précédent) Ainsi, si un musulman a des parents qui ne sont pas musulmans il doit tout de même être bon envers eux. Allah a dit : « Nous avons commandé à l’homme [la bienfaisance envers] ses père et mère; sa mère l’a porté [subissant pour lui] peine sur peine: son sevrage a lieu à deux ans. « Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu’envers tes parents. Vers Moi est la destination. * Et si tous deux te forcent à M’associer ce dont tu n’as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas; mais reste avec eux ici-bas de façon convenable. Et suis le sentier de celui qui se tourne vers Moi. Vers Moi, ensuite, est votre retour, et alors Je vous informerai de ce que vous faisiez. » (Sourate Louqman, verset 14 et 15)


L’amour est une chose et de bien agir envers les gens en est une autre. Il faut bien distinguer entre les deux et ne pas tomber dans un extrême ou dans un autre. La mère de Asma Bint Abi Bakr (رضي الله عنهما), qui n’est pas musulmane, est venue voir sa fille pour lui demander une aide financière. Asma en a informé le prophète (صلى الله عليه و سلم) et lui a demandé : « Est-ce que je dois lui venir en aide ? Et est-ce que je dois garder le lien de parenté ? » Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) lui a répondu : « Oui, donne-lui de l’aide et garde le lien de parenté avec elle, même si c’est une moushrika. »


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  (1) Soubhanallah ,c'est étonnant on vois des jeunes musulmans avec des t-shirts lionel messie, alors qu'a chaque fois qu'il met un but, il fais son signe de croix ...

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