Anas Ibn Mâlik (que Dieu l’agrée) disait : « Je n’ai vu personne faire autant preuve de compassion envers les enfants si ce n’est le Messager d'Allah (que la prière et le salut de Dieu soient sur lui). L'enfant, cet être fragile physiquement, émotionnellement, qui a tant besoin d'orientation, de guidance, d'amour... d'un père et d'une mère capable de préserver sa fitra (nature initiale), de construire sa foi, de l'instruire, et l'éduquer au bon comportement... de l'aimer. Cet amour, si important, si nécessaire, si marquant et prononcé dans l'attitude du Prophète (que la prière et le salut de Dieu soient sur lui). Il avait ce souci permanent (que la prière et le salut de Dieu soient sur lui) à l'égard des enfants. Ce sermon de notre frère Abou Anas met la lumière sur ce beau comportement que l’on doit suivre…
Quelques comportements du prophète à l’égard des enfants
Anas Ibn Mâlik (que Dieu l’agrée) disait : « Je n’ai vu personne faire autant preuve de compassion envers les enfants si ce n’est le Messager d'Allah (que la prière et le salut de Dieu soient sur lui). À ce propos, Ibrâhîm, le fils du Prophète (que la prière et le salut de Dieu soient sur lui), était allaité dans une maison des hauteurs de Médine ; le Prophète avait l'habitude d'aller le voir en notre compagnie. En entrant dans la maison, il prenait Ibrâhîm puis l’embrassait. Ensuite, il s’en allait. » [Rapporté par Mouslim.]
L’élément prouvant la douceur qu’il portait aux enfants est qu'il allait jusqu’au village situé sur les hauteurs de Médine, pour embrasser son fils Ibrâhîm qui y complétait son allaitement, et repartait juste après.
Lorsque le même Ibrâhîm mourut, le Prophète (que la prière et le salut de Dieu soient sur lui) le porta et le serra contre sa poitrine. Ensuite, il pleura et dit : « Les yeux versent leurs larmes, le cœur est meurtri de tristesse, mais malgré cela, nous ne prononçons que ce qui plaît à notre Seigneur. Certainement, nous sommes tristes de devoir te quitter, ô Ibrâhîm ! » [Rapporté par Boukhâry et Mouslim].
Al-Aqra’ Ibn Hâbis (que Dieu l’agrée) vit le Prophète (que la prière et le salut de Dieu soient sur lui) embrasser Al-Hassan Ibn Ali (son petit-fils) et lui dit : « Je possède dix enfants et je n’ai jamais embrassé l’un d’eux ! » Le Prophète (que la prière et le salut de Dieu soient sur lui) rétorqua : « La miséricorde n’est point donnée à celui qui ne fait pas preuve de miséricorde. »[Rapporté par Aboû Dawoud et Tirmidhy et authentifié par Albâny.]
Des Bédouins arrivèrent chez le Prophète (que la prière et le salut de Dieu soient sur lui) et dirent : « Embrassez-vous vos enfants ?! » Les gens répondirent : « Oui. » Ensuite, ils ajoutèrent : « Nous jurons par Allah, que nous, nous n’embrassons jamais nos enfants. » Le Prophète (que la prière et le salut de Dieu soient sur lui) leur dit alors : « Que puis-je pour vous, si Allah ne vous a pas pourvu de miséricorde ?! »[ Rapporté par Mouslim.]
D’après Anas (que Dieu l’agrée), le Prophète (que la prière et le salut de Dieu soient sur lui) rendait visite aux habitants de Médine, saluait leurs enfants et passait sa main sur leurs têtes par affection. [Rapporté par Nassâi et authentifié par Albâny.]
Il était très tendre avec les enfants et s’amusait avec eux. Anas (que Dieu l’agrée) dit : « Le Prophète (que la prière et le salut de Dieu soient sur lui) était celui qui possédait le meilleur des comportements ; j’avais un frère que l’on nommait Abou ‘Oumayr, et lorsque le Prophète (que la prière et le salut de Dieu soient sur lui) venait nous voir et le voyait, il lui disait pour le taquiner : « Dis-moi Abou ‘Oumayr ! Qu’a donc fait le petit noughayr ? [Rapporté par Boukhâry et Mouslim.]
Le noughayr est un petit oiseau qui ressemble au passereau, qui était nourri et abreuvé par Abou ‘Oumayr.