Mohammed ibn Salâm nous a rapporté d'après Ibn Fudayl d'après Hichâm d'après son père:
Khawlat bint Hakîm fut parmi celles qui se sont offertes au Prophète.
A'icha a alors dit: " La femme n'a-t-elle pas honte de s'offrir à l'homme ?
Puis lorsque le verset suivant a été révélé: {Tu répudies qui tu veux parmi elles ...}
Elle a dit : " Ô Messager d'Allah ! Je vois que Ton Seigneur s'empresse de te satisfaire ! "
Khawlat bint Hakîm fut l'épouse de 'Uthmân ibn Maz'ûn. Lorsque ce dernier décéda, elle décida de demander le Prophète en mariage sans contrepartie (dot, cadeau de mariage, etc.). Cependant, cela n'est spécifique qu'au Prophète. Car la dot, quelle qu'elle soit, est une des conditions de validation du mariage.
A'icha à travers sa remarque montre une forme de jalousie envers ces femmes qui ont décidé de s'offrir en mariage au Prophète car cela rajoute à leur valeur, en plus d'être déjà les mères des croyants. Voilà pourquoi elle prononce ces paroles.
Ensuite, dans ce contexte précis, le verset suivant fut révélé.
Alors A'icha a réagit avec la jalousie qui caractérise les femmes. En effet, le Prophète n'agissait pas selon son désir ou sa passion (al hawâ'). Allah lui même dans la sourate : " L'étoile " nous a informé que le Prophète ne parle pas sous la passion et encore moins il agit selon son désir ou son bon vouloir.
Al Qurtubî expliqua qu'il eut plus convenu que A'icha utilise le terme : satisfaction (ridâ) que passion
(hawâ'). Mais étant donné que cette parole est dite sur l'emprise d'une jalousie générale propre au contexte, elle n'est pas prise sur cela.
Sources :
Fath al Bârî, d'Ibn Hajar
Tafsir al 'Azîm, d'Ibn Kathîr.
'Umdat Tafsîr, d'Ahmad Chakir.
Jâmi' al Ahkâm, de Qurtubî.
Une petite recherche succincte
:
Elle s'appelle Oum Charîk Khawla bint Hakim an-Najariya al Ansâriya
Elle fut mariée à Uthmân Ibn Maz'ûn qui fut le premier musulman à mourir à Médine.
Elle et son mari accomplirent les deux émigrations en Abyssinie et à Médine.
Par son intermédiaire, elle présenta et maria Sawda bint Zam'a et A'icha bint as-Siddîq.
A la mort de son mari Uthmân ibn Maz'ûn, elle décida de se consacrer au Prophète en se mettant totalement à son
service.
Le Prophète lui laissa le soin de bien réfléchir sur sa décision en lui donnant un délai.
Qatâda a dit: Le Prophète a dit: " J'aime me marier avec les Ansârs mais je
réprouve leur jalousie."
Qatâda ajouta ensuite que le Prophète [ne se maria pas avec elle] ne consomma pas le mariage.
En effet, 'Urwa ibn Zubayr rapporte qu'elle fut parmi celles qui se mirent au service exclusif du Prophète [sans
être mariée avec lui].
Aichâ' a dit d'elle: " C'est une
épouse sans mari, elle jeûne le jour et prie la nuit. Elle est pure."
Source:
Siyar A'lâm an-Nubalâ'i de Dhahabî.
Al Moustadrak d'Al Hâkim.
Usud al Ghaba d'Ibn Al Athîr.
Al Isâbat fi tamyîz as-Sahabat d'Ibn Hajar.
Al Isti'yâb.
Le Prophète n'a pas été mariée avec elle, elle n'a jamais fait partie de ses épouses et il n'a pas
eu de rapports avec elle.
Elle s'est offerte au Prophète en mariage mais le verset fut révélé
Il n'y aucune indication d'un quelconque mariage ou
rapports.
L'information d'une chose ne veut pas dire sa confirmation
De même, il faut souvent faire attention à l'apparence première (" Zâhir" ) des textes dans les
hadiths.
C'est ce qui a souvent été reproché à Ibn Hazm, d'où le surnom que l'on a donné à son " école " Az-Zâhirî
"
De manière général, ils ne cesseront jamais de vouloir polémiquer avec nous
Allah a décrit ces gens au début de la sourate Al Imrân
7.C’est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre: il s’y trouve des versets sans équivoque, qui sont la base du Livre, et d’autres versets qui peuvent prêter à d’interprétations diverses. Les gens, donc, qui ont au cœur une inclination vers l’égarement, mettent l’ accent sur les versets à équivoque cherchant la dissension en essayant de leur trouver une interprétation, alors que nul n’en connaît l’interprétation, à part Allah. Mais ceux qui sont bien enracinés dans la science disent: «Nous y croyons: tout est de la part de notre Seigneur!» Mais, seuls les doués d’intelligence s’en rappellent.
8. «Seigneur! Ne laisse pas dévier nos cœurs après que Tu nous aies guidés; et accorde-nous Ta miséricorde. C’est Toi, certes, le Grand Donateur!
En effet, en toute chose il faut savoir prendre du recul.
Et ne pas hésiter à chercher dans les livres.
Ensuite, c'est clair que celui qui n'a pas la clé de la langue arabe va voir se fermer de nombreuses portes pour
faire taire les critiques car il n' a pas accès aux sources.
recherche fais par le frére 'issa petit
qu'Allah le récompense en bien