Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

« On ne connaît pas la vérité par les hommes, mais connais donc la vérité, et après tu connaîtras ceux qui la suivent. »


L’amour au prophète est en fonction de la fréquence dont tu l’évoque‏ !

Publié par convertistoislam - l'islam pour tous sur 21 Septembre 2013, 10:51am

Catégories : #amour prophète mouhammad sounna sounnah

L’amour au prophète est en fonction de la fréquence dont tu l’évoque‏ !

La louange appartient à Allah...

 

Quiconque aime le football en parle souvent, et parle sans cesse de ses joueurs. Quiconque est épris d’amour pour les voitures ne cessent d’en parler. De même, quiconque éprouve de l’amour pour le Prophète صلى الله عليه وسلم ne peut s’empêcher de l’évoquer et d’en parler. L’amour que tu portes pour le Prophète صلى الله عليه وسلم est en fonction de la fréquence dont tu l’évoque

 

Omar Ibn Khattâb (qu’ALLAH soit satisfait de lui),  lors d’une altercation avec Al Abbas Ibn AbdelMouttalib au sujet du sort réservé à Abu Soufyan. Omar dit à l’oncle du Prophète صلى الله عليه وسلم : « Doucement, ô Al-‘Abbas ! Par Allah, ton adhésion à l’Islam m’a réjoui plus que si Al-Khattâb avait cru [En Dieu et son Messager] ; et cela seulement parce que l’Envoyé d'Allah صلى الله عليه وسلم tenait plus à ta conversion qu’à celle d’Al-Khattâb. »

 

La réponse de ‘Omar est saisissante car son amour du Prophète صلى الله عليه وسلم l’a poussé a préféré que Al-Abbas soit sauvé du châtiment plutôt que son propre père … et ce uniquement car cela réjouissait plus le prophète صلى الله عليه وسلم …

 

L’amour que l’on porte a quelqu’un peut se mesurer à la hauteur de ce que nous sommes prêts à faire pour lui faire plaisir, de ce que nous sommes prêts à endurer pour lui, aux sacrifices dont nous sommes prêts à consentir.

 

Un autre compagnon Khoubayb Ibn Adey (qu’Allah soit satisfait de lui) fut capturé lors d’une embuscade par les Quraychites. Après l’avoir fait  torturé par ses hommes,  Abou Soufiane, le chef des mecquois,  s’approcha de Khoubayb et lui dit : « dis-moi Khoubayb, ne voudrais-tu pas que Mohammed soit à ta place et que toi tu sois tranquille parmi les tiens comme il est en ce moment ? » Khoubayb lui répondit : « par Allah je n’aimerais pas que le Prophète soit piqué par une épine alors qu’il est assis parmi les siens, comment voudrais-je qu’il soit à ma place en ce moment à endurer le supplice que j’endure ? » 

 

Abou Soufiane reconnut alors : « par Allah je n’ai jamais vu quelqu’un aimer une personne comme les compagnons de Mohammed aiment Mohammed ! ».

 

Un jour le Prophète  صلى الله عليه وسلم  se mit à pleurer. Les compagnons l’entourant lui dirent : « Pourquoi pleures-tu, ô Messager de Dieu ? » « J’ai hâte de rencontrer mes frères » dit le Prophète صلى الله عليه وسلم  » « Sommes-nous pas tes frères, ô Messager de Dieu ? » s’exclamèrent les compagnons. Le Prophète dit alors : « Vous, vous êtes mes compagnons, quant à mes frères, ce sont des gens qui viendront après moi et qui croiront en moi sans m’avoir vu ».

 

Médite ceci ô croyant ! Le Prophète صلى الله عليه وسلم a pleuré car il éprouve le désir ardent de te voir ! Et toi, as-tu versé un jour une larme par amour au Prophète صلى الله عليه وسلم et par désir ardent de le rencontrer ?!

 

Après l’année de Khaybar, en l’an huit de l’Hégire, on construisit au Prophète صلى الله عليه وسلم  une chair alors qu’auparavant, il avait l’habitude de faire son sermon en s’appuyant à un tronc de palmier.  A la première occasion, le Prophète صلى الله عليه وسلم  passa devant le tronc, monta sur le chair et entama son discours. C’est alors que les compagnons entendirent les pleurs et les gémissements du tronc. Le Prophète صلى الله عليه وسلم descendit alors et posa la main sur le tronc qui se calma. Le tronc dit au Prophète صلى الله عليه وسلم : « Ô Messager de Dieu, as-tu eu le cœur à te séparer de moi ? » Le Prophète صلى الله عليه وسلم dit : « Telles sont les lois de Dieu, on finit toujours par se séparer de ceux qu’on aime ». Le Prophète صلى الله عليه وسلم dit alors au tronc : « A toi de choisir : je te plante à l’endroit où tu te tenais, et tu seras comme tu l’as été, ou je te plante au Paradis, tu seras ainsi irrigué pas ses fleuves et ravières et tu seras un bel arbre aux  excellents fruits, ainsi, les bien-aimés de Dieu pourront en manger. » On entendit alors le Prophèteصلى الله عليه وسلم  dire : « Oui je le ferais, oui, je le ferais ». Lorsqu’on interrogea le Prophète صلى الله عليه وسلم , il dit : « Il a préféré que je le plante au Paradis ».

 

A chaque fois que Hassan al-Basri relatait le récit du désir ardent du tronc, il disait : « Le bois a poussé un gémissement de tendresse car elle était en mal du Messager de Dieu. Ô musulman ! Vous êtes plus à même à désirer ardemment sa rencontre ! »

 

Anas dit : « J’ai vu le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم se faire raser par un coiffeur pendant que ces compagnons qui l’entouraient cherchent à attraper ses cheveux qui tombaient » (rapporté par Mouslim, 2325).

 

Anas -qu'Allah soit satisfait de lui- dit encore : « Lors de la bataille d’Ouhoud, les gens prirent la fuite et laissèrent le Prophète صلى الله عليه وسلم sur place. A cet instant, Abou Tallah vint le protéger à l’aide d’un bouclier qu’il tenait. Abou Talah était un bon archer. Il  utilisait des arcs si fréquemment qu’il lui arrivait d’en casser deux ou trois par jour… Quand un passant porteur d’un carquois rempli de flèches arrivait, on lui disait : remets les à Abou Tallah – Puis le Prophète صلى الله عليه وسلم se mit dans un endroit élevé, histoire d’observer (le champs de bataille) et Abou Tallah de lui dire : « ô Prophète d’Allah! Que nos père et mère soient sacrifiés pour te protéger ! Evite de te montrer de sorte à pouvoir être la cible d’une flèche lancée par les gens (ennemis) ; laisse-moi te protéger la poitrine par la mienne ». (Rapporté par al-Boukhari (3600) et par Mouslim (1811).

 

Ibn Jaber (un compagnon) dit: « Lors d'une nuit de pleine lune, le prophète صلى الله عليه وس se dirigea vers moi avec la lune dans le dos (tu imagines, il arrive vers toi et dans la même direction que lui tu vois la lune au-dessus dans le ciel). Je me mit à regarder la lune, puis le visage du prophète صلى الله عليه وسلم, et encore une fois la lune puis le visage du prophète صلى الله عليه وسلم, et encore une fois la lune puis le visage du prophète صلى الله عليه وسلم. Par Allah! Le visage du prophète صلى الله عليه وسلم m'est préférable et plus beau à mes yeux que la lune ! » 

 

Talha ben Obayd'Allah mit sa main et se prit une flèche pour protéger le prophète صلى الله عليه وسلم et lui dit: « Que je me fasse égorgé plutôt que quelqu'un te touche! Ya rassoul'Allah!»

 

 

Et c'est ainsi aussi qu'une femme, en pleine bataille après avoir appris que son frère était mort répondit: « Et le prophète صلى الله عليه وسلمcomment va-t-il? » Elle commença à le chercher sur le champ de bataille. Puis on lui dit que son mari était mort! Que son père était mort! Que son fils était mort! Mais rien ne la perturba et elle continua à chercher le prophète صلى الله عليه وسلم et à demander après lui avec inquiétude jusqu'à ce qu'elle le trouve et lui dit: « Toute calamité après toi (ne te touchant pas) n'est qu'une mince (ridicule) épreuve Ô messager d'Allah! »

 

 

Juste avant sa mort, la femme de Bilâl disait : « Quel malheur ! », mais Bilâl (qu’Allah l’agrée) rétorqua : « Plutôt, quel bonheur ! Demain je retrouverai ceux que j’aime, Muhammad et ses alliés. » Ce fut aussi, la parole d’Aboû Moussâ Al-Ach’ary, lorsqu’il se dirigea vers Médine. (Authentifié par Albâny dans As-Sahîha)

 

Âssim Ibn Muhammad Al-‘Amry rapporte d’après son père, qui raconte : « Je n’ai point entendu Omar mentionner Muhammad sans qu’il pleurât. » Ceci, s’explique par le grand amour qu’il éprouvait pour le Prophète . Chers frères et sœurs, méditez sur cet amour et si on ne peut atteindre leur degré de foi, essayons tout de même de leur ressembler…

 

À la mort du prophète , Bilal était effondré. Depuis, lever l’adhân était devenu un supplice pour lui. Ses souvenirs l’assaillaient et l’empêchaient d’y mettre toute sa joie d’appeler les fidèles à la prière. Il demanda alors à Abû Bakr devenu premier calife de l’islam de le décharger de l’adhân et de l'envoyer en Syrie pour effectuer le jihad et participa à la conquête de Jérusalem, en 638. Du haut d’un plateau du Golan, alors qu’il refusait de lever l’adhân depuis la disparition du prophète  Bilal accéda à la supplique d’Omar ibn al-Khattab et lança un appel si émouvant sans reussir à prononcer le nom du prophète qu'il arracha des larmes à tous les musulmans alentours.

 

Extrait boulough al maram, cheikh otheimine

retranscrit par said

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :