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« On ne connaît pas la vérité par les hommes, mais connais donc la vérité, et après tu connaîtras ceux qui la suivent. »


Le caractère du prophète ﷺ

Publié par convertistoislam - l'islam pour tous sur 9 Février 2024, 10:43am

Cet article est le premier de la série des preuves de la prophétie. Il démontre que la venue du dernier prophète était inévitable compte tenu des besoins de chaque génération, des conditions mondiales de l’époque et des prophéties bibliques concernant son ministère. Le prochain article illustrera le personnage du Prophète (paix sur lui), suivi de la brillance de son message, des fruits de ses enseignements et enfin d’un essai sur ses miracles.

﷽ 

 

Prélude: Un monde moderne desséché
Une personne se réveille à la table d’une querelle sans précédent. L ‘«ouvert d’esprit» essaie de mûrir au-delà de sa phase de vengeance contre ses oppresseurs, essayant de pardonner et d’oublier, mais tout en s’efforçant de compenser les siècles durant lesquels il a été contraint et qualifié d’hérétique. Il se trouve confronté à une lutte acharnée entre la logique et le dégoût, essayant de ménager la rationalité qu’il valorise et la vengeance qu’il mérite. Alors que la poussière commence à retomber, l’esprit plisse les yeux pour voir s’il a réussi à obtenir le droit de penser de façon critique et sceptique, ou si sa soif de sang l’a poussé à bout, l’enchaînant de nouveau – cette fois à la paranoïa et à la pensée cynique. Des moments solennels murmurent à l’esprit que l’intellectualisme et le progrès sont enfin arrivés, mais l’humanité et la compassion ont apparemment été écrasées sous leurs pieds.

Dans cette atmosphère hostile, qui brûle l’esprit collectif moderne, les gens sont assoiffés de désir et d’un semblant de direction équilibrée, et rien ne peut apaiser leurs blessures comme le froid de la conviction. C’est seulement lorsque le lever du soleil de la certitude est observé de ses propres yeux qu’une personne peut être assouvie par la foi et protégée par une paix intérieure imprenable. Cet essai en particulier mettra en lumière le besoin impérissable de l’humanité du prophète, ainsi que les récits historiques et bibliques qui ont rendu la prophétie finale inévitable.

Bien que le Qur’an et le hadith soient les sources principales des  dalâ’il an-nubuwwa  (signes de la prophétie), des œuvres indépendantes propres à ce sujet ont été écrites dès la fin du VIIIe ou au début du IXe siècle de notre ère. L’imam as-Subki rapporte d’Abou Mansour al-Baghdâdi qui a déclaré:

L’imam ash-Shâfi’i a rédigé un livre sur la preuve de la prophétie en réponse aux Brahmanes qui étaient des négationnistes de toute prophétie. Tous ceux qui [plus tard] ont écrit sur la prophétie en dépendaient, car ils suivaient tous son style. [1]

Il y a plus de quatre-vingt-dix œuvres sur les dalâ’il dont les titres sont connus jusqu’aujourd’hui, la plus célèbre d’entre elles étant Dalâ’il an-Nubuwwa  de l’imam al-Bayhaqi. L’objectif de ces auteurs était clair: accroître la conviction des croyants, dissiper tous les doutes quant à l’authenticité de la prophétie de Muhammad (paix sur lui) et concentrer cela dans un endroit facilement accessible pour quiconque s’enquiert de la véridicité de sa prophétie.

Étant donné que le but de cet article est d’atteindre les chercheurs de conviction qui, se font rares à notre époque de distractions et de dépendances aux stimulations-addictions, nous allons maintenant plonger dans notre étude en essayant d’être assez concis pour conserver l’intérêt de l’esprit contemporain – distrait. Pour l’essentiel, il s’agit en grande partie d’une transcription de  He was the Final Prophet , exposé présenté par le Dr Hatem al-Haj. [2]

 

Le besoin éthique de croire aux messagers de Dieu
En Islam, il est indispensable de croire en tous les messagers pour valider sa foi, et Muhammad (paix sur lui) ne fait certainement pas exception à la règle.

 

Muhammad n’a jamais été le père de l’un de vos hommes, mais le messager d’Allah et le dernier des prophètes. Allah est Omniscient. Qur’an 33:44

Ici, Allah (l’Exalté) établit que quiconque croit en ses paroles doit croire que Muhammad (paix sur lui) était Son messager, et inversement, quiconque rejette Muhammad (paix sur lui) comme messager a démenti Celui qui l’a déclaré messager.
Ce verset établit également que Muhammad (paix sur lui) était le dernier des prophètes, ce qui implique que le rejeter revient à ne pas croire en Celui qui l’a déclaré.
Accepter le message du dernier messager offre également un autre avantage. Cela offre une explication rationnelle à pourquoi une personne ne peut pas «être simplement une bonne personne» sans avoir la foi. Certes, les vertus humanistes telles que la compassion et la justice sont indépendamment louables et peuvent permettre de récolter les bénédictions divines dans cette vie. Cependant, dans le grand schéma des choses, en termes d’éligibilité salvifique dans l’au-delà, accepter le message de Dieu (après l’avoir découvert) est nécessaire pour valider sa bonté devant Dieu. Les outils de base nécessaires pour être bon sont l’existence, la bonne volonté et les diverses facultés (membres, richesse, etc.) nécessaires pour appliquer le bien que l’on reconnaît. Puisque tout cela est donné par Dieu, le rejet de Dieu disqualifie cette bonté d’une personne, car ce serait donc, en substance, une bonté plagiée. Nous en tant que gens, et à juste titre, observons les recherches les plus impressionnantes avec admiration, mais ce sentiment se transforme rapidement en dégoût lorsque nous réalisons qu’il s’agit en fait du travail d’un autre, et que le travail de cet autre a été frauduleusement caché. Les gens ne voient pas simplement le plagiat comme honteux, mais plutôt comme condamnable et même passible de poursuites.

Il y a encore une autre raison pour laquelle croire aux messagers est une facette inhérente à «être une bonne personne», à savoir que seuls les messagers peuvent définir le bien de manière approfondie, grâce à l’inspiration qu’ils reçoivent de Dieu. Parfois, même avec de bonnes intentions, les gens gouvernent leur vie avec des principes qui sont fatalement imparfaits et, comme le cancer, les dommages qu’ils provoquent peuvent parfois être dissimulés jusqu’à ce qu’ils soient irréparables. Ces personnes ont peut-être véritablement cherché à «être bonnes» et «à ne faire de mal à personne», tout en étant inconscientes du mal et les difficultés qu’elles ont commises contre elles-mêmes et la société. Pour cette raison, Allah (l’Exalté) a envoyé Son messager (paix sur lui) pour définir le bien – protéger l’humanité à la fois de sa courte vue et de ses perceptions des choses parfois pervers.

 

Et sachez que le Messager d’Allah est parmi vous. S’il vous obéissait dans maintes affaires, vous seriez en difficultés. Mais Allah vous a fait aimer la foi et l’a embellie dans vos coeurs et vous a fait détester la mécréance, la perversité et la désobéissance. Ceux-là sont les bien dirigés, Qur’an 49:7

Enfin, il reste à dire que le tawhid (monothéisme), qui consiste à désigner Dieu dans tout ce qui Lui est propre, est le bien suprême et ultime, et serait impossible sans les messagers. L’humanité ne peut pas connaître Dieu, ni connaître sa beauté et sa grandeur, ni connaître son désir, ni connaître ses promesses et ses menaces, ni incarner sa volonté législative qu’il a ordonnée avec amour pour l’amélioration de sa création, sans les prophètes et les messagers. Considérez l’état désastreux du monde avant que Dieu ait envoyé Noé, ou les ténèbres qui ont étouffé l’humanité avant Muhammad (paix sur lui), pour établir le besoin de l’humanité de recevoir la prophétie.

 

Le prophète Muhammad (paix sur lui) a dit un jour:

Indeed, Allah looked towards the people of the world and resented the Arabs and non-Arabs alike, except for some remnants from the People of the Book. And He said, ‘I have sent you [O Muhammad] in order to test you and test [others] through you. And I sent down to you a Book which cannot be washed away with water…[3]

(je préfère ne pas traduire de peur ici de faire une erreur dans un hadith si important, mais il montre l’état catastrophique du monde qui avait besoin du prophète (paix sur lui): Allah était mécontent [resented] des gens [the arabs and non-arabs] sauf quelques’uns [except for some remnants] des gens du Livre)


Partout où une personne se tournait, l’obscurité l’emportait. Dans les colisées romains, les foules applaudissaient un lion alors qu’il menaçait un prisonnier hurlant ou que des gladiateurs se charcutaient horriblement, c’était tout à fait normal. En Perse, même la famille impériale pratiquait l’inceste, le droit à la propriété privée était menacé par l’éthique mazdakite [4].et les pestes et fléaux ont ravagé les peuples par vagues successives. En Inde, les personnes au bas de leur système de classes étaient équivalentes, voire inférieures, aux rongeurs et à la vermine. En Arabie, on trouvait des cœurs pierreux pour lesquels enterrer sa fille vivante n’était pas un défi. Dans le christianisme, le mystère a triomphé au sujet de l’identité de Jésus-Christ, beaucoup affirmant qu’il était Dieu, tandis que d’autres groupes confessionnels affirmaient qu’il était un prédicateur imposteur né hors mariage. Dans les religions orientales, les gens adoraient le feu, l’eau, les armes et les organes génitaux. Dans les sociétés du monde entier, une femme n’avait pas d’âme au début ou avait reçu un esprit plus modéré pour servir l’homme, même si cela impliquait de la mettre en gage pour un pari de loisir avec ses amis ou de la brûler vive en solidarité avec l’homme lors de ses funérailles. Peu de gens survivraient à la naissance et encore moins ne voyaient l’âge adulte.[5]

Dans un tel monde, comment Allah ne pouvait-Il pas offrir un aperçu d’espoir aux habitants de cette planète? Il est impensable qu’un Dieu Tout-Miséricordieux et Tout-Puissant laisse cette situation sans aucune intervention de sa part. En réalité, le Très Miséricordieux ne les abandonnerait pas, mais s’obligerait Lui-même à venir en aide au monde et à clarifier une fois de plus,

pour que, sur preuve, pérît celui qui (devait) périr, et vécût, sur preuve, celui qui (devait) vivre. Et certes Allah est Audient et Omniscient.

Qur’an 8:42

En envoyant le dernier prophète Muhammad (paix sur lui), Dieu ne les a pas trompé, même si certains choisissent par la suite de se tromper eux-mêmes: ceux qui décident, après clarification, de décliner son message.

 

La multitude, la variété et la clarté des preuves
Puisque la prophétie est nécessaire à la prospérité et au salut, les preuves sont bien nombreuses. Allah (l’Exalté) a équipé Moïse (paix sur lui) de neuf signes; certains d’entre eux étaient conçus pour vaincre les sorciers dans leur propre force, tandis que d’autres exposaient la revendication du tyran au pouvoir suprême. Allah (l’Exalté) a doté Jésus (paix sur lui) de la capacité de guérir l’incurable, car son entourage était très fier de son « expertise » en médecine et de sa compétence à guérir les malades. C’est de par miséricorde qu’Allah a envoyé à chaque messager des signes qui correspondaient à son contexte et a ainsi entouré Muhammad (paix sur lui) d’une multitude de preuves, car il était la miséricorde d’Allah envers tous les mondes et devait donc être pertinent pour: son temps et pour tous les temps à venir.

La variété des preuves est ce qui les rend compatibles avec chaque époque, lieu, culture et état d’esprit. Du vivant du Prophète, certains ont accepté son ministère après un coup d’œil sur son visage: ‘Abdullâh b. Salâm a déclaré: «J’ai tout de suite compris que ce n’était pas le visage d’un menteur.» [6]  Un autre a été convaincu après avoir entendu de lui – quelques brèves déclarations épousant les valeurs de l’Islam: Tufayl b. ‘Amr (RA) a dit: » Je n’ai jamais rien entendu de supérieur ni d’aussi équilibré que cela. « [7]  D’autres ont confirmé son statut de prophète en se basant sur sa réputation d’être véridique: Quraysh a déclaré après avoir vécu 40 ans avec lui: » Nous avons jamais entendu de mensonge de ta part. »[8] D’autres ont cru après avoir assisté à des miracles, comprenant que rien d’ordinaire n’aurait pu expliquer ces événements étonnants. Par cette variété, un berger nomade de l’Himalaya et un neuroscientifique de son laboratoire peuvent suivre toutes sortes de voies menant à la vérité, tout comme le philosophe de la tour d’ivoire et l’altruiste pragmatique, de même que les hordes animées sous les gratte-ciel de New York et Shanghai.

Allah (l’Exalté) a également rendu les preuves vérifiant la prophétie de Muhammad (paix sur lui) parfaitement claires, afin que tout chercheur honnête puisse les trouver. Quant à ceux qui sont obsédés par leurs indulgences matérielles, ou ceux qui sanctifient leurs relations sociales plutôt que leur Créateur Suprême, ou ceux dont la vanité a rendu aveugles les failles de leurs arguments, ils ne trouveront qu’un jugement obscur. Dans nombre de ces cas, leurs justifications erronées peuvent passer inaperçues, car les gens ont toujours été capables de s’enfermer dans des chambres d’écho, où seules leurs vues et leurs voix se répercutent autour d’eux, et ils peuvent faire taire leur conscience et apaiser la culpabilité de nier l’indéniable. Comme l’a dit le Très-Haut,

Et même si Nous ouvrions pour eux une porte du ciel, et qu’ils pussent y monter, ils diraient: « Vraiment nos yeux sont voilés. Mais plutôt, nous sommes des gens ensorcelés ». Qur’an 15:14-15

 

La nécessité historique de la prophétie
Toute personne connaissant les Écritures Bibliques et toute personne ayant étudié la situation du monde avant la prophétie de Muhammad (sur lui la paix), concluraient que Dieu Tout-Puissant devait envoyer un messager. Cela pour deux raisons: les gens attendaient le dernier messager prophétisé et un Dieu compatissant ne pouvait pas laisser les atrocités du monde se perpétuer plus longtemps.

 

PROPHÉTIE BIBLIQUE
N’est-ce pas pour eux un signe, que les savants des Enfants d’Israël le sachent? 
Qur’an 26:197

Bien que certains contemporains du dernier prophète l’aient rejeté par animosité et par parti pris, d’autres n’avaient tout simplement pas encore été guidés, des personnes versés dans la bible – comme ‘Abdullah b. Salâm (ra) – ont rapidement accepté l’Islam, et c’est l’une des preuves citées par Allah contre les Quraysh, car la plupart des Arabes étaient illettrés, ne se fondaient sur aucune Écriture et considéraient que les Juifs leur étaient supérieurs en tant que Gens du Livre .

Ces gens du livre connaissaient la promesse de Dieu de bénir Ismaël (paix sur lui); et faire de lui en particulier une grande nation. Ils ne croyaient pas que le fait de naître d’une femme esclave nuisait à sa légitimité et savaient que le fils aîné d’Abraham (paix sur lui) avait le plus droit de bénéficier de l’alliance (qu’il n’avait pas été conçu pour n’être que l’un des deux fils, comme nous croyons les musulmans). En dépit de la falsification, il restait encore – jusqu’à aujourd’hui, même – des indicateurs clairs de la prophétie de Muhammad (paix sur lui) dans la tradition judéo-chrétienne, nous en citerons quelques-uns.

 

UNE GRANDE NATION
13-Je ferai aussi une nation du fils de ta servante; car il est ta postérité.14-Abraham se leva de bon matin; il prit du pain et une outre d’eau, qu’il donna à Agar et plaça sur son épaule; il lui remit aussi l’enfant, et la renvoya. Elle s’en alla, et s’égara dans le désert de Beer-Schéba.

15-Quand l’eau de l’outre fut épuisée, elle laissa l’enfant sous un des arbrisseaux, 16-et alla s’asseoir vis-à-vis, à une portée d’arc; car elle disait: Que je ne voie pas mourir mon enfant! Elle s’assit donc vis-à-vis de lui, éleva la voix et pleura. 17-Dieu entendit la voix de l’enfant; et l’ange de Dieu appela du ciel Agar, et lui dit: Qu’as-tu, Agar? Ne crains point, car Dieu a entendu la voix de l’enfant dans le lieu où il est. 18Lève-toi, prends l’enfant, saisis-le de ta main; car je ferai de lui une grande nation.

 

Genèse 21

Une «grande nation» dans la terminologie biblique ne peut jamais être une nation de polythéistes ou d’idolâtres. Par conséquent, quand la progéniture d’Ismaël (paix sur lui) est-elle devenue une grande nation vénérant le seul vrai Dieu? Cela ne s’est produit de la part de personne avant Muhammad (paix sur lui). Certains prétendent que cela s’est passé dans le Sinaï, mais c’est une pure absurdité, car il était évident que les Arabes étaient un peuple qui a toujours gardé la connaissance de leur lignée, qu’ils l’ont retracée jusqu’à Ismaël (paix sur lui). Personne n’a jamais nié cette histoire, alors que de l’autre coté, personne n’a jamais documenté une grande nation ismaélite dans le Sinaï. Il est étonnant de constater que les arabes ismaélites se sont tous trompés au sujet de leurs ancêtres qui convergent vers Ismaël (paix sur lui) et qu’une grande nation ismaélite s’est élevée et a ensuite disparu dans le Sinaï à l’insu de tous. Associez ces faits historiques à la description biblique de Paran – où Abraham a laissé Ismaël (paix sur eux) – étant un désert au sud de Jérusalem, rendant encore plus clair que Paran doit être la Mecque. Par conséquent, les faits historiques et les textes bibliques concordent sur le fait que les mecquois sont les descendants d’Ismaël (paix sur lui) et que sa mère lui a amené une femme d’Égypte, et non que sa progéniture s’est établie dans le Sinaï, en Égypte. [Note: Il peu être bon de prendre en compte que les avancées archéologiques modernes nous donnent des raisons plus que sérieuse de penser que le réel mont Sinaï est en Arabie]

 

ZAMZAM ET LA VILLE FLORISSANTE
 19-Et Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d’eau; elle alla remplir d’eau l’outre, et donna à boire à l’enfant.

20-Dieu fut avec l’enfant, qui grandit, habita dans le désert, et devint tireur d’arc. 21-Il habita dans le désert de Paran, et sa mère lui prit une femme du pays d’Egypte.

 

Genèse 21

À la Mecque, il existe le puits de Zamzam, la plus ancienne source d’eau que le monde ait jamais connue. Mettez de côté les deux millénaires avant le prophète Muhammad (paix sur lui), et considérez simplement les millions de pèlerins qui se sont rendus au Hajj et à la  ‘umrah  au cours des 1500 dernières années. Ils rentrent tous chez eux avec une quantité incalculable d’eau de Zamzam. Parallèlement, une quantité infinie de cette eau est acheminée jour et nuit à Qubâ’ et à la mosquée prophétique de Madinah, tandis que les résidents de la Mecque ont installé des réservoirs dans leurs maisons pour permettre la livraison au Zamzam de manière standardisée. Par conséquent, c’était certainement un puits béni qu’Agar et Ismaël (paix sur lui) avaient reçu et une première brique claire posée par Dieu pour que cette ville fleurisse.

 

LE RESPLENDISSEMENT DE PARAN
1Et c’est ici la bénédiction dont Moise, homme de Dieu, bénit les fils d’Israel, avant sa mort.

2Et il dit: L’Eternel est venu de Sinai, et il s’est levé pour eux de Sehir; il a resplendi de la montagne de Paran, et est venu des saintes myriades; de sa droite sortit une loi de feu pour eux.

 

DEUTÉRONOME 33
Le Sinaï (Égypte) est une référence claire à Moïse (que la paix soit sur lui) et à la Torah, et Seir (Palestine) est une allusion à Jésus (paix sur lui) et à l’Évangile. Si nous refusons d’accepter que la troisième référence concerne Muhammad (paix sur lui) et le Qur’an, nous serons bloqués pour un autre événement important qui mériterait d’être mentionné aux côtés du Sinaï et de Jérusalem. À l’apogée de son ministère, le prophète Muhammad (paix sur lui) retourna à Paran (La Mecque), marchant avec 10 000 de ses compagnons, et rétablissant dans ce pays le culte du seul vrai Dieu. Le polythéisme et l’idolâtrie ont été évincés de la maison construite par Abraham (paix sur lui) et la gloire de Dieu a brillé de nouveau.

 

OÙ VIT KÉDAR
1-Voici mon serviteur, que je soutiendrai, Mon élu, en qui mon âme prend plaisir. J’ai mis mon esprit sur lui; Il annoncera la justice aux nations.

2-Il ne criera point, il n’élèvera point la voix, Et ne la fera point entendre dans les rues.

3-Il ne brisera point le roseau cassé, Et il n’éteindra point la mèche qui brûle encore; Il annoncera la justice selon la vérité.

4-Il ne se découragera point et ne se relâchera point, Jusqu’à ce qu’il ait établi la justice sur la terre, Et que les îles espèrent en sa loi. [9]

5-Ainsi parle Dieu, l’Eternel, Qui a créé les cieux et qui les a déployés, Qui a étendu la terre et ses productions, Qui a donné la respiration à ceux qui la peuplent, Et le souffle à ceux qui y marchent.

6-Moi, l’Eternel, je t’ai appelé pour le salut, Et je te prendrai par la main, Je te garderai, et je t’établirai pour traiter alliance avec le peuple, Pour être la lumière des nations,

7-Pour ouvrir les yeux des aveugles, Pour faire sortir de prison le captif, Et de leur cachot ceux qui habitent dans les ténèbres.

8-Je suis l’Eternel, c’est là mon nom; Et je ne donnerai pas ma gloire à un autre, Ni mon honneur aux idoles.

9-Voici, les premières choses se sont accomplies, Et je vous en annonce de nouvelles; Avant qu’elles arrivent, je vous les prédis.

10-Chantez à l’Eternel un cantique nouveau, Chantez ses louanges aux extrémités de la terre, Vous qui voguez sur la mer et vous qui la peuplez, Iles et habitants des îles!

11-Que le désert et ses villes élèvent la voix! Que les villages occupés par Kédar élèvent la voix! Que les habitants des rochers tressaillent d’allégresse! Que du sommet des montagnes retentissent des cris de joie!

12-Qu’on rende gloire à l’Eternel, Et que dans les îles on publie ses louanges!

13-L’Eternel s’avance comme un héros, Il excite son ardeur comme un homme de guerre; Il élève la voix, il jette des cris, Il manifeste sa force contre ses ennemis.

 

Isaïe 42

Ce serviteur d’Ésaïe ne peut pas être Jésus (que la paix soit sur lui), puisque le christianisme et l’Islam s’accordent pour dire qu’il s’est élevé sans rendre justice aux nations, car sa poignée de disciples ne possédait pas la force nécessaire pour faire respecter la justice. Ce serviteur ne peut pas être Moïse (que la paix soit sur lui) qui est mort dans le désert du Sinaï, exaspéré par la réticence de son propre peuple. Fait intéressant, la Bible identifie Kédar comme le premier-né d’Ismaël (paix sur lui). [10] La Bible affirme également que le premier fils a le plus droit à l’alliance. Ces vérités combinées deviennent douloureusement problématiques pour quelqu’un qui souhaite cacher que l’endroit où Kédar s’est établi ne convient que pour La Mecque, et que le descendant d’Ismaël (paix sur lui) qui a acquis assez de pouvoir pour ordonner à «la justice de Dieu» ne convient à personne d’autre que Muhammad (paix sur lui). C’est à cause de ces faits criants qu’ils ont caché cela, comme Allah (l’Exalté) l’a dit:

Ceux à qui Nous avons donné le Livre, le reconnaissent comme ils reconnaissent leurs enfants. Or une partie d’entre eux cache la vérité, alors qu’ils la savent!

Qur’an 2:146

 

JEAN ET LE PROPHÈTE
19-Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander: Toi, qui es-tu? 20-Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu’il n’était pas le Christ. 21-Et ils lui demandèrent: Quoi donc? es-tu Elie? Et il dit: Je ne le suis point. Es-tu le prophète? Et il répondit: Non.

 

Jean 1

Qui est  « ce prophète »  qui n’est ni le Christ ni Elie? Qui est  « ce prophète »  dont le nom n’a apparemment même pas besoin d’être déclaré, comme si son identité était notoirement connue et que sa venue promise était attendue par tous? Ce passage insinue que les gens n’attendaient pas qu’un autre prophète, mais plutôt quelque chose d’unique. En effet, ils attendaient le plus grand prophète et la finalité de la prophétie; quelqu’un qui illuminerait pour l’humanité le chemin de Dieu une dernière fois, de façon permanente. Mais d’où viendrait-il?

18Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. 

 

Deutéronome 18

Le prophète dont ils ont parlé dans Jean n’était pas d’entre eux (les Israélites), mais plutôt de leurs frères (les Ismaélites). La nouvelle version internationale ajoute  «frères israélites»,  mais il s’agit d’un changement très récent – comme si dissimuler le message était un travail perpétuel, ou qu’un comité improvisait chaque fois qu’il pensait que quelque chose serait interprété correctement. Deuxièmement, personne parmi les Ismaélites – ni même dans l’humanité – n’avait une ressemblance plus grande avec Moïse (paix sur lui) que le prophète Muhammad (paix sur lui). Troisièmement, seul Muhammad [11]  (paix sur lui) a inlassablement enseigné à ses disciples que pas un seul mot qui était sorti ses lèvres ne devait lui être attribué.

1. Par l’étoile à son déclin! 2. Votre compagnon ne s’est pas égaré et n’a été induit en erreur 3. et il ne prononce rien sous l’effet de la passion; 4.ce n’est rien d’autre qu’une révélation inspirée.

Qur’an 53:1-4

 

JÉSUS ET LE CONSOLATEUR
 7-Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai. 8- Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement: 9-en ce qui concerne le péché, parce qu’ils ne croient pas en moi; 10-la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus; 11-le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé.

12-J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. 13-Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir.

 

Jean 16

Jésus (paix sur lui) ne pouvait pas désigner le Saint-Esprit ici, l’appelant le Consolateur qui ne peut arriver avant son départ, puisque le Saint-Esprit a toujours été avec Jésus (paix sur lui). Jésus (paix sur lui) ne pouvait pas impliquer Paul ou la papauté, puisqu’ils avaient aboli les lois au lieu de les perfectionner et ne nous ont pas prouvé qu’ils communiquaient avec les cieux. Seul le prophète Muhammad (paix sur lui) a rétabli l’honneur de Jésus (paix sur lui) sans enterrer son héritage d’adorateur du Créateur. Muhammad (paix sur lui) a enseigné à ses disciples qu’il ne parlerait que ce qu’il entendait et qu’il annoncerait précisément les événements à venir. [12] Il apporta des directives définitives sur toutes les vérités, perfectionnant ainsi le code de loi Divin pour l’humanité. Dans une métaphore splendide, le prophète Muhammad (paix sur lui) décrit la prophétie comme une magnifique structure que les gens observent avec émerveillement, à l’exception d’une seule brique manquante qui devait être placée dans sa structure pour combler le vide et parfaire sa gloire. Il a ensuite commenté: «Je suis cette brique; je suis le sceau des prophètes.  » [13]

 

Construction de la Ka’aba
Les Écritures de côté, considérons simplement le paradigme religieux en Arabie. Parmi les Arabes, Abraham (paix sur lui) fut reconnu comme le patriarche ultime et, en raison de l’estime dont ils le tenaient, tous lui rendirent hommage – en visitant la maison qu’il avait construite à la Mecque (la Ka’aba). Malgré le fait qu’ils soient idolâtres, les polythéistes ont affirmé que la Mecque était un sanctuaire spécial dont la vénération était souhaitée par Dieu. Ils se considéraient comme les héritiers de cet héritage et se sentaient obligés d’honorer cette Ka’aba érigée par Abraham (paix sur lui). Pour quelle autre raison Dieu ordonnerait-il à Abraham (paix sur lui) de laisser Hagar et son premier-né dans un endroit particulier, et dans un désert aride? Pour un arabe dont la vision du monde découle de ce paradigme, il est inconcevable qu’Allah ait envoyé Abraham (paix sur lui) pour construire la Ka’aba, fait apparaître un puits béni dessous, a donné naissance à une grande nation en raison de cela, et la protégeait des invasions – juste pour qu’elle soit entourée d’idoles et devienne un lieu de dépravation. Il n’est donc pas surprenant que, à ce moment-là, les gens étaient absolument certains que quelque chose était sur le point de se produire, quelque chose d’immense qui changerait la totalité de cette partie du monde et bientôt au-delà.

Dans le prochain article, nous examinerons en quoi la personnalité du prophète Muhammad (paix sur lui) était une indication vivante de son statut prophétique, remarquée par ceux qui l’ont rencontré et par ceux qui ont ensuite étudié sa vie.

[1] Tabaqât ash-Shâfi‘iyya: 5/146

[2] Dr Hatem al-Haj, MD, is a practicing physician, as well as a PhD in Islamic Law from al-Jinan University (Tripoli, Lebanon), a founding member of the Assembly of Muslim Jurists of America (AMJA), and an author of several books and publications.

[3] Collected by Muslim (2865): Book 53, Hadith 76.

[4] Robert C. Solomon, Kathleen M. Higgins, From Africa to Zen:An Invitation to World Philosophy (p. 157). Rowman and Littlefield Publishers, (2003).

[5]  See: The Invention of Ancient Slavery? (p. 115), by Niall McKeown, Bristol Classical Press (2007)

[6] Collected by at-Tirmidhi (2/79), Ibn Mâjah (1334, 3251), and Ahmad (5/451)

[7] Collected in Seerat Ibn Hishâm (1/382-383)

[8] Collected  by al-Bukhâri (4770)

[9] Dans le sahih al boukhari (2125) il est authentiquement rapporté que ‘Amr b. al-‘As (ra), un compagnon du Prophète (paix sur lui), a dit que parmis les prédictions de la Torah à propos du Prophète (paix sur lui) il y avait:

« Tu es Mon esclave et Mon Messager. Je t’ai donné le nom de Mutawkil (celui qui s’en remet à Dieu) … Il n’est ni rude, ni dur, ni hurleur dans les marchés. Il repousse pas la pas la mauvaise action par une autre aussi mauvaise; mais il pardonne et absout. Dieu ne l’appellera à lui qu’après qu’Il redresse à travers lui la religion déformée… jusqu’à ce qu’on dise: « Nul divinité en dehors d’Allah ». Grâce à cette formule il ouvrira des yeux aveugles, des oreilles sourdes et des cœurs scellés. »

[10] Genèse 25/13 Voici les noms des fils d’Ismaël, par leurs noms, selon leurs générations: Nebajoth, premier-né d’Ismaël, Kédar, Adbeel, Mibsam

Il semble donc que ça ne soit pas Kédar le premier né, surement une légère confusion de l’auteur.

[11] Moise et Muhammad (paix sur eux) étaient des prophètes nés de 2 parents, ils furent mariés et eurent des enfants, les 2 sont venus avec une nouvelle compréhension de la loi, les 2 ont subi des persécution et ont donc émigré de leurs terres natales. Les 2 sont retournés sur leurs terres pour vaincre leurs oppresseurs et les 2 sont morts naturellement et sont enterrés.

[12] Un épisode sur cela est prévu.

[13] Collected by al-Bukhâri and Muslim.

 

 *     *     *  

 

Le caractère du  prophète 
Dieu a rassemblé dans Son dernier prophète -paix et salut sur lui- les qualités les plus illustres, assurant ainsi la confiance de son auditoire. Sa personne étincelait sous tous les angles et était donc considérée comme admirable aux yeux de tous. Ceux qui considéraient la lignée comme cruciale – bien que ça ne le soit pas aux yeux de Dieu – ont découvert que Muhammad descendait d’une noblesse qui était la plus pure des pures. Ceux qui évaluaient le caractère d’une personne sur la base de son apparence physique, ont estimé que le visage de Muhammad brillait d’intégrité. Ceux qui l’ont rencontré personnellement, ou qui ont lu – plus tard – sa biographie, ont trouvé chez Muhammad un style de vie d’une sincérité et d’une conviction extraordinaires.

 

Son honnêteté
Le prophète n’était pas simplement une personne dont l’honnêteté avait été attestée, mais ses compatriotes l’avaient officiellement baptisé «Sâdiq al-Amîn».(le véridique, le digne de confiance). Même quand ils l’ont persécuté et ont rejeté son message, ils lui ont toujours fait confiance vis-à-vis de leurs biens les plus précieux [ils les lui ont confié]. ‘Aisha  a déclaré: « Il a ordonné à ‘Ali de rester à la Mecque afin de restituer toutes les biens qui ont été confié, par les gens, au Messager d’Allah (paix sur lui). Il n’y avait personne à la Mecque (même parmi ses ennemis!) qui avait des objets de valeur pour lesquels il ne craignait, sauf s’il les faisait garder par le Messager d’Allah (paix sur lui), en raison de l’honnêteté et de la loyauté que chacun connaissait de lui. Ainsi, ‘Ali (ra) resta trois jours et trois nuits dans le but de remettre tout ce qui avait été confié au Messager d’Allah  par les gens, puis le rattrapa après avoir accompli sa tâche. »

Son honnêteté était tellement évidente que même des gens de différentes époques, origines et religions la reconnaissent. En effet, tu les trouveras fréquemment incapable d’imaginer une personne juste lisant sa vie et arrivant à une conclusion différente.

 

Thomas
En fait, bien que le philosophe et historien écossais Thomas Carlyle (d. 1881) ait certainement eu des réserves sur l’Islam, sa fascination pour la sincérité du dernier Prophète se situait parfois entre une intrigue profonde et une conviction apparente. Par exemple, il explique: « Cela va fortement à l’encontre de la théorie de l’imposteur, le fait qu’il ait vécu de cette manière tout à fait inhabituelle, tout à fait silencieuse et banale, jusqu’à ce que la chaleur de ses années soit terminée. Il avait quarante ans avant de parler de mission céleste. Toutes ses irrégularités, réelles et supposées, datent d’après sa cinquantième année, à la mort de la noble Khadijah. Toute son «ambition» avait apparemment été, jusque-là, de mener une vie honnête; sa «renommée», la simple bonne opinion des voisins qui le connaissaient, avait suffi jusqu’à présent. Ce n’est pas avant qu’il ne soit déjà vieux, la flamme de la jeunesse épuisée, et la paix devenant la principale chose que ce monde pouvait lui donner, qu’il débuta la «carrière de l’ambition»; démentant tout son caractère et son existence passés, érigé [par d’autres] comme un malheureux charlatan vide pour acquérir ce dont il ne pouvait plus jouir! Pour ma part, je n’ai aucune foi en cette [théorie de l’imposteur]. »[2]  Dans le même livre, Carlyle dit: «Les mensonges (la calomnie occidentale) que le zèle bien intentionné a accumulés autour de cet homme (Muhammad) sont honteux seulement pour nous-mêmes».

Dans l’histoire de l’humanité, de nombreux imposteurs ont revendiqué le statut de prophète et se sont tous avérés vides de talents et d’éthiques. Ceci est endémique et attendu des faux prophètes – car ils sont les plus sinistres des menteurs. Tout comme mentir au sujet de vos amis est pire que de mentir au sujet d’une personne aléatoire et tout comme mentir au sujet de vos parents est pire que de mentir au sujet de vos amis, rien n’est plus laid que de mentir au sujet de Dieu. Par conséquent, quand un homme avec l’honnêteté incontestée de Muhammad vit pendant quarante ans sans jamais mentir, se prétend alors prophète de Dieu, cela devrait être considéré comme un signe de la véracité de sa prétention.

Finalement, le soleil s’est éclipsé du vivant du Messager d’Allah (paix sur lui) le jour de la mort de son fils Ibrahim. Les gens ont dit que le soleil s’était éclipsé en raison de la mort d’Ibrahim. Le Messager d’Allah (paix sur lui) a déclaré: «Le soleil et la lune ne s’éclipsent pas à cause de la mort ou de la vie (naissance) de quiconque. Ce sont plutôt deux des signes d’Allah, par lesquels Il instille la peur chez Ses esclaves. Quand vous voyez l’éclipse, priez et invoquez Allah.» [3] Si le Prophète (paix sur lui) avait été un imposteur, c’était l’occasion idéale pour augmenter sa crédibilité. Ces événements coïncidents ont ouvert une fenêtre parfaite pour l’auto-promotion, et pourtant, le Prophète (paix sur lui) ne laissa pas les autres interpréter cela comme étant le ciel attristé pour Ibrahim. Malgré sa perte tragique, il monta sur le minbar, rejeta la fausse interprétation et établit que les éclipses ne suivent que les lois universelles de Dieu.

 

Son austérité et ascétisme
Le style de vie simple et austère du Prophète  est une indication majeure que sa mission n’a pas pu être à motivée par ses propres intérêts. Après tout, c’était un homme qui contrôlait toute l’Arabie à la fin de sa vie. Même avant cela, il avait eu des milliers d’adeptes tout au long de son séjour à Médine; adeptes qui étaient obsédés par lui et qui auraient aimé faire n’importe quoi pour lui. Avec tout ça pris en compte, nous ne trouvons le luxe dans aucune sphère de sa vie. Nous trouvons plutôt dans son appartement un tapis de paille qui laissait des traces et une peau en cuir pour se laver. Lorsqu’il souhaitait se prosterner dans cette pièce, il tapotait ‘Aisha pour qu’elle plie ses jambes afin de lui laisser la place pour se prosterner. Pendant des mois, aucun feu n’était allumé pour cuisiner chez lui, et sa famille devait se contenter de dattes et d’eau, sauf si un Compagnon leur offrait du lait.

 

Dans son foyer

Edward Gibbon (d. 1794), historien et membre du Parlement anglais, a écrit: « Le bon sens de Muhammad méprisait le faste/pompe de la royauté. L’Apôtre de Dieu s’est soumis aux tâches domestiques de la famille; il a allumé le feu; balayé le sol; trait les brebis; et réparé de ses propres mains ses chaussures et vêtements. Dédaignant la pénitence et le mérite d’un ermite, il observa sans effort ni vanité le régime alimentaire sobre d’un Arabe. »[4] En d’autres termes, il (paix sur lui) n’a pas seulement enduré la grossièreté d’une vie austère, mais elle découlait naturellement de lui. Il n’essayait pas d’encourager le comportement de moine ou la privation de soi, pas plus qu’il ne simulait ce minimalisme pour gagner les éloges de la population. Gibbons poursuit: «Lors des occasions solennelles, il régalait ses compagnons d’abondance rustique et hospitalière. Mais, dans sa vie domestique, de nombreuses semaines s’écouleraient sans qu’un feu ne soit allumé dans le foyer du Prophète.  »

 

Washington

Selon Washington Irving (d. 1859), biographe et diplomate américain, «il était sobre dans son alimentation et rigoureux observateur des jeûnes. Il ne s’est livré à aucune magnificence d’habillement, ni à l’ostentation d’un esprit petit et égoïste; sa simplicité vestimentaire n’a pas non plus été affectée, mais résulte d’un réel mépris de la distinction d’une manière si banale… Ses victoires militaires ne lui suscitèrent ni fierté ni vanité, comme elles l’auraient fait s’elles avaient été menées à des fins égoïstes. À l’époque de son apogée, il a maintenu la même simplicité de mœurs et d’apparence qu’au temps de son adversité. Loin d’affecter un état royal, il était mécontent si, en entrant dans une pièce, des témoignages de respect inhabituels lui étaient présentés. » [5]

 

Bosword
Bosword Smith (d.1908), un révérend, maître d’école et auteur, écrit: «Chef de l’État et de l’Église; il était César et Pape en un; mais il était Pape sans la prétention du Pape, et César sans les légions de César, sans armée permanente, sans garde du corps, sans force de police, sans revenu fixe. Si jamais un homme gouverné par un droit divin, c’était Muhammad, car il avait tous les pouvoirs sans leur support. Il ne se souciait pas des vêtements du pouvoir. La simplicité de sa vie privée était en harmonie avec sa vie publique.  » [6]

 

Sa bravoure
La grande bravoure du Prophète signifiait qu’il était pas seulement véridique, mais aussi certain de sa véracité. Certains orientalistes, bien que tous soient moqueurs en décrivant l’Islam, ont choisi de soutenir que Muhammad  ne mentait pas consciemment, mais souffrait d’une maladie mentale qui le soumettait à des délires de grandeur. Cette affirmation s’effrite aux pieds de la bravoure documentée du Prophète , car une personne qui «entend des voix» et souffre de troubles psychologiques serait incohérente et incapable de réaliser tous les triomphes qu’il a remportés. Plus important encore, une personne souffrant de troubles mentaux ne proposerait jamais un système complet de croyances et de lois qui mériteraient le respect de milliers d’historiens, de philosophes et d’autres hommes de sagesse. Par conséquent, le courage constant et incomparable de Muhammad devient un garant à l’appui de sa prophétie.

Le Prophète ne s’est jamais enfui au combat; il s’est plutôt battu sans crainte sur les lignes de front. Il aurait été parfaitement compréhensible que le Prophète se cache derrière l’armée, car sa mort signifierait la fin du message. Pourtant, ‘Ali b. Abi Tâlib , célèbre guerrier, a dit: «Le jour de Badr, j’ai moi-même été témoin de la façon dont nous restions près du Prophète pour nous mettre à l’abri, il était le plus proche – parmi nous – de l’ennemi [dans la bataille] et il fut le guerrier plus acharné ce jour-là. » [7]

Un homme a dit à al-Barâ ‘b. ‘Âzib , « Avez-vous fui le jour de Sunayn, Ô Abu ‘Umâra? » Il répondit: « Je peux témoigner que le Prophète d’Allah (paix sur lui) ne s’est pas retiré. Plutôt ce fut un groupe de jeunes hommes hâtifs qui ont rencontré – sans avoir les armes adéquates – un groupe des Hazâzin et Banu Nadhîr. Ils étaient des [excellents] archers et leur ont tiré une volée de flèches exposant leurs rangs. Les gens se sont tournés – pour demander de l’aide – vers le messager d’Allah (paix sur lui), dont le mulet était dirigé par Abu Sufyân b. Harb. Il a démonté, prié et invoqué l’aide de Dieu. Ce qu’il a dit était: « Je suis le Prophète; ce n’est pas un mensonge. Je suis le fils de ‘Abdul-Muttalib! Ô Allah, envoie ton aide! « Par Allah, quand la bataille devenait féroce, nous cherchions la protection derrière lui, et [seuls] les plus courageux d’entre nous pouvaient se tenir à ses côtés [dans la bataille]. » [8]

Quand Allah a révélé: «Ô messager, transmets ce qui t’a été révélé… et Allah te protégera du peuple» [al-Mâ’ida 5: 67], le Prophète (paix sur lui) a interdit à ses compagnons de continuer à monter la garde la nuit devant sa porte. [9] Une nuit, les musulmans – qui restaient inquiets à l’idée que les Romains attaquent Médine – se sont réveillés surpris par un fracas. En se précipitant sur les lieux, ils ont trouvé le Prophète (paix sur lui) qui revenait déjà sur un cheval non-sellé appartenant à Abu TalHa, son épée autour de son cou, les rassurant en leur disant qu’il s’agissait d’une fausse alerte. [10]  Il faut un courage exemplaire pour courir seul pour faire face à un danger potentiel comme celui-là, un courage que même les plus courageux admireront.

 

Sa persévérance
Le prophète Muhammad (paix sur lui) n’a pas seulement fait preuve de courage à certains moment de sa vie, mais plutôt fait preuve d’une endurance et d’une constance exemplaires tout le long de sa vie. Considérons un homme qui n’a jamais connu son père, qui n’a guère profité de la compassion/tendresse de sa mère, puis a perdu son grand-père, puis son oncle et sa femme chérie simultanément. Considérons un homme qui a été témoin de la mort de chacun de ses enfants (sauf un), traité comme une menace et un fugitif après des décennies de construction d’une réputation sans faille par son peuple. Considérons un homme qui a subi des violences physiques jusqu’à son évanouissement, a été affamé pendant des années par son propre peuple et a fait face à d’innombrables tentatives d’assassinat. Considérons un homme qui a été chassé de chez lui, envoyé à Médine pour y trouver refuge, mais où il a trouvé des hypocrites guettant chaque occasion de le trahir. Considérons un homme qui a subit régulièrement des tentatives d’assassinat contre lui-même, ainsi que le meurtre et la mutilation de ses proches et de ses compagnons, puis la calomnie contre sa chère épouse ‘Aisha (qu'Allah l'agrée), fille de son camarade le plus fidèle. Qui pourrait persévérer dans l’espoir, et persister dans une éthique incomparable et imbattable, en traversant tout cela, à l’exception de quelqu’un insufflé d’une aide unique du Ciel ? Le Prophète (paix sur lui) est sorti de cet abîme de négativité et a non seulement survécu, mais est devenu une source de miséricorde et d’empathie pour les hommes, les animaux et les plantes. Seul Dieu fait sortir la mort du vivant, produit une source d’un rocher et nourrit une rose dans le désert. Seul Dieu aurait pu le garder tout le temps souriant, jouant avec ses petits-enfants, respectant ses principes, et remontant le moral de ceux qui ont beaucoup moins souffert que lui. Seul Dieu aurait pu lui donner le pouvoir d’avoir de la compassion pour les sans-cœurs, du pardon pour ses ennemis et de se soucier des arrogants. Seul Dieu aurait pu garder son cœur reconnaissant à des moments où d’autres ne pourraient même pas être patients, et son cœur miséricordieux à des moments où d’autres ne pourraient même pas être justes.

Bien que les incidents reflétant sa persévérance soient innombrables, toute personne honnête peut simplement se familiariser avec l’embargo dans le ravin d’Abu Tâlib. Cela a continué pendant trois années brutales, pendant lesquels le Prophète a regardé les lèvres de ses compagnons devenir vertes après avoir mangé des feuilles et rongé des peaux d’animaux par désespoir de nourriture. En fait, il a vu les membres de sa famille les plus chers se dégrader lentement devant ses yeux. Khadîja et Abu Tâlib étaient tellement affaiblis par l’embargo qu’ils ne s’en sont jamais remis; ils moururent tous deux peu de temps après. Et avec la protection d’Abu Tâlib disparue, le Prophète (paix sur lui) reçut cette année-là le traitement le plus humiliant de sa vie.

‘Aisha a raconté qu’elle avait une fois demandé au Prophète , «As-tu rencontré un jour plus difficile que le jour de UHud?». Le Prophète a déclaré: « Ta tribu m’a beaucoup troublée et le pire a été le jour de ‘Aqaba quand je me suis présenté à ‘Abd Yalâyl b. ‘Abd Kulâl, et il n’a pas répondu comme je l’attendais. Je suis finalement parti, submergé par le chagrin et je ne pu pas me détendre avant de me retrouver sous un arbre où je leva la tête vers le ciel pour regarder un nuage [me couvrant]. Je leva les yeux et vis Gabriel dedans. Il m’a appelé en disant: « Allah a entendu le discours de ton peuple et la réponse qu’il a donnée. Allah t’a envoyé l’Ange des Montagnes pour que tu puisses lui ordonner de faire ce que tu veux à ces gens ». L’Ange des Montagnes m’a salué et a dit: ‘Ô Muhammad, commande ce que tu veux, et si tu veux, je ferai tomber les deux montagnes sur eux. J’ai dit: ‘Non, j’espère plutôt qu’Allah fera venir de leurs descendants des personnes qui n’adoreront qu’Allah seul sans Lui associer de partenaires.’[11]  Dans d’autres narrations, il a passé dix jours à Tâ’if après avoir parlé à ses dirigeants, appelé son peuple à l’Islam, jusqu’à ce que des foules se rassemblent pour le chasser. Ils ont fait deux rangées et l’ont forcé à traverser – entre elles – pendant qu’ils hurlaient des obscénités et lui jetaient des pierres jusqu’à ce que le sang coule sur ses jambes bénies, et que la tête de Zayd b. Haritha soit entaillée. [12]  Mais même en cette heure la plus sombre, toutes ces angoisses ne brisèrent toujours pas la persévérance du Prophète (paix sur lui).

 

Son optimisme
Il est remarquable de constater que le prophète Muhammad n’a jamais perdu espoir dans le soutien d’Allah, même quand, en apparence, sa situation devenait désespérée. Cet optimisme témoigne d’un cœur empreint d’une foi suprême. Après avoir quitté la Mecque pour émigrer, le Prophète et Abu Bakr ont été suivis dans une grotte. Les mercenaires se tenaient à l’embouchure de la grotte et devaient simplement se pencher pour regarder à l’intérieur, et rien ne les aurait empêchés de remarquer et de capturer le Prophète. En ce moment troublant, où le désespoir pénétrerait même les âmes les plus fermes, le Prophète dit calmement à son compagnon une incroyable déclaration: « Ô Abu Bakr, que penses-tu de deux – quand Allah est leur troisième? Le Qur’an a ensuite fait référence à cet incident en disant: « Si vous ne lui portez pas secours… Allah l’a déjà secouru, lorsque ceux qui avaient mécru l’avaient banni, deuxième de deux. Quand ils étaient dans la grotte et qu’il disait à son compagnon: «Ne t’afflige pas, car Allah est avec nous.» Allah fit alors descendre sur Lui Sa sérénité «Sa sakîna» et le soutint de soldats (Anges) que vous ne voyiez pas, et Il abaissa ainsi la parole des mécréants, tandis que la parole d’Allah eut le dessus. Et Allah est Puissant et Sage. » [at-Tawba (9): 40]. Une personne pourrait dire: comment savons-nous que Muhammad n’a pas fabriqué ce verset après l’événement, en lui donnant une image malhonnête de sa conviction inébranlable en Dieu? La réponse la plus simple est qu’Abou Bakr  a personnellement été témoin du calme du Messager d’Allah (paix sur lui) durant ces terrifiantes minutes.

Telle était la conviction du prophète Muhammad dans sa foi, par laquelle la promesse d’Allah, que son cœur voyait, l’emportait sur le désespoir que voyaient ses yeux. Ceci est identique à ce qui est arrivé à Moïse sur le rivage: «Et quand les deux compagnies (les Israélites et les légions de Pharaon) se sont vues, les compagnons de Moïse ont dit: « Puis, quand les deux partis se virent, les compagnons de Moïse dirent: «Nous allons être rejoints». Il dit: «Jamais, car j’ai avec moi mon Seigneur qui va me guider». » [Ash-Shu’arâ ‘(26): 61-62] Ce degré de certitude était propre aux prophètes et aux messagers; même si le monde perdait espoir, ils ne s’effondreraient jamais.

 

Ses suiveurs
En analysant la véracité de la prophétie de Muhammad, il serait négligent de limiter ses suiveurs aux nobles compagnons. Le prophète Muhammad est la personnalité la plus influente de l’histoire de l’humanité (voir:  The 100 , de Michael Hart), imité dans les particularités les plus privées ou les plus nuancées de sa vie. Depuis un millénaire et demi, le fait de ressembler au dernier prophète est une fascination mondiale, même au prix de l’opposition à la culture dominante ou aux tendances actuelles. Pour 1,6 milliard de personnes aujourd’hui, c’est un petit prix à payer pour refléter le meilleur Homme n’ayant jamais vécu.

 

David

David George Hogarth (d. 1927), érudit et archéologue britannique, a déclaré: « Sérieux ou banal, son comportement quotidien a institué un exemple que des millions de personnes suivent aujourd’hui avec une mémoire consciente. Aucun humain considéré comme l’homme parfait n’a été imité avec autant de minutie. La conduite du fondateur du christianisme n’a pas régi la vie normale/ordinaire de ses disciples. De plus, aucun fondateur de religion n’a laissé une empreinte éminente aussi singulière que l’apôtre Musulman. »[15]

Cependant, ses disciples les plus profonds étaient sans aucun doute ses compagnons, et c’est ce qui rend leur témoignage de la véracité de son message si particulier. Ces compagnons n’étaient pas un groupe de braves gens qui priaient la nuit, consacraient leur vie à Dieu, mais partageaient une naïveté collective. C’était, sans parti pris, la génération la plus significative de l’histoire de l’humanité. Le génie de ‘Umar b. al-Khattâb, par exemple, a été reconnu par de nombreux historiens. En fait, le Columbia History of the World défend le fait que ‘Umar a créé une bureaucratie supérieure à celle de l’empire romain qui a précédé la régence musulmane. [16] Quand un arabe tribal peut construire un gouvernement fédéral doté d’un pouvoir centralisé, mais aussi d’une marge de manœuvre suffisante pour rendre les périphéries de cette union viables  – et par cela changer le cours de l’histoire – il faut admettre que c’était un cerveau exceptionnel. Ce n’est qu’une personne qui a cru en la prophétie de Muhammad (paix sur lui), une personne qui l’a imité avec une admiration obsessionnelle. Abu Bakr (ra) donnant la moitié de sa richesse pour l’amour de l’Islam, Bilâl refusant de renoncer à sa croyance malgré des tortures impensables, Sumayya et Yâsir étant torturés à mort pour avoir refusé de prétendre qu’ils ne croyaient pas en Muhammad (paix sur lui), ne sont pas des événements mineurs. Quant à ceux qui ont survécu, ils ont entrepris d’inculquer son esprit et son message dans leur vie et dans les vies, les rendant les plus dignes de la louange de Dieu: « Vous êtes la meilleure communauté, qu’on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. […] » [Âl ‘Imrân (3): 110] Être suivi si ardemment par des personnes de ce calibre, qui l’ont connu avant et après la prophétie et qui ont été témoin de son comportement au quotidien, est un gage évident de la certitude qu’ils avaient en lui (paix sur lui) et en sa mission.

 

William
William Montgomery Watt (d. 2006), historien écossais et professeur émérite d’études arabes et islamiques, a écrit: «Il était prêt à subir la persécution pour ses convictions, la haute moralité des hommes qui croyaient en lui et le considéraient comme un leader, et la grandeur de son exploit ultime – tout plaide pour son intégrité fondamentale. Supposer que Muhammad est un imposteur pose plus de problèmes qu’il n’en résout. De plus, aucune des grandes figures de l’histoire n’est aussi mal perçue en Occident que Muhammad… Ainsi, nous ne devons pas simplement attribuer à Muhammad une honnêteté essentielle et un objectif intègre, si nous voulons vraiment le comprendre; si nous voulons corriger les erreurs héritées du passé, nous ne devons pas oublier que la preuve convaincante a une exigence beaucoup plus stricte que la démonstration du plausible, et dans une affaire comme celle-ci, il est difficile d’y parvenir.[17]

C’était la personnalité immaculée du prophète Muhammad (paix sur lui), visible même des siècles après sa vie et dans des régions bien éloignées. Il n’est pas étonnant qu’une génération entière ai surpassé les autres en imitant son sourire, son altruisme, son attachement à la vérité et sa serviabilité envers l’humanité.

Dans le prochain essai, nous allons examiner comme le message du Prophète (paix sur lui) était encore plus remarquable que l’excellence sans précédent de son caractère

 

[2] See: On Heroes, Hero Worship, and the Heroic in History, by Thomas Carlyle

[3] Collected by al-Bukhāri (1043)

[4] The Decline and Fall of the Roman Empire, by Edward Gibbon, Chapter 50

[5] Mohamet and His Successors, by Washington Irving

[6] Muhammad and Muhammadanism, by Bosword Smith

[7] Collected by Aḥmad (619)

[8] Collected by Muslim (4388)

[9] Collected by at-Tirmidhi (5/351) and al-Ḥākim (2/313)

[10] Collected by al-Bukhāri in al-Adab al-Mufrad, Book 14, Hadith 303

[11] Collected by al-Bukhāri (3059) and Muslim (1795)

[12] Collected by Ibn Hishām in as-Sīra (2/70-72) and Ibn Sa‘d in aṭ-Ṭabaqât al-Kubrā (1/211-221)

[13] Some people cite a narration from az-Zuhri about the Prophet ﷺ having suicidal ideations when the revelation paused for a short period (to increase his longing for the angelic visits, and to ensure he would never take this revelation for granted). Even if one overlooks the fact that this narration has a mu‘allaq (incomplete) chain, it simply portrays the suffering, turmoil, and sadness that he endured and was not deterred by. After all, he ﷺ never surrendered to these passing thoughts or impulses and threw himself off the mountain, but rather wrestled with them successfully. Therefore, this only proves – if anything – that his optimism overrode his pains, and that nothing about his life and human nature was ever hidden.

[14] Collected by al-Bukhāri (3866, 4663, 4692) and Muslim (2381)

[15] Arabia, by D.G. Hogarth, first published in 1923

[16] The Columbia History of the World, 1st Edition, p. 264

[17] Muhammad at Mecca, by William Montgomery Watt, Oxford University Press (1953), p. 52

source

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