(Au passage le frère Abou Hammad dit que ce livre « les 4 bases », les enfants
l’apprennent par cœur en Arabie saoudite. Donc il faut que nous aussi on essaie de l’apprendre par cœur, et même si on ne l’apprend pas entièrement, il faut au moins mémoriser les preuves et
comprendre le principe de chaque base)
Cheykh Al Fawzan explique cette première base : « C’est que tu saches que les
mécréants que combattait le messager d’Allah –salla llahou ‘alayhi wa sallam- reconnaissaient qu’Allah ta‘âlâ est Le Créateur et Le Commandeur »
C’est-à-dire qu’ils reconnaissaient le Tawhid ar-rouboubiya (l’Unicité dans la
Seigneurie). Car comme nous l’avons déjà vu le tawhid se divise en 3 catégories :
1- At-Tawhid ar-Rouboubiya = L’Unicité dans la Seigneurie
Cela implique que tu crois qu’Allah soubhanna wa ta’ala est Celui qui a tout créé,
qu’Il te donne ton rizq (ta subsistance), qu’Il fait vivre et mourir, et qu’Il contrôle toutes choses.
2- At-Tawhid al ‘oulouhiya = L’Unicité dans l’adoration
C’est-à-dire que toute forme d’adoration doit être uniquement vouée à Allah soubhanna
wa ta’ala.
3- At-Tawhid al asmah wa sifat = L’Unicité dans les noms et attributs
d’Allah.
Cela implique que tu dois croire en Allah seulement par les noms et attributs
qu’Allah a mentionné dans le Coran et que le Prophète salallahou ‘alayhi wa salam a donné. Et que tu ne dois pas donner à Allah des attributs de Sa création, et ne peut pas donner non plus à Sa
création des attributs d’Allah soubhanna wa ta’ala. Et tu ne dois pas nier, déformer, ou changer le sens des attributs d’Allah ou encore demander le comment concernant Ses
attributs.
Le cheykh explique que les moushrikin (associateurs) et les kouffar (mécréants) à
l’époque du Prophète salallahou ‘alayhi wa salam qui adoraient Al-Lat, ‘Ouza et Manat et faisaient toutes sortes de shirk, reconnaissaient qu’il y a un
seul Créateur. Et les mécréants d’aujourd’hui et même les athées disent : « Je ne crois pas qu’il y ait un Dieu mais je pense qu’il y une force toute puissance…
»
Cela signifie donc que le simple fait de reconnaître la Seigneurie, ne suffit pas
pour être musulman. […]
Le cheykh dit que cela (leur reconnaissance de la Seigneurie) n’a pas permis la
protection de leur sang et de leur bien comme des musulmans. Cela signifie donc que le tawhid de Seigneurie n’est pas suffisant tant qu’on n’a pas reconnu que l’adoration revient à Allah
seulement. Donc le shirk n’est pas seulement dans l’unicité de Seigneurie en disant qu’il y a un autre créateur avec Allah, ou qu’il y un autre qui dirige l’univers avec Allah. Cette forme de
shirk est même très rare, car la plupart des peuples sur la terre reconnaissent qu’il y a un Seigneur. De même que chez les chrétiens, les juifs ou même les indous. Et si tu leur demandes
pourquoi ils adorent des statues, ils disent que c’est juste des intercesseurs pour les rapprocher d’Allah. Ils savent pourtant que ces statues, qu’ils ont créé eux-mêmes avec leurs mains, n’ont
pas créé les cieux et la terre. Mais ils les utilisent comme moyen de se rapprocher de Celui qui a tout créé.
Donc le tawhid ar-rouboubiya est reconnu par la plupart des êtres humains, mais ce
n’est pas cela qui les sauve du shirk.
[…]
Parmi les preuves du Coran les versets suivants :
{Si jamais tu leur demandes qui a créé les Cieux et la Terre, ils répondront sûrement
: «C’est Dieu !»}
[Sourate Luqman, verset 25]
{Demande-leur : « Qui est le Seigneur des sept Cieux,
le Souverain du Trône sublime ? » 87. – « C’est Dieu », répondront-ils. Dis-leur alors : « Ne Le craignez-vous donc point? »}
[Sourate al Mou-minoun, verset 86 - 87]
Puis le verset que le cheykh a mentionné :
{Dis : « Qui vous attribue de la nourriture du ciel et
de la terre ? Qui détient l’ouïe et la vue, et qui fait sortir le vivant du mort et fait sortir le mort du vivant, et qui administre tout ? » Ils diront : « Allah ». Dis alors: « Ne Le
craignez-vous donc pas ?"}
[Sourate Younous, verset 31]
On peut voir aussi un autre exemple, très surprenant d’ailleurs, parmi les groupes,
et les gens de la bida’a, comme les soufis et les asha’ara (shiite). Ceux-là sont ceux qui, le plus souvent, combattent le tawhid, et attaquent les musulmans qui appellent au tawhid en les
appelant des Wahabi. Ceux-là encore disent que le shirk se trouve uniquement dans le tawhid ar-rouboubiya, et que le tawhid se résume qu’au tawhid ar-rouboubiya. Ils ne considèrent pas
l’invocation pour autre Allah comme étant du shirk. Ils disent que le shirk des chrétiens est d’affirmer qu’Allah a un fils, ou d’autre chose de ce genre. Bien qu’ils prétendent tout cela c’est
parmi ces gens-là qu’on trouve des personnes faisant du shirk dans ar-rouboubiya. En effet, non seulement ils invoquent les morts et les saints, mais en plus ils leur donnent des attributs
d’Allah soubhanna wa ta’ala. [autre exemple concernant les soufi à la 19ème minutes]
[…]
Donc on remarque que ceux qui prétendent que le tawhid c’est uniquement dans
ar-rouboubiya et que le shirk c’est uniquement dans ar-rouboubiya, sont ceux parmi les rares à pratiquer le shirk dans ar-rouboubiya. Ils disent que les 12 Imams descendants de ‘Ali sont des
êtres surnaturels qui contrôlent tous les atomes de l’univers, qu’ils existent éternellement comme des lumières autours du Trône d’Allah soubhanna wa ta’ala, qu’ils ont une connaissance de toute
chose […]
Le cheykh répète ensuite que le tawhid ça ne veut pas uniquement qu’Allah a la
souveraineté et qu’Il contrôle tout. Il faut également renier tout ce qui est adoré en dehors d’Allah soubhanna wa ta’ala. Mais les ‘oulama de kalam, c’est-à-dire les philosophes et théoriciens,
leur définition du tawhid se limite à reconnaître qu’Allah est le Créateur, le Pourvoyeur, Celui qui fait vivre et qui fait mourir. Et ils disent qu’Il est unique, Il est un en Lui-même (Il n’est
pas divisible), Il est un dans Ses attributs (il n’y a rien qui lui ressemble), Il est un dans Ses actions (Il n’a pas de partenaire). Cette définition ne parle pas du Tawhid al ‘oulouhiya (dans
l’adoration). Et lorsqu’ils parlent de Ses attributs ils reconnaissent seulement ceux qu’ils peuvent affirmer avec leur raison, et nient ceux qu’Allah s’est donné dans la
révélation.
Ils ne connaissent donc pas le tawhid des messagers d’Allah qui est de reconnaître
que c’est Allah seul qui mérite d’être adoré et de rejeter tout ce qui est adoré en dehors d’Allah. Le cheykh dit que ceux qui suivent le tawhid de ces gens-là, c’est-à-dire des ahloul kalam,
cela ne leur profitera en rien au Jour du Jugement dernier. Car c’est la même chose qu’affirmaient les moushrikin (associateurs) au temps du Prophète salallahou ‘alayhi wa
salam.
C’est pourquoi aujourd’hui lorsque vous voyez des groupes appeler à l’Islam, comme
les Ikhwan al mouslimin ou jama’a tabligh ou d’autre, ils ne se concentreront jamais sur le tawhid, car pour eux le tawhid c’est tel qu’il est compris par les gens de Kalam. Pour tawhid al ‘ibada
(dans l’adoration) ça n’existe pas pour eux, le tawhid asma wa siffat ça n’existe pas pour eux, il n’y a que le tawhid rouboubiya seulement. Donc ils ne parlent pas de tawhid car ils ne le
connaissent pas. […]
[Le frère donne plusieurs exemples concernant la ‘aquida égarée de certains groupes,
et les paroles de certains meneurs de ces groupes (30ème minutes jusqu’à 33ème minutes)]
Celui qui croit en cette ‘aquida, il n’a rien a jouté à la croyance d’Abou Djahal et
d’Abou Lahab à savoir le tawhid ar-rouboubiya. Croire uniquement qu’il y a Un qui a créé, qui contrôle tout, et prendre des idôles juste pour être des intercesseurs entre eux et Allah, comme dans
chaque village tu trouves une place dans les pays musulmans où les gens vont quand ils besoin de Baraka, quand ils ont besoin d’argent, quand ils ont besoin d’un enfant, d’un travail, d’une
guérison d’une maladie, etc. Et qui ils vont voir ? Le wali (saint). Ils ont donc laissé Allah rabboul ‘alamin (le Seigneur de l’Univers) pour des créatures comme objet d’adoration et de
divinité.
La plupart des gens cultivés aujourd’hui, leur tawhid se limite uniquement au tawhid
ar-rouboubiya et ils ne vont jamais penser à ce qui s’appelle le tawhid al ‘oulouhiya. Et ça le cheykh dit que c’est une grave erreur dans la façon de comprendre et de définir le tawhid. En ce
qui concerne le shirk, pour eux c’est que tu crois que quelqu’un créé avec Allah ou donne le rizq avec Allah. Et nous on répond à cela en disant que justement Abou Djahal et Abou Lahab, eux ont
affirmé qu’Allah est le seul créateur et le seul à donner la subsistance etc.
Ceci est la 1ère Qa’ida (base), et si vous l’avez bien compris, cela devient clair
pour vous. Et quand vous allez parler avec ces gens là vous serez capable de leur expliquer ce qu’est le tawhid, ce qu’est le l’adoration, ce qu’est le shirk et ce qu’est la différence entre le
tawhid et le shirk.
Puis le cheykh Mohammed Ibn Abdel Wahab continue avec la 2ème qa’ida
:
C’est qu’ils disent : « Nous ne les invoquons [2] et ne nous adressons à eux que pour leur demander de nous rapprocher d’Allah et d’intercéder en notre faveur. »
Le fait qu’ils leur demandent le rapprochement d’Allah est indiqué par la parole d’Allah : « Tandis que ceux qui prennent des protecteurs en dehors de Lui disent: « Nous ne les adorons que pour qu’ils nous rapprochent davantage d’Allah ». En vérité, Allah jugera parmi eux sur ce en quoi ils divergent. Allah ne guide pas celui qui est menteur et grand mécréant. » (Sourate 39 verset 3)
Cheykh Al Fawzan clarifie ce passage en disant que cette 2ème règle c’est que ceux
qu’Allah a nommé les Moushrikin (associateurs), et à qui Il a décrété le Feux pour l’éternité, n’ont pas fait le shirk dans la souveraineté d’Allah mais uniquement dans Son adoration. Ils n’ont
pas dit que les Idoles qu’ils adoraient, les statues qu’ils adoraient, les pierres, etc. avaient créé les cieux et la terre, ou qu’elles donnaient la subsistance ou autre, mais ils les ont
uniquement pris comme des intercesseurs, et des intermédiaires entre eux et Allah dans leur adoration. Comme Allah soubhanna wa ta’ala a dit :
{Ils adorent au lieu d’Allah ce qui ne peut ni leur
nuire ni leur profiter et disent: «Ceux-ci sont nos intercesseurs auprès d’Allah. »}
[Sourate Younouss, verset 18]
Et remarquez le passage où Allah dit « ce qui ne peut
ni leur nuire ni leur profiter » cela signifie que ces moushrikin savaient déjà que ces idoles, ou statues ne pouvaient ni leur nuire ni leur profiter. Ils disaient qu’ils s’agissaient
seulement d’intercesseurs, alors ils leur égorgeaient des animaux, ils leur faisaient des vœux, non pas parce qu’ils ont créé ou donné le rizq mais parce qu’ils sont des intermédiaires.
Voilà la ‘aquida des moushrikin. Et aujourd’hui si tu parlent avec un moushrikin il
te dira exactement la même chose que les moushrikin du temps du Prophète sallalahu 'alayhi wa salam. Ces derniers pour justifier leur shirk, répondaient qu’ils n’adoraient pas en dehors d’Allah
mais qu’ils utilisaient seulement des intercesseurs. De même que les moushrikin d’aujourd’hui, les adorateurs des tombes qui disent « lâ ilaha illa Allah », qui font le jeûne, le Hajj etc. disent
la même chose. Ils disent par exemple : « Je sais que cet homme pieux qui est mort dans sa tombe ne peux pas me profiter, ni me nuire. Mais c’est un homme pieux et je veux son intercession auprès
d’Allah. Puisqu’il est pieux, il est plus près d’Allah que moi. Et si je lui demande, Allah ne pourra pas lui refuser, c’est pourquoi je le prend lui comme intermédiaire.
»
Ensuite le Cheykh clarifie un point important qui est que parmi les gens de bida’a
lorsqu’ils parlent des salafiyin, ils disent qu’ils ne croient pas en chafa’a (l’intercession). Or ceci est faux. Il y a une intercession qui est vraie et une intercession qui est fausse. On
affirme l’intercession qui est vrai qui est prouvée dans les textes du Coran et de la sounnah et celle qui est fausse on la rejette et on la nie.
Donc le cheykh clarifie bien ce point et précise que l’intercession qui est vrai,
c’est celle qui respecte 2 conditions :
- La première condition : c’est que celui qui intercède auprès d’Allah ne peut le
faire qu’avec la permission d’Allah soubhanna wa ta’ala.
- La deuxième condition : c’est que la personne pour qui on va intercéder doit faire
partie des gens qui sont sur le tawhid. Si la personne fait partie des moushrikin le Prophète salallahou ‘alayhi wa salam ne peut pas intercéder en sa faveur.
Si l’une de ces conditions n’est pas respectée l’intercession est rejetée. Puis le
cheykh mentionne les versets qui prouvent ces conditions :
{Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ?}
[Sourate Al Baqara, verset 255]
Et ils ne peuvent intercéder que pour celui qu’Allah a agréé. Allah ta’ala a dit
:
{Ils n’intercèdent qu’en faveur de ceux qu’Il a déjà
agréé}
[Sourate Al anbiya, verset 28]
Et qui sont « ceux qu’Il a déjà agréé ? » Ce sont les pécheurs parmi ceux qui ont été
sur le tawhid. En ce qui concerne les Koufar et les moushrikoun l’intercession ne leur sera d’aucune utilité. Puis le cheykh mentionne ce verset :
{…les injustes ne trouveront plus ni ami intime ni intercesseur
efficace.}
[Sourate Ghafir, verset 18]
Le cheykh dit que ceux qui font cette forme de shirk ont connu l’existence de
l’intercession mais n’ont pas compris ce qu’elle signifie. Ils sont partie la demandée à ceux qui sont morts sans la permission d’Allah, et sans que ces derniers (les morts) n’est aussi la
permission d’Allah pour la donner. Et ils l’ont même demandée à celui qui est moushrik (l’associateur). Ils ne savent donc pas distinguer entre l’intercession qui est vrai et celle qui est
fausse.
Le cheykh Mohammed Ibn Abdel Wahab dit :
وَالشَّفَاعَةُ الْمُثْبَتَةُ: هِيَ الَّتِي تُطْلَبُ مِنَ اللهِ ، وَالشَّافِعُ مُكَرَّمٌ بِالشَّفَاعَةِ، وَالْمَشْفُوعُ لَهُ مَنْ رَضِيَ اللهُ قَوْلَهُ وَعَمَلَهُ بَعْدَ الإِذْنِ ؛ كَمَا قَالَ تَعَالَى: ﴿ مَن ذَا الَّذِي يَشْفَعُ عِنْدَهُ إِلاَّ بِإِذْنِهِ ﴾ [البقرة255
Et il y a deux intercessions : l’une est niée, et l’autre confirmée :
L’intercession niée est celle qui est demandée à un autre qu’Allah pour une chose que seul Allah peut faire, et ceci est indiqué par la parole d’Allah ta‘âlâ : « Ô les croyants ! Dépensez de ce que Nous vous avons attribué, avant que vienne le jour où il n’y aura ni rançon, ni amitié, ni intercession. Et ce sont les mécréants qui sont les injustes. » (Sourate 2 verset 254)
Et l’intercession confirmée est celle qui est demandée à Allah, et dont l’intercesseur a reçu l’honneur d’intercéder, et dont Allah est satisfait des paroles et des actes de celui pour qui on intercède. Et elle ne se fait qu’après la permission d’Allah, comme Il le dit : « Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission? » (Sourate 2 verset 255)
Cela rejoint ce qu’a expliqué le Cheykh Salih Al Fawzan. Ce dernier complète avec le
verset qui dit :
{Est-ce qu’ils ont pris en dehors d’Allah des intercesseurs ? Dis : « Même s’ils ne
possèdent rien et qu’ils ne raisonnent pas. » Dis : « À Allah appartient l’intercession tout entière. Et c’est à Lui qu’appartient le royaume des cieux et de la terre. Et c’est à Lui qu’ils
retourneront. »}
Ce sont donc des preuves claires qu’on ne peut demander l’intercession à personne
excepté à Allah soubhanna wa ta’ala. On ne la demande pas au prophète sallalahu 'alayhi salam, on la demande uniquement à Allah soubhanna wa ta'ala, car c’est Lui qui détient
l’intercession.
Le cheykh précise également un détail, c’est que cela ne concerne pas la chafa’a
(l’intercession) dans la douniya. Si par exemple tu vas voir un frère qui connaît le patron d’une entreprise et que tu lui demandes d’aller parler à ce patron afin qu’il t’engage, cela est
permis. Tu lui demandes une chose qu’il est capable de faire. Mais l’intercession dont il est question ici ce n’est pas celle-ci, il s’agit d’intercession au Jour du Jugement Dernier,
d’intercession pour sortir de l’Enfer et des choses de ce genre.
Donc le cheykh dit que l’intercession permise, c’est uniquement celle qui est demandé
à Allah soubhanna wa ta’ala. Et la personne qui intercède, qui est celui qui a reçu cet honneur de demander l’intercession, c’est celui qu’Allah a agréé. Et qu’est-ce qu’Allah a agréé ? Ce sont
ses paroles et ses actions dans lesquels il n’y avait pas de shirk. Et tout cela après qu’Allah l’ai permis, comme Il l’a dit :
{Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ?}
[Sourate Al Baqara, verset 255]
[…]
Le Prophète salallahou ‘alayhi wa salam, qui est la meilleure des créatures,
lorsqu’il voudra intercéder pour les gens au Jour du Jugement, il se prosternera devant Allah soubhanna wa ta’ala en l’invoquant et le glorifiant. Et il restera prosterné jusqu’à ce qu’Allah lui
dise : « Relève la tête ! Parles, tu seras écouté. Et intercèdes, on te donnera l’intercession. » Cela prouve qu’il ne peut pas demander l’intercession, et il
ne peut pas intercéder sauf après la permission d’Allah.
Le cheykh dit que l’intercession acceptée c’est celle qui sera pour les gens qui ont
le tawhid. Le moushrik, lui aura aucune intercession qui lui sera profitable.
[…] Cela conclu l’explication concernant la chafa’a
(l’intercession).