Il a été demandé à SHeikh Muhammad Ibn Abdullâh as-Sabîl (qu’Allâh le préserve), le jugement concernant le pacte d’allégeance en Islâm.
SHeikh a répondu que ce pacte contracté dans l’obéissance au gouverneur musulman est une obligation pour l’ensemble des
musulmans, sous un état islamique, et ceci quand le gouverneur est une personne engagée dans le respect de la Législation islamique. Le Prophète
(sallallahu ‘alayhi wa sallam) a mis en garde contre le fait d’être négligent concernant le pacte d’allégeance. Il a dit : « Celui qui meurt sans avoir prêté allégeance, meurt d’une mort digne de l’époque préislamique. » Rapporté par
Muslim.
Mais quand le gouverneur n’est pas musulman, ou qu’il ne juge pas par l’Islâm, ou qu’il appelle à un jugement qui n’est pas possible, alors il n’est pas obligatoire de lui prêter allégeance, car ceci nécessite des conditions. [Fatâwa wa Rassâ-îl Moukhtârah du SHeikh Muhammad as-Sabîl, p.75]