Allah exalté a dit :
« Et invoquez- Le avec crainte et espoir» (sourate Al-A’râf[7], v56).
Allah exalté ordonne à Ses serviteurs qu’ils invoquent leur Créateur et Adoré par crainte de Son Feu
et châtiment, et en espérant Son Paradis et Ses donations, comme Il a dit dans sourate Al-Hijr:
«Informe Mes serviteurs que c' est Moi le Pardonneur, le Très
Miséricordieux. et que Mon châtiment est certes le châtiment douloureux. » (sourate Al-Hijr[15], v49-50).
Car la peur d’Allah pousse le serviteur à s’éloigner des péchés et des interdictions, et le fait
d’espérer Son Paradis et Sa Clémence le pousse vers la bonne action et tout ce qui plait à Allah.
Ce que démontre ce verset
:
1- que le serviteur invoque Son Seigneur qui l’a créé et qui entend son appel et y
répond.
2- Ne pas invoquer autre qu’Allah, même s’il s’agit d’un prophète ou d’un saint, ou un ange. Car
l’invocation est une adoration comme la « salâ » (prière) qui ne doit se faire que pour Allah.
3- Que le serviteur prie son Seigneur en craignant Son Feu, et en espérant Son
Paradis.
4- Dans le verset il y a un rejet de la parole des soufis qui disent : qu’ils n’adorent pas Allah en
le craignant, ou en espérant ce qu’Il donne. La crainte et l’espoir est un des genres d’adoration, et Allah a fait l'éloge des prophètes qui sont les meilleures des créatures en disant
:
«Ils concouraient au bien et Nous invoquaient par espoir et par
crainte. Et ils étaient humbles devant Nous. »(sourate Al-Anbiyâ’[21], v90).
5- Dans ce verset il y a une réponse au livre « les quarante nawawis » lorsque l’imâm Nawawi a
expliqué le hadith « les actes ne valent que par leurs intentions », et a dit : lorsque se réalise l’action accompagnée de l’intention, elle se classe dans
l’un des trois
états :
Le premier : qu’il fasse cela par crainte d’Allah
exalté soit-Il, et cela est l’adoration des esclaves.
Le deuxième : qu’il fasse cela en espérant le
Paradis et la récompense, et cela est l’adoration des commerçants.
Le troisième : qu’il fasse cela par pudeur et
accomplissement du droit d’Allah à être adoré et remercié… et cela est l’adoration des libres.
Le Shaykh Mouhammed Rachid Réda a commenté cette parole dans « majmou’ate elhadith el-najdiyya » et a
dit :
Cette classification ressemble plus à la parole des soufis qu’à celle des savants du hadith, et la
parole vrai est de rassembler entre la crainte qu’il a nommé l’adoration des esclaves, alors que nous sommes tous les esclaves d’Allah, et l’espoir dans la récompense d’Allah et Sa bonté, qu’il a
nommé l’adoration des commerçants.
Je dis : le Shaykh Mitwalli El-Cha’râoui adhère à ce dogme comme l’attestent ses livres, mais il est
allé plus loin dans sa déviance en expliquant à la télévision la parole d’Allah : «et qu' il n' associe dans son adoration aucun autre à son Seigneur.» , il a dit : et le Paradis est un autre (il
veut dire qu’adorer Allah pour le Paradis est une association (à Allah)).
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Auteur: Shaykh Mouhammed ben Jamîl Zînou
Texte issu du livre « Informations importantes sur la religion que beaucoup de musulmans ne
connaissent pas»
Traduit par Abou-abdillah El-Wahrâni
Equipe Alminhadj.com